Il y avait longtemps que je n'avais lu quelque chose d'aussi involontairement cocasse que ces 30 ans de dîners en ville de Gabriel-Louis Pringué, dont Revel puis Galtier-Boissière m'avaient successivement donné l'envie.
L'admiration naïve, pour ne pas dire “simple”, qu'il porte à tout ce
qui est du “gratin”, sans le moindre discernement, ni le plus léger
doute, les hyperboles alambiquées que lui inspire sa vénération pour
cette noblesse par qui il n'en revient pas d'être reçu, tout cela donne
une puissance comique dévastatrice à son livre. Il est si outré en sa
latrie, si émerveillé devant des “mots” d'une consternante platitude,
que l'on finirait par croire que son but secret était en réalité de
déconsidérer ce Faubourg Saint-Germain qu'il livre en pâture à notre
esprit un tantinet plus critique que le sien. Je me réjouis déjà du
billet plus approfondi que je compte lui consacrer d'ici un jour ou
deux.
Alors on va attendre le prochain billet pour commenter, parce que là, à part de dire qu'il semble résolument cul-cul-la-praline, je ne vois pas.
RépondreSupprimerCucul la praline me semble assez juste.
SupprimerPour ce qui est de celui-ci, j'ai à peine atteint la moitié. D'une manière générale, cela tient peut-être au nombre d'heures que nous consacrons à nos lectures quotidiennes respectives. Enfin, je n'en sais rien, à vrai dire.
RépondreSupprimerLe Proust du pauvre ?
RépondreSupprimerL'anti-Proust, plutôt.
SupprimerBah il ne fait rien d'autre !
RépondreSupprimerPff !
RépondreSupprimerQuand il vous faut ingurgiter 3 livres pour pondre un article 3j après sur un sujet dont vous ne saviez rien, c'est une excellente formation à la lecture rapide.
RépondreSupprimerHors sujet (quoi que) : votre lien vers Constantin Copronyme illumine votre blogroll. Bien à vous.
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