"Samedi 4 juillet Sept heures et quart. – Anniversaire d'Adeline, 42 ans, qui sera ici dans deux semaines ; non : trois."
Bon, je taquine. C'est bien, comme d'habitude, et on a hâte de lire votre "paludes" pour repérer les petites erreurs de décor que vous aurez inévitablement laissé passer.
Est-ce que vous envisageriez la possibilité d'un prix de gros pour vos œuvres complètes, port gratuit, et mise à jour automatique au fur et à mesure des parutions ?
Si je comprends bien, votre projet de petit livre est en fait celui que vous nommez ensuite Pot-Bouille, qui est une sorte de suite à Paludes, c'est cela ? On sait qu'il ne s'agit pas des véritables noms mais avez vous expliqué la raison d'avoir choisi ces titres provisoires pour les désigner ? Paludes par référence à Gide ou dans le sens des marais ? A ce propos, connaissez vous bien Gide, je souhaite depuis un moment lire les Nourritures, mais je ne sais pas vraiment la nature des ces deux romans.
"j'ai tout de même été un peu surpris de n'avoir pas un seul commentaire concernant le petit extrait du mien que j'ai placé dans ce journal de mai.Cela dit, en dehors du désintérêt profond, il y a une autre explication envisageable : qu'il ne s'agisse nullement d'indifférence mais d'un silence gêné, tant ces quelques feuillets auraient été jugés consternants par l'aréopage."
Non... enfin, pas en ce qui me concerne. Cet extrait n'a rien d'extraordinaire, il n'est pas relu, comme vous le précisez, et vous découragez un peu d'avance les commentaires en précisant que si on croit que...on se trompera. Et puis, finalement, tant qu'à discuter d'un extrait, chose injugeable, on ne lit pas un roman extrait après extrait -et pour ce qui est de votre style, on le connait déjà- je crois que je préfère quand vous écrivez "façon billet" vos amours avec les mésanges. Vous n'allez pas laisser "pustuler" dans" De petits faits oubliés depuis longtemps revenaient pustuler à la surface de sa mémoire.", hein ? (si oui, regard sévère).
"j'ai tout de même été un peu surpris de n'avoir pas un seul commentaire concernant le petit extrait du mien que j'ai placé dans ce journal de mai"
Si je lis souvent des critiques de livres avant de les acheter, je suis incapable d'en lire des extraits ou des "bonnes feuilles" (expression qui signifie que les autres ne méritent pas le détour ?) ; il n'y a vraiment que les auteurs qui peuvent croire qu'on peut admirer un passage de roman extrait de son contexte (l'admirer pourquoi ? Pour sa virtuosité technique ?) , comme une bande-annonce d'un film !
En l'occurrence, cet extrait n'a été mis dans le journal que parce qu'il avait un rapport direct avec ce que je venais de vivre le matin même (ou la veille, je ne sais plus).
Après la publication de votre dernier journal, il me semble vous avoir laissé un commentaire comme quoi pour la première fois vous ne parliez pas de blog, pour la première fois. Je ne vais pas laisser le même cette fois mais, à plusieurs reprises, vous dites, cette fois, que votre journal est plus court que d'habitude. C'est peut-être ce qui manque vu qu'on vous connait, avant tout, comme blogueur et comme commentateur acerbe.
Vous devriez changer le titre de ce billet, qui est trop anxiogène : en le lisant, j'ai cru que, tous comptes faits, vous aviez mis Paludes à la poubelle. On ne provoque pas de telles émotions aux gens de mon âge.
Oui, mais je crois qu'on évite de le donner à des bouquins qui ont déjà battu des records de ventes, c'est pourquoi il vaut mieux le faire paraître peu de temps avant.
Pas forcément, non. L'Amant de la Duras, si je me souviens bien, avait déjà cartonné avant le prix. Et ce devait être la même chose pour Les Bienveillantes, ce roman raté au succès totalement incompréhensible.
ce roman raté au succès totalement incompréhensible C'est ça, prenez-nous pour des billes. Ou alors vous ignorez vraiment que Les Bienveillantes était une tentative de promouvoir la nouvelle doxa de la Shoah par balles. Heureusement ce gros nul de Jonathan Littel a truffé son bouquin de tant d'anachronismes qu'il a fallu mettre une sourdine.
J'ai beaucoup aimé ce passage du journal :
RépondreSupprimer"Samedi 4 juillet
Sept heures et quart. – Anniversaire d'Adeline, 42 ans, qui sera ici dans deux semaines ; non : trois."
Bon, je taquine. C'est bien, comme d'habitude, et on a hâte de lire votre "paludes" pour repérer les petites erreurs de décor que vous aurez inévitablement laissé passer.
Ce passage est évidemment le meilleur de la livraison : il ne m'étonne pas du tout que vous l'ayez noté.
SupprimerQuant aux bévues qui subsisteront dans Paludes, j'y suis à peu près résigné.
Est-ce que vous envisageriez la possibilité d'un prix de gros pour vos œuvres complètes, port gratuit, et mise à jour automatique au fur et à mesure des parutions ?
RépondreSupprimerEt un chausson aux pommes avec ça ?
SupprimerJ'ai eu peur pour vous, j'ai cru que vous n'aviez plus d'éditeur !
RépondreSupprimerAllons, allons, remettez-vous !
SupprimerSi je comprends bien, votre projet de petit livre est en fait celui que vous nommez ensuite Pot-Bouille, qui est une sorte de suite à Paludes, c'est cela ?
RépondreSupprimerOn sait qu'il ne s'agit pas des véritables noms mais avez vous expliqué la raison d'avoir choisi ces titres provisoires pour les désigner ? Paludes par référence à Gide ou dans le sens des marais ?
A ce propos, connaissez vous bien Gide, je souhaite depuis un moment lire les Nourritures, mais je ne sais pas vraiment la nature des ces deux romans.
Non, le "petit livre" c'est encore autre chose. Et Pot-Bouille, s'il voit jamais le jour, ne sera pas une suite de Paludes.
Supprimer"j'ai tout de même été un peu surpris de n'avoir pas un seul commentaire concernant le petit extrait du mien que j'ai placé dans ce journal de mai.Cela dit, en dehors du désintérêt profond, il y a une autre explication envisageable : qu'il ne s'agisse nullement d'indifférence mais d'un silence gêné, tant ces quelques feuillets auraient été jugés consternants par l'aréopage."
RépondreSupprimerNon... enfin, pas en ce qui me concerne. Cet extrait n'a rien d'extraordinaire, il n'est pas relu, comme vous le précisez, et vous découragez un peu d'avance les commentaires en précisant que si on croit que...on se trompera. Et puis, finalement, tant qu'à discuter d'un extrait, chose injugeable, on ne lit pas un roman extrait après extrait -et pour ce qui est de votre style, on le connait déjà- je crois que je préfère quand vous écrivez "façon billet" vos amours avec les mésanges. Vous n'allez pas laisser "pustuler" dans" De petits faits oubliés depuis longtemps revenaient pustuler à la surface de sa mémoire.", hein ? (si oui, regard sévère).
Est-ce que j'ai enlevé "pustuler" ? J'en ai ôté tellement que je ne sais plus, du coup…
SupprimerAu fait, n'oubliez pas d'aller commenter le dernier billet de mémère. Je me sens seul.
SupprimerAvec mon pseudonyme je me dois de protester : la Grèce, terre plutôt aride, nous quand même légué la plus belle des civilisations.
RépondreSupprimerAride aujourd'hui, mais à l'époque il est possible que le climat ait été légèrement différent puisqu'on parlait des champs de blé de Sicile...
SupprimerL'Afrique du Nord était le grenier à blé de l'Antiquité, aussi.
SupprimerChu pas une balance…
RépondreSupprimer"j'ai tout de même été un peu surpris de n'avoir pas un seul commentaire concernant le petit extrait du mien que j'ai placé dans ce journal de mai"
RépondreSupprimerSi je lis souvent des critiques de livres avant de les acheter, je suis incapable d'en lire des extraits ou des "bonnes feuilles" (expression qui signifie que les autres ne méritent pas le détour ?) ; il n'y a vraiment que les auteurs qui peuvent croire qu'on peut admirer un passage de roman extrait de son contexte (l'admirer pourquoi ? Pour sa virtuosité technique ?) , comme une bande-annonce d'un film !
En l'occurrence, cet extrait n'a été mis dans le journal que parce qu'il avait un rapport direct avec ce que je venais de vivre le matin même (ou la veille, je ne sais plus).
SupprimerAprès la publication de votre dernier journal, il me semble vous avoir laissé un commentaire comme quoi pour la première fois vous ne parliez pas de blog, pour la première fois. Je ne vais pas laisser le même cette fois mais, à plusieurs reprises, vous dites, cette fois, que votre journal est plus court que d'habitude. C'est peut-être ce qui manque vu qu'on vous connait, avant tout, comme blogueur et comme commentateur acerbe.
RépondreSupprimerBurp.
Je dois avouer que les blogs m'ennuient de plus en plus. Et puis, reconnaissez qu'en juillet, ce n'est pas la période où ils sont le plus actif…
SupprimerJustement. Il fait en profiter. Il reste Gdc et Parrillo. (je ne compte pas Suzanne par pitié)
SupprimerJaloux ! Minus blogeus !
SupprimerAllez donc chez moi, il y a du frais, avec plein de glaçons et des pailles...
RépondreSupprimerFrais, au sens de frissonner d'une délicieuse terreur imaginaire...
SupprimerVous devriez changer le titre de ce billet, qui est trop anxiogène : en le lisant, j'ai cru que, tous comptes faits, vous aviez mis Paludes à la poubelle.
RépondreSupprimerOn ne provoque pas de telles émotions aux gens de mon âge.
Paludes à la poubelle ? Manquerait plus que ça !
SupprimerC'est quand même bête de louper le Goncourt parce que vous vous y êtes mis trois mois trop tard.
SupprimerJe vous signale qu'il y a un Goncourt chaque année…
SupprimerOui, mais je crois qu'on évite de le donner à des bouquins qui ont déjà battu des records de ventes, c'est pourquoi il vaut mieux le faire paraître peu de temps avant.
SupprimerPas forcément, non. L'Amant de la Duras, si je me souviens bien, avait déjà cartonné avant le prix. Et ce devait être la même chose pour Les Bienveillantes, ce roman raté au succès totalement incompréhensible.
Supprimerce roman raté au succès totalement incompréhensible
SupprimerC'est ça, prenez-nous pour des billes. Ou alors vous ignorez vraiment que Les Bienveillantes était une tentative de promouvoir la nouvelle doxa de la Shoah par balles.
Heureusement ce gros nul de Jonathan Littel a truffé son bouquin de tant d'anachronismes qu'il a fallu mettre une sourdine.
C'est pour bientôt, mon chausson aux pommes, ou bien ?
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