À Jean S.
Un vieil ami, Charentais d'adoption et dédicataire de ce court billet, m'a fait parvenir une “brève” publiée par la Charente libre le 20 mai dernier. On y apprend la triste conséquence d'un vrai drame de l'amour… ou de la malchance, c'est selon.
Au sein d'un ménage comme-les-autres (entendez : homosexuel), la discussion s'étant quelque peu échauffée, Papa n°1 aurait tenté d'y mettre fin en tranchant le cou et la carotide de Papa n°2, un jeune homme de 22 ans, mort peu après son arrivée à l'hôpital de Poitiers. Transporté, lui, à la maison d'arrêt d'Angoulême, Papa n°1 a bien entendu été mis en examen pour “tentative d'homicide”. Pour lui, tout ça est de la faute à pas de chance, Papa n°2 ayant, au cours de leur virile empoignade, trouvé malin de tomber gorge la première sur un tesson de verre qui se trouvait là.
Ce qui a fortement interpelé mon ami Jean, c'est cet emploi du terme passe-partout et non genré d'“homicide”. Et il a mille fois raison, bien sûr ! À l'heure où fleurit, croît et prolifère le si bien venu “féminicide”, il serait tout à fait injuste, discriminant, stigmatisant, que les hommes homos (les zomomos…) n'aient pas droit eux aussi à leur petit vocable privé, dès lors qu'ils décident de s'étriper.
Mon charentais ami propose donc : homoïcide. Je lui trouve assez belle allure, et propre à donner un certain lustre, dorénavant, aux massacres gayment conjugaux. J'ai cherché si on pouvait trouver mieux… et n'ai rien trouvé de satisfaisant. Gayïcide est imprononçable, bougricide fait trop vieillot et risquerait de n'être point compris des masses. Quant à fioticide, il sent vraiment trop le soufre, de même que tafiolicide. Donc, souhaitons longue et heureuse vie à homoïcide !
Néanmoins, quand il leur prendra l'envie de se foutre sur la gueule, que les papas n°1 et les papas n°2 fassent attention aux tessons qui traînent.
Je préfère "pédalicide" qui est plus à la portée des masses surtout depuis qu'elles se sont mises à la bicyclette !
RépondreSupprimerAutre avantage : suppression du tréma qui est sans doute dérangeant pour tout un chacun qui n'en maîtrise pas l'usage.
J'ai peur que votre pédalicide ne vous vaille le tribunal, s'il tombe en des oreilles hostiles…
SupprimerOn vous sent jubilatoire sur ce coup là. Ça va vous faire au moins votre journée.
RépondreSupprimerPas plus vu que, dans le domaine de la démence sociétale, si riche, si fécond, une cocasserie a tôt fait que chasser la précédente.
SupprimerDelajacquettequiflotticide
RépondreSupprimer(E.Arié, EA les prochaines fois )
Un peu longuet, peut-être ?
SupprimerDans les bistros, on peut parler de pédéïcides ?
RépondreSupprimerOui, mais seulement après dix heures du soir, et à condition de respecter les si mal nommés "gestes barrières".
SupprimerC'est quand même très intéressant de constater à quel point, à l'qpproche de la mort, on perćoit facilement ce que notre époque laissera de ridicule pour les siècles à venir! C"est in peu comme si les bonnes intentions abolissaient toute capacité de réflexion ( avez-vous remarqué , par exemple, l'abandon si rapide par Hamon, Sarkofrance et ses sarkofranciens de l'écriture inclusive, qu'ils avaient adoptée avec tant d'enthousiasme à son zpparition ?)
RépondreSupprimerEA
C'est normal (pour l'écriture guignolesque), dans la mesure où elle est très contraignante à manier. En plus de voler en éclats lors du moindre passage à l'oral.
SupprimerOui: mais c'était tellement prévisible, tellement évident! Comment des gens comme Hamon ou Juan ne s'en sont-ils pas aperçus tout de suite ?
SupprimerEA
Le premier par démagogie, le second par bêtise.
SupprimerLe dernier billet hebdomadaire de Sarkofrance dépasse la bêtise et est franchement ignoble : il rend Macron responsable des 28 000 morts de Covid-18 en France. Juan n'est pas bête, mais il cherche à ne s'adresser qu'aux imbéciles, après avoir éliminé de ses commentateurs tous ceux qui pourraient les amener à réfléchir.
SupprimerEA
Ce qui m'étonne, moi, c'est que vous en soyez surpris…
SupprimerIl y a encore des choses qui m'indignent
SupprimerEA
Pour ce qui est de l'écriture inclusive, ne l'enterrez pas si vite. Le billet de Bock-Côté dans le Figaro du 29 mai en dit long sur les ravages qu'elle cause au Québec. Les progressistes ne renonceront jamais à faire d'une langue un galimatias, si cela sert l'avènement du meilleur des mondes.
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