C'est elle qui m'a dévoilé le truc, Nefisa-ma-nièce, quand elle est elle est venue à la maison. Elle a été parfaitement abrupte : « Tonton, à chaque fois que tu termines un Brigade mondaine, tu rentres dans le lard d'un blogueur ou d'une blogueuse. » Je ne m'étais jamais rendu compte de cela. Du reste, il est possible que ce ne soit pas vrai : après tout, ma nièce est encore une petite fille (plus intelligente que la plupart d'entre vous, et même d'une seule main, mais enfin plus jeune). Néanmoins, elle a trouvé cela : dès que son oncle termine un bouquin, il rentre dans le lard d'un connard ou d'une connasse – plus souvent d'une connasse, si j'en juge par moi-même. Mais Nefisa se trompe parfois, il m'arrive de me foutre absolument de toutes ces choses.
Là, par exemple, je serais censé m'énerver contre la grosse Irène Delse. (Je ne se sais pas si elle est grosse, en plus je m'en fous, c'est juste histoire de dire.) Parce que la grosse en question a décidé de me sortir du formol. On ne sait pas trop pourquoi, mais elle a décidé que Didier Goux va être son ennemi personnel. C'est faux, évidemment : tout le monde se fout de Mme Delse. Mais elle a décidé que je devais être une immonde raclure raciste, elle y tient, elle le veut, je dois évidemment être raciste, puisqu'elle-même est une sorte de libellule progressiste, laquelle me reproche d'avoir une vision binaire du monde.
Moi, je me souviens, il y a quelques semaines, cette même grosse idiote, elle disait... elle disait quoi ? Ceci : elle vit dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Et elle elle n'a jamais vu ces hordes de musulmans s'agenouiller dans les les rues Machin et Trucmuche.
Non, non, la Delse, elle ne les a jamais vus, les muzz, jamais, elle avait tout le temps les yeux tournés vers ailleurs. D'ailleurs, elle s'en fout. Quoi ? ses enfants ? Ouarf ! Ils ne les verront pas non plus, on nes a éduqués pour ça. À moins que...
T'as vu, Nef : je peux quand je veux être très méchant, très mesquin, très tout ça, comme tu dis. Et surtout, même sans BM, n'en avoir rien à foutre de ces retraitées mollassonnes, presque mortes, ces grosses merdes dont tu n'as pas idée, ces bonnes femmes de ma génération qui savent très bien que personne ne les regarde ni les écoute, et qui, du coup, s'évadent du côté de... de quoi ? Ah si : ces crétins en treillis, sud-américains, les sous-commandant Machin.
Vous ne faites pas dans la dentelle !
RépondreSupprimerPour ma part, je pense que cela va plus loin et que les xénophobes, racistes et autres réacs «identitaires» ont une vision du monde binaire, du type bien-contre-mal, qui fonctionne de façon similaire à celle des fanatiques religieux. La seule différence est dans la façon dont ils découpent l’humanité en «bons» et «méchants».
RépondreSupprimerC'est totalement con ce qu'elle écrit là.
Je ne me sens ni raciste ni xénophobe. Je n'ai pas peur de l'étranger, mieux: il m'arrive d'en trouver de sympathiques, d'aimables à en faire des amis. Et je n'ai pas la prétention d'être dans le camp des bons contre celui des méchants.
De plus j'ai bien conscience que le village global est une réalité. Est-ce une raison pour brader, solder, notre citoyenneté notre histoire et notre culture? La liberté de circulation des hommes et des biens oui. La nationalité offerte à tous non.
Ah et puis s'ils veulent en bouffer de l'Islam qu'ils en bouffent tous ces cons! Ils ne méritent même pas notre contradiction.
Je crois que vous l'aviez déjà bien rossée, cette dame, il y a un an ou deux.
RépondreSupprimerUn besoin de publicité pour que vos lecteurs aillent sur son site ? Toutes ces phrases ressassées à n 'en plus finir sur la supposée .... phobie ! Pitié !
J'aurai pas dû te le dire, constater à plusieurs reprise et en faire état plus tard. Là, tu le fais EXPRES (en plus t'écris pas con(n)ard deux fois pareil, je suis perdue moi.
RépondreSupprimerMais c'est gentil de me dédier un billet d'insultes, je suis touchée. :)
Quand je lis ce blog (Lyonnitude), celui de votre Irène, les commentaires aussi parfois, je trouve qu'il y a chez nos concitoyens une forme de résignation, d'acceptation, qui frise la vilenie.
RépondreSupprimerIl n'y a que dans un pays post-chrétien où l'on puisse être à ce point à genoux.
les engueulades entre auteurs !
RépondreSupprimer"et qui, du coup, s'évadent du côté de... de quoi ?"
RépondreSupprimerDu côté des jeunes migrants afghans et pakistanais qui campent, qu'elles nourrissent et accueillent, voire adoptent, parfois épousent. Les bénévoles des assocs d'aide aux beaux jeunes migrants qui en veulent, ce sont elles et eux (parce qu'il y a des hommes aussi).
Et vlan, un excellent billet "Panzer". Mais dites moi, où donc trouverons-nous une burka assez ample pour cacher l'objet du billet ?
RépondreSupprimerCe n'est pas méchant d'écrire à propos de "la grosse Irène Delse" qu'elle est une femme de votre génération "que personne n'a envie de sauter", c'est très con, et même très dégueulasse, encore qu'être gros et ne jamais être sauté(e) ne sont pas du tout dégradants.
RépondreSupprimerQuant à Didier Goux "raclure raciste", là dessus, foi de lecteur, ma religion est faite : c'est absolument faux. Mais bon, autant pisser dans un violon, ce qui est hors de question dans la mesure où cet instrument, pour moi, peut toucher au sacré - tout dépend de la musique qui en émane.
En fait, je m'en tape absolument : ce billet était juste fait pour, donner raison à Nefisa. Et elle a raison : j'ai dû me forcer...
RépondreSupprimerJe n'aime pas trop quand vous êtes si gentil.
RépondreSupprimer"Et elle a raison : j'ai dû me forcer..."
RépondreSupprimerVous vieillissez, là!
Haha ! Gagnant hors catégorie: Georges! Quand est ce que vous vous produisez en public , cher ami? Ça me botterait une rencontre In- vivo!!
RépondreSupprimerSi elle avait vingt ans de moins,la taille menue, les seins impertinents, vous la trouveriez moins conne? Ce n'est pas la question, je m'en fous, dit votre billet. Pourquoi dites-vous d'elle que personne n'en veut? Parce que vous, vous n'en voudriez pas ? Elle est grosse, oui, et alors? ça me rappelle toutes les méchancetés qu'on a pu dire sur ces grosses dondons de Colette ou Duras, dont toujours on a voulu.
RépondreSupprimerMais enfin, Suzanne, j'en sais rien, moi, si elle est grosse ou maigre, jeune ou vieille : j'l'ai jamais vue ! C'était juste pour le plaisir d'être désagréable et de donner raison à Nefisa.
RépondreSupprimer"Ça me botterait une rencontre In- vivo!!"
RépondreSupprimerC'est plus facile que post-mortem, c'est sûr !
Didier: allons, elle montre sa photo, et n'importe quel clic...
RépondreSupprimerQuelques billets plus tôt, j'ai mis un extrait d'irène Delse dans un commentaire sur votre blog. Je pense qu'elle, ou Céleste, sont des papillons de nuit de l'islam. Fascinées au point de nier le plus bêtement possible le danger de l'islamisme quand il est à leur porte. Le plus bêtement, c'est à dire ne pas vouloir voir, et c'est ce qui nous énerve tant vous et moi. J'aimerais beaucoup, pour ma part, trouver un terrain d'entente entre opposants à l'islamisme. Ceux qui sympathisent avec l'islam, qui ont la tentation d'un système où tout est réglementé, codifié, où il n'y a pas de place pour autre chose que la parole et la loi de Dieu et qui le disent franchement me mettent moins mal à l'aise que ceux qui disent "la burqa, où ça la burqa? C'est juste une fille qui veut provoquer sa mère et cacher ses rondeurs. Des gens qui prient dans la rue ? J'habite dans le quartier et je n'en ai jamais vu, et s'il y en a, c'est sans doute pour lutter contre le prosélytisme protestant qui fait rage dans le coin, un polygame salafiste à Nantes ? un français comme les autres qui vit un polyamour et qu'on embête parce qu'il est basané . Irène Delse a écrit ça dans son ancien blog et dans le nouveau. C'est de la burqa idéologique avec du sombre dessous.
Non, l'individu Didier Goux n'est pas raciste. Il est anti anti-raciste, nuance.
RépondreSupprimerA la lecture de cet article, nous pourrions cependant supposer qu'en réalité il s'en fout ; Nous nous réserveront le droit de n'en rien croire.
« j'en sais rien, moi, si elle est grosse ou maigre, jeune ou vieille »
RépondreSupprimerSi, je vous assure, elle est vieille, grosse, moche, inbaisable, bête, sans humour. Je le tiens de source dure.
Comme ta mère à son âge, Georges?
RépondreSupprimerPurée, en voilà une façon de s'en prendre à quelqu'un.
RépondreSupprimerInternet poubelle.
Non, Suzanne, comme toi.
RépondreSupprimerGeorges: bah, je me demande pourquoi je perds du temps à te répondre. Tu me dégoutes et tu m'attristes.Tu te sens mieux quand tu as dit des choses comme ça ? ça te défripe le ventre, tu te sens mâle, baiseur et baisable ? ça fait bander ton coeur catholique apostolique et romain? Eh ben, ils sont beaux, les chevaliers de la France éternelle., de la civilisation en péril. Vieux mateur de petites culottes, va. Pauvre homme.
RépondreSupprimerSa-cra-ment ! C'est ordinaire rare par ici... Mais c'est vrai que je ne suis pas une intello.
RépondreSupprimerBise à Catherine qui me manque :)
« Bise à Catherine qui me manque :) »
RépondreSupprimerEt moi, j'sens l'pâté ? J'ai vendu du beurre hallal aux muzz pendant la guerre ?
Incroyable, la Suzon, incroyable. Une bêtise pareille, ça devrait s'étudier à la faculté. Et ce ton si moral, cette tranquillité dans le jugement, tellement uniques, tellement fins et perspicaces.
RépondreSupprimer« Vieux mateur de petites culottes », hein, ça c'est envoyé dis-donc ! Penses-tu que je doive aller en enfer, Suzon ? « Même pas » va répondre la bonne Suzon, croyant que Georges ne mérite "même pas" l'enfer, que c'est trop d'honneur à lui faire. Non, au mitard, avec la racaille de mon espèce, ça suffira à calmer les angoisses de Suzon-La-Bombe, pour un temps, car des Georges, malheureusement pour Suzon-La-Blogueuse, il y en a d'autres, tout plein, qui n'attendent que des Suzon-Pain-Bénit pour sortir du bois.
Ah, Suzon-Du-Saint-Esprit, Suzon-Dans-Mes-Jupes, quelle bénédiction que de vous avoir rencontrés, toi et ton esprit acéré comme le ballon de Guebwiller.
"ton esprit acéré comme le ballon de Guebwiller."
RépondreSupprimerMordelol ! Excellent, merci,j'ai éclaté de rire.
Oh, non, je ne veux pas vous envoyer en enfer. Je regrette, pour les petites culottes. Je repense à une ou deux photos que j'ai vues sur votre blog, et que j'ai trouvées jolies et érotiques, la tension du coton blanc dont on voit le maillage et la douceur de la cuisse rose, tout ça.
Ah, ces vieux beaux très "monde d'autrefois", trousseurs de soubrettes si on est dans la haute ou "grosses têtes et leurs interminables blagues de cul" si on est populo. Et vous, dans la mare d'Internet, comme vous êtes bien, comme vous vous la pétez, et comme vous êtes méchant! Et qund vous aurez dit d'une femme qu'elle est mal baisée, vieille et laide, vous aurez dit quoi ? Vous serez content si vous avez fait pleurer quelqu'un ?
Et oui, je suis une mère lamorale, tassée dans ses neuf jupons de vertu. Je m'emmerde rien qu'à me relire, mais je ne vais plus te contrarier, je te laisse la place de parking, le haut du pavé, j'te cause pu, enfin, j'essaie.
(Merci qui ? Merci Georges)
Suzette mon âme, je ne perdrai pas mon temps à essayer de t'expliquer :
RépondreSupprimer« et comme vous êtes méchant! Et qund vous aurez dit d'une femme qu'elle est mal baisée, vieille et laide, vous aurez dit quoi ? Vous serez content si vous avez fait pleurer quelqu'un ? »
que tu n'as rien compris depuis le début, car je crois que c'est réellement impossible.
Didier je vous croyais en train de bosser à la sueur de vos vieux chaussons. Je ne voulais point vous distraire. Mais bon, voilà pour vous, une douce bise brise sentant bon la mer de la Baie des Chaleurs remontant sur la Vallée de la Matapédia accompagnée de gros poutoux pour aller se fracasser en Normandie sur votre joue de vieil ours maléché. Content le tonton ? :) x0x
RépondreSupprimerSuzanna,
RépondreSupprimerenvoyez votre string sur la figure de Georges et n'en parlons plus !
Vie : ça passe pour cette fois...
RépondreSupprimerEmma : ils sont tout de même assez amusants, tous les deux, non ?
Suzanne en string ? Pitié, mon cœur est fragile.
RépondreSupprimerDans cette histoire, personne ne se demande si Georges, lui, est baisable.
RépondreSupprimerEh non mon Dodo, Georges n'est pas baisable, il baise. Je sais, ce n'est pas très politiquement correct mais c'est comme ça.
RépondreSupprimerEt ya la Marine qui se marre ^^.
RépondreSupprimerFaut s'le faire, Georges, hein Suzanne!