– Un certain égoïsme apparent n'est autre qu'une discrète résistance au dogmatisme.
– L'origine prolétarienne d'un écrivain peut lui servir d'excuse, pas de recommandation.
– L'avant-garde intellectuelle est le climat le plus favorable aux lieux communs.
– L'ultime dégradation d'un édifice, c'est sa conservation pour les touristes.
– La machine sociale a besoin d'un peu d'injustice en guise de lubrifiant.
– L'humanité profite de ses périodes de tolérance pour se forger de nouvelles intolérances.
– Dans une démocratie, le seul qui sourit aux autres c'est le politique en quête de voix. Les autres ne peuvent s'offrir le luxe d'un sourire mutuel : tous sont rivaux de tous.
– L'information ne réfrène aucun mal. Elle multiplie au contraire les conséquences délétères des événements.
– On ne doit réclamer un privilège que pour des tiers.
– La liberté à laquelle aspire l'homme moderne n'est pas celle de l'homme libre, mais celle de l'esclave un jour de fête.
– Rien n'est plus facile que d'accuser l'histoire russe d'être responsable des péchés du marxisme. Le socialisme continue à être la philosophie de la faute des autres.
– Le “racisme” a fait dire autant de bêtises à ses ennemis qu'à ses partisans.
Il y en a au moins deux excellentes. Bonne idée, ces dimanches.
RépondreSupprimerVous auriez au moins pu nous indiquer lesquelles…
SupprimerTrop fort ce Davila ! "La machine sociale a besoin d'un peu d'injustice en guise de lubrifiant."
RépondreSupprimerJ'ouvre mon Courteline, et je lis : "... c'est pour nous être agréable et sur notre désir exprès qu'on nous met les tripes au soleil."
C'est vrai qu'avec du lubrifiant c'est beaucoup plus agréable.
Ce salon des aphorismes de Davila, une vraie trouvaille.
RépondreSupprimerVoire une légère drogue dominicale, une douce litanie...
On en a encore sous le pied…
SupprimerEt même celle de Philippe Muray…
RépondreSupprimer" Le “racisme” a fait dire autant de bêtises à ses ennemis qu'à ses partisans.
RépondreSupprimerFinalement: ce Davila, un gauchiste, comme tous les intellos.
Et moi qui croyais que le "lubrifiant" allait vous inspirer une de ces saillies proctologiques dont vous semblez avoir le secret...
SupprimerLa photographie est curieuse : on dirait un collage. (L'affreux radiateur éléctrique, au premier plan, semble le seul élément contemporain ajouté à une photographie des années 30...)
RépondreSupprimerVous noterez tout de même que le dit radiateur n'a pas l'air d'être un modèle tout récent…
SupprimerC'est pas un radiateur, c'est son ampli guitare.
RépondreSupprimerconfusion avec le tennisman andy Murray a moins que ce ne soit bill, l'acteur américain
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