mercredi 27 avril 2016

Soixantaine, plan de départ et Cotentin


Il y a tout cela, dans le journal de mars.

27 commentaires:

  1. Me voici enfin labellisé par votre Journal !
    Parce que oui, mine de rien, je dois bien être maintenant l'un de vos plus anciens (et plus féconds) commentateurs.
    Quant à ma critique de votre roman, il va de soi que vous ne devez en tenir compte qu'à titre d'aiguillon pour une prochaine tentative parfaitement réussie.
    Votre commentaire sur le roman québécois est magistral.

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    1. Le commentaire de romans est peut-être ma vraie vocation, finalement.

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    2. Tandis que la vraie vocation d'autres, est peut-être d'être "labellisés" dans votre Journal ?

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    3. Ouh ! la jalouse !

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    4. J'aurais donc vu juste ?
      Pas de jalousie, en tous les cas sur ce coup-là, juste le plaisir d'égratigner un prof de philo, moi qui n'ai eu que 1 1/2 et 3 sur 20 au bac de philo (double correction mais note doublée aussi !) Il est vrai qu'à 17 ans j'avais d'autres centres d'intérêt que la philo ! Et comme me disait un de mes amis, prof de philo aussi : "Et en plus, elle s'en vante !"

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  2. Ben zut, je voulais laisser un commentaire sur votre mois de mars et impossible, pas abonné

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    1. Le journal a toujours été fermé aux commentaires. Quand on en a, on vient les faire ici, généralement.

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  3. Est-ce bien normal, cette impression de temps qui s'accélère ?

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  4. "Donc, avec ce mois de mars, se referme aussi le tombeau au-dessus du Chef-d'œuvre."

    Attendez un peu de savoir ce qu'en penseront les siècles à venir.

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  5. Des tourments, n'exagérons rien : tout juste une petite déception furtive…

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  6. Très amusante la carte postale de votre femme !
    Je vais régulièrement en Normandie et me gave de poisson acheté à la criée de Courseulles (à côté de Caen) et je déplore à chaque fois la difficulté de trouver du bon vin blanc !

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  7. Vous devriez espérer que Sarkozy soit réélu; tout comme il a relancé les ventes de "La princesse de Clèves" (il paraît que c'est vrai), il pourrait relancer celle de votre roman ( "Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir lu "Le Chef-d’œuvre de Michel Houellebecq" pour être inspecteur des impôts")

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    1. La piste est intéressante, en effet. Mais je n'irai tout de même pas jusqu'à voter pour lui.

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  8. Mais qu'est-ce que Suzanne peut bien avoir contre les poutres apparentes ?
    Sinon, bon, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce journal de Mars dont j'ai du interrompre la lecture; j'y reviendrais. J'aime bien le personnage de Marco Polo, son humour et son franc parler. Enfin il se dit qu'un journal d'Avril serait en projet. Et pourquoi pas un journal de Mai tant qu'on y est ?

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    1. « Mais qu'est-ce que Suzanne peut bien avoir contre les poutres apparentes ? »

      Une histoire de symbole phallique, probablement.

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    2. "Une histoire de symbole phallique, probablement."
      Mékilécon !
      Non, pas du tout.
      J'aurais pu dire "coups de truelle visibles" ou quelque chose comme ça.
      Jadis, vous donniez à quelque blogueur (je ne sais plus qui) le conseil d'écrire avec des mots de tous les jours, des mots comme ils venaient tout de suite sans les farder, et de ne surtout pas chercher à "bien écrire".C'était un conseil pour blogueur, pas pour écrivain, mais quand même.
      Je pense que vous écrivez très bien, que vous écrivez comme vous voulez, que vous avez une large tessiture et que votre blog est une œuvre. Certains billets valent les écrits d'auteurs auxquels vous n'aimeriez peut-être pas qu'on vous compare, mais qui néanmoins...
      Je ne peux pas juger un roman, son architecture, sa valeur, mais je vois tout de suite, en vieille lectrice arpenteuse, ce qu'un style a de maniéré, de précieux, de guindé... non que le vôtre mérite ces qualificatifs, mais je l'ai trouvé gêné. Chercher du vocabulaire dans un dictionnaire ne me dérange pas, les longues phrases sinueuses non plus, mais les tournures archaïques sont des poutres apparentes. Les sauts de temps aussi. Ce n'est pas incorrect, ça témoigne d'une maitrise de la langue, mais ça m'a fait grogner parce que je n'ai jamais oublié que je lisais, et que j'attendais ces sauts de temps au tournant. Ils me faisaient reprendre la phrase au début pour être sûre de la bien comprendre.
      Voilà...



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    3. La question pourrait être : que cherchons nous dans un livre ? Peut-être que ce que nous cherchons dans la lecture, c'est de nous trouver nous-mêmes ? Ce qui expliquerait que la lecture puisse faire "grogner" ou au contraire, conduire à l'allégresse, quand on a le sentiment d'avoir rencontré un autre soi-même.
      Je ne vous cache pas que je pense que cela n'arrive que très rarement avec des romans, d'où que je n'en lis plus, car ils me tombent tous des mains.

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    4. J'abonde dans votre sens, chère Madame.
      Je pense qu'à partir d'un certain âge il nous faut surtout du matériel philosophique à nous mettre sous la dent, et trouver celui-ci dans le roman relève trop souvent de la chasse au trésor. Mieux vaut dès lors aller droit au but pour épargner les quelques forces qui nous restent...

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  9. « Mamie, tu resteras cette incarnation du socialisme qui m’a tant fait rêvé et qui m’a encouragé à ton insu à rejoindre les rangs de ce parti dont tu étais si proche. »

    Je ne sais pas si vous avez lu d'autres vies que la mienne de E. Carrère ( qui est à mon avis un excellent raconteur d'histoires, Limonov est à mon sens très très bon), bref il raconte des histoires de deuils. Une anecdote m'a marqué. Il y a un jeune couple, sa belle-soeur je crois et son mari et 2 ou 3 filles pour ce couple. La belle-soeur est juge spécialisée dans le recours des pauvres gens contre les sociétés de crédits. Elle est dans la trentaine, et elle est atteinte d'un cancer assez mauvais. Elle meurt. Son mari est dessinateur de BD, je crois. Carrère rencontre donc ce pauvre et jeune veuf et lui explique qu'il a écrit un livre où sa défunte femme a une place importante. Carrère raconte alors que ce qui faisait peur au veuf, c'était que sa femme, morte et lui seul avec 2-3 gosses, apparût de droite car elle ne pouvait pas toujours aller dans le sens des types qui avaient souscrit des crédits à la consommation et que parfois elle devait trancher en faveur de Cétélem et donc envoyer une injonction de payer aux pauvres types.

    Sinon, vous dîtes que le commentaire de romans est peut-être votre vraie vocation. Beaucoup ont réussi en-dehors de leur désir. Ça vaut ce que ça vaut, mais par exemple Zemmour racontait toujours qu'il voulait être romancier ( il a écrit un roman d'ailleurs très mauvais et ne s'y ait plus essayé). Moi je lis votre blog et votre journal, le roman à l'occasion.

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  10. Je suppose que vous n'avez pas Goux-gueule au Plessis-Hébert, parce qu'on retrouve en une minute votre Isabelle G. et son roman qui se passe dans le village fictif de Saute-au-Paf. Donner son nom complet n'aurait pas changé grand chose car il y a 42 vrais homonymes sur Fesse-Bouc.
    Son CV fait très...cosmopolite, pour rester politiquement correct.
    Sur ma lancée, j'en déduis qu'elle fait partie des activistes qui travaillent à la destruction de la société québécoise par le multi-culturalisme.
    D'ailleurs, sur son compte twitter j'ai vu une référence aux courageux africains qui viennent enrichir la belle province.
    Ça ne vous gêne pas plus que ça, et vous lui donnez des conseils pour améliorer son oeuvre propagandiste et la rendre plus crédible.
    Je vous laisse imaginer ce que j'en pense.

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    1. Ce que vous en pensez, je m'en contre-pignole des deux mains.

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    2. jazzman, si vous étiez mon mari, je vous fouetterais presque tous les jours. Les autres jours, je vous expliquerais à quel point je ne peux me passer de vous. Que pensez-vous de ce programme ? Et surtout ne me dites pas que vous mesurez 1m90 et pesez 110 kilos, je ne vous croirais pas !

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    3. @Mildred
      Je fais moins de 1m90 mais j'ai compensé avec judo, karaté et haltérophilie. Donc quand je parle, les nanas de 60 kg écoutent. Oui, même Ronda Rousey, mais là c'est surtout parce que j'ai aussi une très belle voix.
      Je vais supposer que votre proposition partait d'un bon sentiment inspiré d'un article de COSMOPOLITAN Comment garder un mec à la maison à coups de fouet par Eglantine de Labranche.
      Songez que cet article a probablement été écrit par Madame Xoug, rédactrice-rewriteuse qui vient d'écrire dans son journal de blog : Je viens de finir la documentation pour les 12000 signes que je dois livrer lundi. Trois chapitres du Divin Marquis de Soude (Sade ? Peut-être, on s'en fout) et quatre de 50 shades of gray quelle santé. Ah justement, c'est l'heure de l'apéro.

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    4. jazzman, aujourd'hui vous ne serez pas fouetté ! D'abord parce que vous reconnaissez avoir eu besoin de "compenser", ce qui est touchant. Ensuite parce que vous avez compris le bon sentiment qui m'anime, ce qui implique qu'en plus du judo, du karaté et de l'haltérophilie, vous n'êtes pas dénué de sentiment non plus. Et je devine que vous savez l'exprimer avec votre belle voix, car à quoi pourrait bien servir une belle voix, si ce n'est à exprimer des sentiments ?
      Tout le reste de ce que vous écrivez, n'est que bullshit (excusez mon cosmopolitisme) et mériterait bien une fessée, mais ce sera pour une autre fois.

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