Je sais bien qu'après vous avoir habitués à Scarlett Johansson ou Neve Campbell, la solution de continuité iconographique est rude, voire cruelle - mais je la crois nécessaire. L'espèce de Bouddha fedayinisé qui se pavane ci-dessus et dont la mine patibulaire contredit violemment la position papelarde des mains, se trouve dos à sa maison de Beaulieu-sur-Loire (Loiret) et face au jardin y attenant. Nous sommes en 1993, peut-être 94 (je vois ça à la taille modeste du rosier, futur grimpant, et à l'absence d'arbustes destinés à masquer la cuve à gaz). La maison sera vendue sur un coup de tête absurde, à l'été 1996 : le barbudo et son Irremplaçable regagneront alors la Capitale, après un détour de trois mois par les Ardennes, d'une absurdité encore plus flagrante...Nous retrouvons notre sympathique et néanmoins obèse héros en 1997, dans le salon de la maison que l'Irremplaçable et lui louent à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Elle (la maison) fait partie d'une "enclave pavillonnaire" occupée majoritairement par des juifs sépharades aisés, au sein d'une commune peuplée essentiellement d'Arabes pauvres - c'est dire si on dort tranquille.
Pour l'Écrivain en bâtiment, c'est une période d'activité culminante. Travaillant à plein temps au journal, avec fonction - sinon titre - de rédacteur en chef adjoint, il écrit en plus quatre Brigade mondaine l'an et vient de lancer une nouvelle collection appelée L'Empire des sectes - et appelée également à disparaître -, dont il doit (et a commencé de) produire cinq titres annuels. On comprend, dès lors, qu'il boive comme quatre et se soit mis au cigare.
Le 31 décembre de cette même année, le polygraphe compulsif démissionnera du journal, prendra l'Irremplaçable sous son bras pour se retirer dans l'Orne, comme il a déjà été dit par ailleurs, avant de se faire réembaucher trois ans plus tard, avec une cohérence sans faille et un sens du Destin qui force l'admiration.
Le seul véritable élément de satisfaction, pour ne pas dire de fierté, qu'éprouve l'impétrant en redécouvrant cette seconde photo est que, depuis qu'elle a été prise, il a perdu une douzaine de kilos. Ce qui n'a pas fait de tort.
Pour l'Écrivain en bâtiment, c'est une période d'activité culminante. Travaillant à plein temps au journal, avec fonction - sinon titre - de rédacteur en chef adjoint, il écrit en plus quatre Brigade mondaine l'an et vient de lancer une nouvelle collection appelée L'Empire des sectes - et appelée également à disparaître -, dont il doit (et a commencé de) produire cinq titres annuels. On comprend, dès lors, qu'il boive comme quatre et se soit mis au cigare.
Le 31 décembre de cette même année, le polygraphe compulsif démissionnera du journal, prendra l'Irremplaçable sous son bras pour se retirer dans l'Orne, comme il a déjà été dit par ailleurs, avant de se faire réembaucher trois ans plus tard, avec une cohérence sans faille et un sens du Destin qui force l'admiration.
Le seul véritable élément de satisfaction, pour ne pas dire de fierté, qu'éprouve l'impétrant en redécouvrant cette seconde photo est que, depuis qu'elle a été prise, il a perdu une douzaine de kilos. Ce qui n'a pas fait de tort.
Didier, je vous trouve très sexy en noir et blanc !
RépondreSupprimerAnange, vous avez des goûts très bizarres ! Vous avez déjà envisagé une petite thérapie comportementale, hmm ?
RépondreSupprimerAttention ! pas de discrimination raciale ...
RépondreSupprimerMoi, c'est le liséré du fauteuil qui me transporte.
RépondreSupprimerDes bizettes
Wouaou les lunettes nicolesques et les bretelles ! Tout un programme !
RépondreSupprimerBen oui, c'est ce que je me disais en voyant les photos : de quoi se plaint-il, il a beaucoup maigri !
RépondreSupprimerC'est pas à moi que ça arriverait, tiens ! ... enfin à part quand j'ai accouché, quoi !
@ Manue : mais voyons : moi aussi, j'ai accouché entretemps, qu'est-ce que vous croyez ?
RépondreSupprimerD'une souris ?
RépondreSupprimerCa fait penser aux douze travaux d'Hercule toutes ces belles images !
RépondreSupprimerVous aimez les peplums, jeune homme ?
On peine à voir les muscles finement ciselés.
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