Je me permets de vous signaler, sur le blog d'Ygor Yanka, un beau texte consacré à Julien Gracq, par lequel il rejoint ce que j'aurais souhaité plus ou moins en dire moi-même. Mais il le fait infiniment mieux que je n'aurais su. Donc, je ne vois pas pourquoi je me fatiguerais....
Infiniment mieux, infiniment mieux... c'est vous qui le dites. Je vous remercie de votre appréciation, mais je n'ai fait qu'essayer d'exprimer le plus clairement possible, le plus justement possible, ce que m'inspire Julien Gracq. Le défi pour moi était d'en écrire sur un écrivain envers qui j'éprouve des sentiments contradictoires : Gracq m'agace autant que je l'admire. Il a tout pour me taper sur les nerfs, et tout pour me séduire. In fine, je crois que je le respecte beaucoup. Vous savez, je suis très « famille » s'agissant des écrivains. Et perdre son quasi arrière-grand-père, c'est malgré tout un deuil. Je ne vous promets pas de porter le crêpe quand Sollers nous quittera, dût-il franchir le siècle de vie. Mais bon, comme je serais alors moi-même un vieux débris sans nul doute sentimental comme un veau...
RépondreSupprimerJ'ai apprécié votre article monsieur yanka, je préfère le dire ici car je ne me sens pas à ma place chez vous... (un reste d'humilité que voulez-vous!)
RépondreSupprimerJe ne connais Gracq que très superficiellement à travers ses essais critiques (des extraits de ses essais plutôt). J'ajoute dnc la "littérature à l'estomac" dans la liste de mes prochaines victimes. (j'imagine que ca vole un poil plus haut que "la littérature sans estomac" de Jourde qui m'avait cependant bien amusé tout en me permettant de prendre connaissance avec la distance hygiénique nécessaire des lettreux télévisuels du temps... ;)
Salutations,
Tanguy
@ Ygor, c'est bien ainsi que j'avais compris votre message, et ce pourquoi j'étais entièrement en accord avec lui. Pour le jour de Sollers, on ira se bouffer des beans au sirop d'érable, avec des saucisses et un oeuf sur le plat, histoire de surmonter notre deuil...
RépondreSupprimer@ Tang : moi aussi, le Jourde m'a amusé, mais le petit livre de Gracq vole en effet une stratosphère plus haut.
On ira voir un spectacle de Jérôme Savary quand Sollers clamsera, cela permettra de nous rappeller le nez rouge de notre clown télé-littéraire favori !
RépondreSupprimerJe n'ai appris la mort de Julien Gracq qu'il y a trois jours, ce qui m'a bouleversé... S'il avait eu la bonne idée de mourir en faisant de la spéléo, les médias en auraient parlé...
RépondreSupprimerOui à 97 ans faire de la spéléo, une performance sans aucun doute ! Ou si seulement il était mort en allant rechercher des petits nègres avec l'Arche de Zoé !
RépondreSupprimer... ou en cassant ses Ray-bans à Louxor...
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