mardi 2 juin 2015

Et nous, Français ?


« Et nous, Français, qu'avons-nous à opposer à Westminster Abbey ? Faut-il nous enorgueillir de notre Panthéon, enfer frigorifique où gèlent éternellement les fidèles de la déesse Raison ? Je trouve aux dernières pages du Génie du christianisme une pièce annexe qui est le procès-verbal de la destruction de l'abbaye de Saint-Denis et de ses tombes royales par ordre de la Convention ; onze siècles (quatre ou cinq de plus que l'Angleterre) de rois déménagés, profanés, jetés au vent. Un mélange de Dies irae et de Ça ira qui serre le cœur. Comme notre République serait plus grande sans cette haine, sans cette indifférence au passé dont témoignent toutes les classes de notre société et qui nous rabaissent au rang d'une tribu nomade ! »

Paul Morand, Londres, Folio, p. 216.

Pour ce qui est des tribus nomades, Morand a manqué le meilleur, mourant un peu trop tôt. Et l'on aurait aimé contempler son ébahissement, de voir, avec une solennité ridicule parce que vide, mimée, transportés dans la chambre froide de la Montagne Sainte-Geneviève deux cercueils garnis de terre, encadrant les restes inconséquents d'un petit avocat sans envergure ni mérite.

63 commentaires:

  1. Oui, notre république est vide, glaciale, comme le couperet de la guillotine de la déesse raison !

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    1. Eh ! si c'est une déesse (même maléfique), mettez-lui au moins sa majuscule initiale !

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  2. Plus je vous lis (oui, je fais ça, parfois un peu éméché), plus je me rends compte que rien n'est plus important que les auteurs... Et les punks aussi.
    Oui, ne vous en déplaise, vous êtes un punk dans votre genre.

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    1. J'en ai connu pas mal, des ponques… à commencer par mon beau-fils. Avoir vingt ans en 1976, ça m'a aidé…

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  3. "Un mélange de Dies irae et de Ça ira qui serre le cœur." Je me souviens de cette visite à Saint Denis avec mes enfants, et ces sentiments mélangés que nous éprouvions. C'était exactement cela.

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    1. D'autant que, pour y accéder, il faut désormais affronter les "tribus nomades" de Morand.

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    2. C'est peu de le dire, d'autant que certains jours elles tiennent un souk à proximité où on peut trouver des produits locaux : poulet pili-pili, mafé, boubous, gandouras, etc. Vive l'aFrance.

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    3. de toutes façons les élites scientifiques nous disent que nous sommes tous africains vu que nos premiers ancètres étaient parait il eux aussi des migrés africons Donc on retrouve peu a peu nos origines, on retourne donc a l'état de nature (la vraie culture c'est pour les privilégiés et les fachos, celui qui interprete la 7 ème symphonie en pétant est un grand artiste "performer") Elle est pas belle la vie

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    4. A ceci près qu'une équipe internationale de paléontologues à laquelle collaborent Laurent Marivaux, de l'Institut des sciences de l'évolution de Montpellier (université Montpellier 2/CNRS), et Jean-Jacques Jaeger, professeur à l'Institut international de paléoprimatologie (IPHEP) de Poitiers, a découvert en 1997 les restes de ce qui est pour l'instant regardé comme le plus vieil ancêtre de l'homme en... Birmanie. La mise au jour, quelques années plus tard, en Chine, d'un autre anthropoïde (Eosimias sinensis) vieux de 45 millions d'années viendra enfoncer le clou. On suspecte même que les premiers anthropoïdes auraient émigré d'Asie vers le continent noir, il y a environ 40 millions d'années, et non l'inverse.

      Mais les théories qui arrangent les bidons de certains idéologues, même si elles sont réfutées par la science, ont la vie dure. Il suffit juste de se débrouiller pour ne pas faire de bruit autour des nouvelles découvertes pour faire croire que les vieilles lunes sont toujours d'actualité.

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  4. Mais qu'est ce vous avez contre le Panthéon, connard (smiley, hein !). C'est tout ce qui reste à Hollande.

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    1. Il envisage de s'y faire inhumer ?

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    2. Hein ?
      C'est Nicolas qui a écrit ça ?
      Décidément, plus rien ne va plus au royaume de la république !

      hélène dici

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  5. Pour ce qui me concerne : Vive le Roi ! Au chiotte la république et merde à la révolution française.

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  6. Les leçons de Morand sur l'histoire de France, par bonheur on ne les a pas écoutées, ni de son vivant, ni après sa mort pas plus que celles de son épouse encore plus pronazie et antisémite que lui.
    On peut-être bon écrivain, piètre diplomate mais parfaitement ignoble, sans doute plus qu"un petit avocat sans envergure ni mérite"

    Pierre MICHEL

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    1. Et toujours prononcer des verdicts au nom du Bien et du Mal, dont on détient évidemment les clés éternelles, ce qui fait qu'il n'est nul besoin de justifier quoi que ce soit. Continuez…

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  7. Là, avec l'absence de "mérite" de Jean Zay, vous avez réussi à m’écœurer pour de bon .

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    1. Allez-y, détaillez-moi les mérites et les réalisations de Jean Zay, qui justifieraient son entrée au Panthéon.

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    2. Inutile, vous avez Internet pour ça.
      A force de faire de la provoc pour jouer au réac, on devient vraiment réac.

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    3. Mais justement : il y a Wikipédia ! Et je n'y ai rien trouvé, dans la vie et l'œuvre de Zay, qui puisse justifier sa panthéonnade (alors que les trois autres, oui ; une fois admis le bien-fondé de ce genre de grand-messe républicaine).

      D'autre part, pourquoi serait-il si infamant d'émettre des réserves sur tel ou tel honneur qui me semble excessif ?

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    4. Enfin, qu'est-ce que tout cela a à voir avec réac/pas réac ?

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    5. "D'autre part, pourquoi serait-il si infamant d'émettre des réserves sur tel ou tel honneur qui me semble excessif ?"


      C'est comme émettre des réserves sur un écrivain raciste.

      Pierre MICHEL

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    6. Petit rappel pour ceux qui révisent l'histoire à leur guise :

      Jean Zay quitte les combats pour se planquer au gouvernement de Bordeaux en Juin 1940 grâce à son réseau de connaissances, francs maçons notamment. (je ne critique pas j'en aurais peut-être fait autant dans une telle situation).

      Puis il part se planquer au Maroc en sollicitant des anglais un asile qui lui est refusé (je ne critique pas j'en aurais peut-être fait autant dans une telle situation).

      Il est arrêté en Août 1940 et ne souhaite pas s'évader pour rejoindre la résistance alors qu'il en a l'occasion à plusieurs reprises dans les mois qui suivent (je ne critique pas j'en aurais peut-être fait autant dans une telle situation).

      Des miliciens viennent le chercher dans sa cellule pour l'assassiner en Juin 1944. Fin de l'histoire.

      J'aimerais bien comprendre en quoi Jean Zay a été un grand résistant et ce qui justifie son entrée au Panthéon.

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    7. Décidément, ça pue de plus en plus, ici; et je m'étonne que Monsieur Goux, quelle que soit son opinion sur Jean Zay, n'ait pas rectifié les propos nauséabonds de Monsieur Bar.

      Rappelons donc ( wikipédia) que Jean Zay démissionne du gouvernement le 2 septembre 1939, pour rejoindre l'armée française et suivre le sort de sa classe d'âge. Son courage et son dévouement, au sein de la IVe armée, sont attestés par ses chefs militaires : « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates » (...)

      En juin 1940, avec l'autorisation de ses supérieurs, il rejoint Bordeaux pour participer le 19 juin 1940 à la dernière session du Parlement qui s'est replié avec le gouvernement dans cette ville et qui débat de la question d'un abandon de la métropole aux troupes allemandes et d'un transfert du gouvernement français en Afrique du Nord. Aucune décision n'est prise mais, le 21 juin 1940, en fin d'après-midi, Camille Chautemps, vice-président du conseil, les présidents des deux chambres, Jean Zay et Pierre Mendès France ainsi que vingt-cinq autres parlementaires embarquent au Verdon à bord du Massilia. Arrivés à Casablanca, au Maroc, le 24 juin 1940, en raison d'une grève de l'équipage puis de l'attente d'une demande d'asile au gouvernement britannique, les passagers du Massilia sont d'abord consignés par le résident général dans un grand hôtel, et quatre d'entre eux, dont Jean Zay, sont arrêtés le 15 août 1940 pour désertion devant l'ennemi"

      En somme, ce que Monsieur Bar appelle "désertion", c'est le refus de se mettre au service de l'occupant allemand.

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    8. C'est pas bien de critiquer les demi-dieux de l'année.
      Attaquez-vous donc à l'Eurovision, mais pas aux héros sans sabres. Sinon, Guillotin apparaîtra pour couper le pain demain matin, précisément à 4h30.

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    9. "En somme, ce que Monsieur Bar appelle "désertion", c'est le refus de se mettre au service de l'occupant allemand." : ajoutons que ce commentaire de Monsieur Bar nous en apprend bien plus sur lui que sur Jean Zay.

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    10. Et pour donner le coup de grâce à ce malheureux Jean Zay, déserteur, planqué et assassiné à son corps défendant par de valeureux et sans doute trop zélés miliciens, je m'étonne que personne n'ait encore évoqué, en guise de cerise sur le gâteau, le poème pacifiste et anti-patriotique qu'il a composé à dix-neuf ans, "Le Drapeau"...

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    11. Non, Monsieur Arié, Jean Zay n'aurait pas été au service des Allemands s'il avait continué à combattre au front CONTRE les allemands. Un enfant de 6 ans comprend cela.

      La vérité est que vous faites partie de ces gens qui ré-écrivent l'histoire et militent pour que nos enfants ingurgitent les leçons inventées par les révisionnistes dont vous faites partie.

      Honte à vous.

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    12. Wikipedia, la source ultime. Pour se faire une idée de sa justesse, il suffit d'aller jeter un œil en arrière boutique, et de consulter les discussions entre collaborateurs d'un article. La bouffonnerie n'est souvent pas loin.

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  8. Non, il n'y a même pas besoin d'être socialiste, hélas.

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  9. On lui doit l'idée de l'ENA, peut-être, mais pas sa création !

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  10. Certes Jean Zay a fait plein de choses et a été assassinée par la milice ce qui n'est pas bien mais peut-on m'expliquer, alors qu il fut emprisonné de 1940 à 1944, date de son assassinat, quel fut son rôle dans la résistance ? Puisque notre Président et ses porte-paroles divers nous l ont bien vendu comme un grand résistant ...

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    1. Être assassiné par la milice ne me paraît pas suffisant pour devenir un grand homme ni pour que la patrie se montre reconnaissante envers vous. À tout prendre, si l'on voulait absolument inhumer au Panthéon un Juif tué par les miliciens, il me semble que Georges Mandel aurait eu beaucoup plus de titres à l'être. Seulement voilà : bien que brillant et animé d'un véritable esprit de résistance (c'est en partie grâce à lui que de Gaulle fit le choix du 17 juin…), c'était un homme politique de droite. De plus, horresco referens, il fut un temps ministre des colonies…

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    2. Ajoutons que votre "vide, mimée, transportés dans la chambre froide de la Montagne Sainte-Geneviève deux cercueils garnis de terre" ne vaut guère mieux, comme si vous ne compreniez pas que cela relève du même symbole que l'ostie symbolisant le corps du Christ, que c'est le symbole qui compte dans ce type de cérémonie, et qu'une société ne peut vivre sans symboles.

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    3. Mais l'inhumation est déjà un symbole ! Donc, là, on en arrive à un symbole de symbole, c'est-à-dire à rien ou presque. Poussons plus loin, dans ce cas, allons jusqu'au symbole de symbole de symbole et contentons-nous de faire entrer au Panthéon de petits cercueils de plastique montés en porte-clés ou en pin's.

      Au passage, je vous rappelle que, pour les catholiques (les autres n'ont, en l'occurrence, pas d'importance), l'hostie ne symbolise nullement le corps du Christ : elle est ce corps.

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    4. Ce qu'aucun socialiste ne pourra pardonner à Georges Mandel, c'est le livre que Nicolas Sarkozy lui a consacré, "Georges Mandel, moine de la politique", ainsi que le téléfilm, "Le dernier été", qui en a été tiré, avec Jacques Villeret.

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    5. Je me demande à qui parle ces symboles républicains, si ce n'est à un petit microcosme politico-socialiste.

      Le reste de la population vit très bien sans. D'ailleurs autour de moi personne ne m'a parlé de ces panthéonades.

      Je crois que certains ne se rendent pas compte de leur décalage complet avec la majorité de la population de ce pays.

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    6. Je ne pense pas que l'inhumation des morts chère à l'espèce humaine soit considérée à son origine comme un symbole. C'est une date dans l'évolution des sociétés qui doit signifier bien autre chose.

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    7. les laicards me font bien rire ils se disent prets a bouffer du curé parlent de liberté d'expression et de tolérance meme pour les enfants les fous et les grands criminels mais ils jouent les vierges effarouchées dès que vous vous moquez meme très gentiment et sans aucune vulgarité en l'occurrence de leur propre liturgies, dogmes et croyances (ils vous traitent de con beauf réac facho liste non exhaustive) Ils pleurnichent qu'on "ne les comprends pas" (on est sans doute trop con pour partager leur illustre avis qui a force de loi) les pauvres chous comme ci eux meme éprouvaient la moindre empathie pour ceux dont les idées sont aux antipodes des leurs

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    8. C'est le devoir du certifié Progressiste de nous ériger des figures emblématiques. Celles que nous devrions tous suivre en tant que bons citoyens.
      Je rejoins mr Arié, ce sont de véritables fabricants de symboles!

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    9. @ Monsieur Andy

      Vous ne m'en voudrez pas d'avoir arrêter la lecture de votre commentaire dès le mot "laïcards".

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  11. Merci pour la correction de la faute d'orthographe de "hostie" , qui en est bien une, j'ai toujours écrit "ostie".

    Sinon : "elle est ce corps", c'est exactement ce que j'appelle un symbole, puisque vous savez bien qu' elle ne contient aucun organe du corps de Christ.

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    1. Aucun organe, c'est sûr… Mais faut-il vous rappeler que ce qui caractérise le Christ, c'est sa double nature, humaine ET divine ? Point besoin d'organes par conséquent.

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    2. Quand on parle de "corps", il ne s'agit que de sa nature humaine : parle-t-on du "corps de Dieu" ?

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    3. Et les "deux corps du roi" (voir Kantorowicz) ? Et le "corps astral" ?

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    4. En ce qui concerne le corps du Christ que représente l'hostie, il s'agit du corps glorieux.

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    5. Le Corps du Christ, n'est ce pas l'Eglise ?

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    6. "C'est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps" Cathéchisme de l'Eglise Catholique § 1331
      Droopyx

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  12. J'ai un jour eu la curiosité de consulter la liste des hôtes du Panthéon. Que de célèbres inconnus !

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    1. Je l'ai fait il y a une heure : en effet, c'est édifiant. Et il faudrait demander aux Vendéens s'ils sont si "reconnaissants" que cela envers Carnot, boucher de la Convention.

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    2. Si d'aucuns prenaient un jour l'envie de faire subir le même sort au Panthéon qu'à Saint Denis, à vous lire, il faudrait donc auparavant procéder à un tri.

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  13. En ce qui me concerne, je viens de faire écrire noir sur blanc dans mon testament que je refuse d'entrer au Panthéon, même si c'est Marine Le Pen qui fait le discours. Vous devriez vous aussi prendre vos précautions, monsieur Goux. On ne sait jamais.

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    1. Vous croyez vraiment que si un Sarkozy ou un Hollande du futur (que j'espère pour vous éloigné…) a besoin de votre dépouille pour soigner sa publicité, il sera retenu par vos dernières volontés ?

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  14. Merci de rappeler que parmi les valeurs de la république il y a la désertion. Étonnant que personne ne se soit avisé de rappeler cet épisode de la vie héroïque de Jean Zay.

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  15. Westminster Abbey est un endroit magique. On peut même marcher sur la tombe de quelques rois, celle de Purcell aussi il me semble. Ces profanations touristiques de tombeaux, font de cette abbaye un lieu parfaitement contemporain et terriblement "de la modernité".

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  16. Pour conclure (en ce qui me concerne), je rappellerai que je n'ai rigoureusement rien contre Jean Zay – même pas sa petite crise d'adolescence poétisée… –, m'étant contenté de m'étonner qu'on ait jugé bon de le faire entrer au Panthéon. Chose qui, à la réflexion, ne l'est même pas, étonnante, puisque cette église désaffectée était déjà,avant son arrivée, aux trois quarts pleine d'illustres inconnus.

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    1. Le poème en question a été écrit à la fin d'une guerre qui a été une véritable boucherie et pour ma part je peux comprendre qu'un humain de cette époque ait pu avoir une envolée de ce type, même si bien sûr à froid, 100 ans plus tard loin de l'horreur des tranchées on peut ressentir une forte nausée patriote à la lecture de ce texte.

      Par ailleurs Jean Zay, n'était pas le sujet de votre billet.
      Personne ici n'a exprimé une quelconque haine à son encontre, mais seulement évoqué des faits reconnus par les historiens.

      Il aura simplement fallu se demander en quoi il avait bien pu être considéré comme héroïque, sans fermer le débat pour autant, pour déclencher les foudres de la police de pensée.

      Ceci fait démonstration de la manipulation dont fait oeuvre la grande corporation des progressistes corporatistes, lesquels d'ailleurs sont de plus en plus nombreux à déclencher des guerres d'édition sans fin sur ce torche-cul électronique qu'est en train de devenir Wikipédia.

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  17. Elie Arié qui une fois de plus nous fait l'honneur de venir partager avec nous sa totale inculture et qui pris à défaut se permet d'argumenter en plus (mais il y a pas d'organe du Christ dans l'hostie lol !).

    Lire vos commentaires est vraiment une activité des plus déprimantes.

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  18. Je ne souhaitais pas alimenter une discussion sans fin... mais je viens de trouver ce texte, très mesuré et équilibré, écrit par un officier de l'armée qui explique avec des mots simples que si Jean Zay, effectivement tué pour ses idées, a été une victime, il n'est en rien un héros.

    Il reprend l'histoire déjà comptée ici, mais dans la version effectivement acceptée généralement par les historiens (et non fantasmée par le lobby progressiste de ré-écriture de l'histoire) : Officier un jour - Jean Zay

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    1. Que voulez-vous : nous vivons entourés de comploteurs qui tirent les ficelles dans l' ombre ( les Sages de Sion et assimilés), il faut en prendre notre parti .

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  19. J'aime bien Paul Morand:

    http://rutube.ru/video/f79014b05511ce9ca224cab266890a8a/

    Classe, clairvoyance, clarté.

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  20. à Monsieur Goux : j'attendais vos commentaires sur mon dernier billet de blog ( ce n'est pas hors sujet, vu le tour qu'a pris la discussion ici.)

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  21. La question qui se pose, pour ma part, est celle de savoir pourquoi François Grolande choisit justement un type dont les états de service ne sont pas incontestables. Il voulait des résistants de gauche ? Eh bien, il doit être possible d'en trouver d'authentiques, et pas forcément parmi les parlementaires.

    ça me rappelle l'autre ânerie du Précédent, la fameuse montée en épingle de Guy Môquet, autre sujet d'embrouille à n'en plus finir. (http://beboper.blogspot.fr/2007/10/saint-guy-mquet-des-victimes.html )
    Je me cite moi-même, parce je n'ai pas les moyens de me faire citer par quelqu'un d'autre !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.