J'ai commencé, hier, une chronique que j'avais pompeusement intitulée : Journaux d'Occupation ou la tentation trilogale. Il s'agissait, dans mon esprit brumeux, pour ne pas dire smoguifère, de comparer trois gros volumes, relus récemment ou en cours de lecture, d'analyser plus ou moins ce qui les rapprochait tantôt et tantôt les différenciait :
– Journal, 1940 – 1950 de Jean Galtier-Boissière (Quai Voltaire),
– Journal, 1940 – 1945 de Maurice Garçon (Les Belles Lettres),
– Déposition, journal 1940 – 1944 de Léon Werth (Viviane Hamy).
J'ai dû écrire une douzaine de lignes avant de m'apercevoir que ma mayonnaise refusait de prendre, que je me retrouvais en quelque sorte englué dans un in girum imus nocte de fort mauvais aloi et dont je ne parviendrais probablement pas à sortir.
Donc, j'abandonne.
C'est dommage pour vous, parce qu'il y avait vraiment des choses à dire.
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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.