Je me demande si je n'ai pas déjà raconté l'une ou l'autre de ces anecdotes ; si c'est le cas, Maître Chieuvrou, qui est à la mémoire vive ce que Stradivarius est à la piscine gonflable, nous le dira sans doute.
La première de ces deux rencontres ratées s'est produite en 1980 – de cela je suis sûr car elle a eu lieu durant la seule période de chômage qu'a traversée ma laborieuse existence. À cette époque oisive, j'avais pour coutume de me lever vers midi, puis, douche prise, d'aller du treizième arrondissement jusqu'au premier ; plus précisément jusqu'à la rue Hérold où mon ami vietnamien Bernard tenait table ouverte mais payante à l'enseigne du Big Buddah. J'y arrivais vers deux heures, attendais patiemment la fin du service en sirotant au comptoir quelques boissons anisées, puis déjeunais généralement en tête à tête avec le taulier.
Un jour, débarquant, je le trouve en grande conversation avec deux jeunes hommes, tous trois s'exprimant dans la langue de Margaret Thatcher. Bernard m'annonce que nous allons déjeuner avec Marc et son ami, dont j'ai oublié le prénom. Bien que la chose ne me sourie guère, ne comprenant à peu près rien à l'anglais, j'accepte – au moins pour ne pas déjeuner seul comme un con. De fait, je ne participerai que fort peu à la conversation, les deux Outre-Manchots ne cassant pas une broquille de franzose. Comme j'avais deux ou trois bricoles à faire ce jour-là, j'ai argué d'icelles pour m'esquiver au moment du café.
C'est en revenant pour l'apéritif du soir au Big Buddah que j'ai appris, par Bernard, que j'avais déjeuné avec Marc Knopfler, le chanteur et leader de Dire Straits, groupe dont le nom me disait bien quelque chose, en effet, mais dont j'aurais été incapable de citer un titre ou d'identifier la moindre mélodie. Ils s'étaient connus quelques années plus tôt, en Angleterre, à l'époque où le groupe n'existait pas encore ; et, depuis, lorsqu'il venait à Paris, Knopfler passait dire un petit bonjour et casser une graine au Big Buddah.
Ma deuxième rencontre ratée a eu lieu quelques années plus tard, entre 1986 et 1989. Nous étions quatre ou cinq amis (dont le même Bernard) qui sortions vers six heures du matin d'une boîte de nuit de la rue Montmartre : inutile, je pense, de préciser dans quel état. La boîte en question s'appelait le Néo-japonesque et présentait la particularité de faire bar-discothèque au sous-sol et restaurant japonais au rez-de-chaussée. La partie restaurant avait été placée sous la responsabilité d'un Hongrois cultivé, volubile et acerbe, qui faisait profession d'un très solide mépris à l'endroit de la nourriture qu'il servait.
Bref, émergeant de ce coupe-gorge au grand soleil (la scène se déroule en été), et saisis par cette faim soudaine et impérieuse qui afflige souvent les ivrognes en bout de piste, nous décidons d'aller grignoter un petit quelque chose chez Vattier, l'un de ces restaurants de bordure de Halles ouverts en continu, qui n'existe plus aujourd'hui. En chemin nous croisons un autre groupe de quatre ou cinq attardés de la nuit, dont l'un, client du Big Buddah, connaissait donc Bernard. Nous opérons notre jonction et c'est un gang d'une dizaine de zombis avinés qui s'écroule à la terrasse de Vattier. La plupart opte pour des fruits de mer, je me rabats quant à moi sur un très-chrétien petit salé aux lentilles. Il faudrait un chapitre entier pour décrire la stupeur incrédule des travailleurs qui, débouchant du métro Les Halles, pas réveillés, l'âme nauséeuse, laissent tomber leurs yeux sur mon petit salé et sur les bouteilles de vins blanc et rouge destinées à faire glisser le tout.
À la réflexion, il est possible que leurs regards aient eu davantage pour objet la fille blonde qui, par hasard, s'était retrouvée assise à ma droite, et à qui je crois bien n'avoir pas adressé la parole de tout cet étrange repas, ni même sans doute le moindre coup d'œil. Ce n'est que quelques jours plus tard que Bernard m'a informé – en se foutant copieusement de ma gueule pour ne l'avoir pas reconnue – qu'il s'agissait de Pauline Lafont. On a toujours tort de boire autant qu'on le fait.
La première de ces deux rencontres ratées s'est produite en 1980 – de cela je suis sûr car elle a eu lieu durant la seule période de chômage qu'a traversée ma laborieuse existence. À cette époque oisive, j'avais pour coutume de me lever vers midi, puis, douche prise, d'aller du treizième arrondissement jusqu'au premier ; plus précisément jusqu'à la rue Hérold où mon ami vietnamien Bernard tenait table ouverte mais payante à l'enseigne du Big Buddah. J'y arrivais vers deux heures, attendais patiemment la fin du service en sirotant au comptoir quelques boissons anisées, puis déjeunais généralement en tête à tête avec le taulier.
Un jour, débarquant, je le trouve en grande conversation avec deux jeunes hommes, tous trois s'exprimant dans la langue de Margaret Thatcher. Bernard m'annonce que nous allons déjeuner avec Marc et son ami, dont j'ai oublié le prénom. Bien que la chose ne me sourie guère, ne comprenant à peu près rien à l'anglais, j'accepte – au moins pour ne pas déjeuner seul comme un con. De fait, je ne participerai que fort peu à la conversation, les deux Outre-Manchots ne cassant pas une broquille de franzose. Comme j'avais deux ou trois bricoles à faire ce jour-là, j'ai argué d'icelles pour m'esquiver au moment du café.
C'est en revenant pour l'apéritif du soir au Big Buddah que j'ai appris, par Bernard, que j'avais déjeuné avec Marc Knopfler, le chanteur et leader de Dire Straits, groupe dont le nom me disait bien quelque chose, en effet, mais dont j'aurais été incapable de citer un titre ou d'identifier la moindre mélodie. Ils s'étaient connus quelques années plus tôt, en Angleterre, à l'époque où le groupe n'existait pas encore ; et, depuis, lorsqu'il venait à Paris, Knopfler passait dire un petit bonjour et casser une graine au Big Buddah.
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Ma deuxième rencontre ratée a eu lieu quelques années plus tard, entre 1986 et 1989. Nous étions quatre ou cinq amis (dont le même Bernard) qui sortions vers six heures du matin d'une boîte de nuit de la rue Montmartre : inutile, je pense, de préciser dans quel état. La boîte en question s'appelait le Néo-japonesque et présentait la particularité de faire bar-discothèque au sous-sol et restaurant japonais au rez-de-chaussée. La partie restaurant avait été placée sous la responsabilité d'un Hongrois cultivé, volubile et acerbe, qui faisait profession d'un très solide mépris à l'endroit de la nourriture qu'il servait.
Bref, émergeant de ce coupe-gorge au grand soleil (la scène se déroule en été), et saisis par cette faim soudaine et impérieuse qui afflige souvent les ivrognes en bout de piste, nous décidons d'aller grignoter un petit quelque chose chez Vattier, l'un de ces restaurants de bordure de Halles ouverts en continu, qui n'existe plus aujourd'hui. En chemin nous croisons un autre groupe de quatre ou cinq attardés de la nuit, dont l'un, client du Big Buddah, connaissait donc Bernard. Nous opérons notre jonction et c'est un gang d'une dizaine de zombis avinés qui s'écroule à la terrasse de Vattier. La plupart opte pour des fruits de mer, je me rabats quant à moi sur un très-chrétien petit salé aux lentilles. Il faudrait un chapitre entier pour décrire la stupeur incrédule des travailleurs qui, débouchant du métro Les Halles, pas réveillés, l'âme nauséeuse, laissent tomber leurs yeux sur mon petit salé et sur les bouteilles de vins blanc et rouge destinées à faire glisser le tout.
À la réflexion, il est possible que leurs regards aient eu davantage pour objet la fille blonde qui, par hasard, s'était retrouvée assise à ma droite, et à qui je crois bien n'avoir pas adressé la parole de tout cet étrange repas, ni même sans doute le moindre coup d'œil. Ce n'est que quelques jours plus tard que Bernard m'a informé – en se foutant copieusement de ma gueule pour ne l'avoir pas reconnue – qu'il s'agissait de Pauline Lafont. On a toujours tort de boire autant qu'on le fait.
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RépondreSupprimerBref, émergeant de ce coupe-gorge au grand soleil (la scène se déroule en été), et saisis par cette faim soudaine et impérieuse qui afflige souvent les ivrognes en bout de piste, nous décidons d'aller grignoter un petit quelque chose chez Vattier, l'un de ces restaurants de bordure de Halles ouverts en continu, qui n'existe plus aujourd'hui
RépondreSupprimerJ'ai bien connu ça moi aussi.
J'étais alors plutôt andouillette et vin rouge.
Pauline Laffont en revanche, si celà s'était produit, je ne l'aurais pas laisser passer. D'autant que les nuits sans sommeil ont le don de vous mettre dans de ces états....
Chez Vattier connais pas.
RépondreSupprimerNotre adresse c'était Le Pied de Cochon.
si celà c'était...
RépondreSupprimerSorry.
Un jour, bouffant dans un troquet des puces de St Ouen, j'avise à deux tables de moi un homme politique bien connu alors, éphemère ministre, qui déjeunait là avec un ami broc et accompagné de son chien à qui il avait donné le nom d'un célèbre philosophe.
RépondreSupprimerJe n'en dirai pas plus, mais Paris est incontestablement un village.
"On a toujours tort de boire autant qu'on le fait."
RépondreSupprimerAh. Merde.
Fin de soirée identique en compagnie de Jean Rochefort, puis quelques années avant avec Francis Laï dans un bouge de Montpartasse.
RépondreSupprimerGardons tant que faire se peut nos mémoires intactes. Cela réchauffe le coeur.
Ignorer Marc Knophler! Ce musicien est un dieu.
RépondreSupprimerVous n'avez jamais rencontré et laissé passer Mickael Jackson?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimervous avez confondu Pauline avec Robert! le patronyme de Pauline se suffit d'un seul f.
Elle a un brin de ressemblance avec Scarlett Johanson, enfin, c'est moi qui le dis...
RépondreSupprimerFredi : je n'avais rien contre l'andouillette moi-même, Dieu sait ! Sinon, Vattier (mais y faut-il deux t ? Je m'interroge, maintenant...) était le deuxième restau en venant de la bourse du Commerce, séparé du Pied de cochon par un ou deux autres.
RépondreSupprimerNicolas : mauvaise nouvelle, hein ? Si ça se trouve, en ce moment même, à la Comète, vous éclusez à côté d'Angelina Jolie sans le savoir.
Yann : ah, pas mal non plus ! (Sinon : Lai, sans tréma.)
Dame Crevette : peut-être, mais moi, au moins, je sais écrire son nom ! (Après vérification sur Goux Gueule, certes...)
Carine : non, mais ce singe mort m'est bien utile pour mes engueulades nocturne avec mon producteur de fromages d'Auvergne attitré. (Comprenne qui pourra.)
Anonyme (qui ne devrait pas l'être) : je file corriger !
Emma : pas faux. Et ce n'est pas le genre de beauté qui, en principe, obtient mes suffrages...
Non. J'ecluse tout seul. Ambiance "fin du monde" à Bicètre.
RépondreSupprimerAh ! J'oubliais. C'est de la faute à Sarko, sûrement.
RépondreSupprimerQUOI ??? Sarko n'est pas à la Comète ???
RépondreSupprimerFASCISTE !!!
Ah la la j'en ai une bien bonne dans le genre mais comme elle date de trois semaines je la garde pour moi... mais je me sens moins seul, il est vrai... merci!
RépondreSupprimermais comme elle date de trois semaines je la garde pour moi...
RépondreSupprimerAh non!
Ca vous n'en avez pas le droit!
Au rapport!
Didier Goux,
RépondreSupprimermalgré tout le respect que je vous doit et le plaisir que j'ai à vous lire; désolé, mais avoir tutoyer du coude Mark Knopfler et ne pas l'avoir reconnu et discutailler un peu avec mérite quelques coups de pied au cul !
J'aurais damné père et mère pour torcher une boutanche avec !
pffff !
Tiens, en parlant de rencontres ratées, en voilà une belle
RépondreSupprimerMark Knopfler, ouais, bof... Ne vous flagellez pas Didier. Bon, c'est sans doute un très bon musicien (technicien) mais il fait de la musique de boîte de conserve...
RépondreSupprimerQuant à Pauline, et bien, je suppose qu'au moins vous n'êtes pour rien dans sa disparition, c'est déjà ça... (smiley pour tous ceux avec qui ne faudrait pas plaisanter avec ce genre de choses)
Bon, moi, y a pas si longtemps, j'ai bu un coup à coté de Kenny Barron. Notez que je l'ai reconnu, je crois bien être le seul du reste... Tout le monde s'en fout de Kenny Barron, je suppose, c'est un artisan, pire un jazzman. Qu'ai-je fait ? J'ai fait comme si je ne l'avais pas reconnu, comme tout connard de mon espèce. Faut jamais faire chier les gens qu'on aime bien - surtout quand ils ont déjà l'air d'être en bonne compagnie.
En revanche, j'ai bu récemment une mousse avec STEVE TURRE. Bon, tout le monde s'en branle, je sais, mais je tiens à dire qu'il est super sympa comme gars et qu'il veut bien refiler des anecdotes sur McCoy Tyner. Steve Turre, c'est un gars qui joue du coquillage en chemises à fleurs et en panama, en compagnie de barbus qui grattent des ukuleles (l'instrument le plus con du monde sans doute) et qui ressemblent à des profs d'histoire-géo communistes...
RépondreSupprimerAh! Kenny Barron est super gentil dans la vraie vie!
RépondreSupprimerSi ça se trouve, ton copain t'a dit ça pour te faire marcher, ce n'était ni Marc Knopfler, ni la si belle Pauline...
RépondreSupprimerLe ressenti de la soirée du côté du grand Mark Knopfer a du être positif.En 1980 son groupe a déjà cartonné avec deux albums et le troisième " making movies" bientôt dans les bacs.C' est un gars simple et discret qui doit vivre avec le fait d' être reconnu dans la rue.Il a donc apprécié ce moment d' être attablé en compagnie un français qui ne le dévisage pas de tous les instants.Peut être a-t-il concédé un "je suis dans la musique" lors des présentation? Respect pour l' homme et son oeuvre.
RépondreSupprimerDorham : en réalité, je connaissais la musique de Dire Straits, mais sans le savoir. Le Big Buddah possédait en effet derrière le bar d'une manière de chaîne stéréo et d'une cinquantaine de disques (vinyl évidemment...) que le barman, un chevelu prénommé Francis, était chargé d'apparier. Donc, le disque intitulé je crois Communiqué passait régulièrement. Et en effet, cela n'était guère plus, à mes oreilles, que de la musique d'ascenseur un peu sophistiquée.
RépondreSupprimerFleur d'hiver : possible... Pourtant non : lorsque j'ai dit que je n'avais pas reconnu Pauline Lafont, il a d'abord refusé de me croire.
Mischka : je ne crois même pas qu'on me l'ait présenté autrement que par son seul prénom. Du reste, comme j'ignorais alors son nom, ça n'aurait rien changé.
Mais effectivement, pour venir déjeuner dans un petit restaurant dont le menu était alors à 25 ou 28 francs, il fallait qu'il ne se la pète pas trop.
Tiens, moi aussi je fréquentais le Néo-japonesque à cette époque, ou peu après. C'était même notre QG, à moi et ma bande d'alcooliques. Je me souviens surtout du taulier, Luc, avec sa grand queue de cheval (je parle de sa chevelure), des flacons de saké chaud qu'il servait au sous-sol, et de quelques jeunes filles dont j'ai partagé l'intimité… et aussi des bavettes échalottes dégustées rue Montorgueil à 7 h du mat avant de rentrer.
RépondreSupprimerNous avons aussi notre rencontre manquée au Néo que vous pouvez ajouter à votre liste.
Ca donne envie de vivre à Paris, toussa.
RépondreSupprimer"qui ressemblent à des profs d'histoire-géo communistes."
tiens, ya Profs mardi soir à la télé. Comme tous les ans à la rentrée...
Geargies,
RépondreSupprimerC'est un musicien humble par nature. Comme tous les artisans du jazz, les éternels sidemen. Leur carrière est pourtant bien souvent ahurissante. Ces gars là semblent être partout et nulle part à la fois. Malgré leur grand âge, ils sont - comment dire - rafraichissants.
Quand on voit à l'opposé de petits musiciens français qui ont un album à leur actif se prendre pour des révolutionnaires incompris, on croit rêver.
(c'est le microcosme parisien qui fait ça, les soubresauts de la Rue Gama ; on encense des jazzmen nourrissons avant même qu'ils aient le temps de faire véritablement leurs preuves - enfin, moi, tant qu'on m'arrose de gin tonic, je suis pas chien)
Carine,
RépondreSupprimerC'est à dire... vivre avec les jazzmen a un prix, faut pas avoir peur de devenir alcoolique, cocaïnomane, héroïnomane...etc... A moins de fréquenter des ascètes genre Pharoah Sanders...
Rimbus : mais qui vous dit qu'on s'est raté ?
RépondreSupprimerDe toute manière, vu ce que je buvais à l'époque, je ne me souvenais pas au matin des gens rencontrés la veille...
Quant au Luc en question, après avoir été plus ou moins "pote" avec lui, j'ai fini par lui laisser une assez solide ardoise...
@ Dorham, justement je l'ai rencontré cet été , Kenny Barron je veux dire -- et oui pour côtoyer des jazzmen, faut supporter leurs sautes d'humeur.... karacteriel se bagarre avec SicloThymique... Etc...
RépondreSupprimerPar ailleurs c'est un pianiste éblouissant et un pédagogue accompli , je parle toujours de Kenny Barron of course.
RépondreSupprimerGeargies,
RépondreSupprimerD'accord à 100 %.
néo japonesque ? Ca fait zazou après l'heure ! ;)
RépondreSupprimer« La partie restaurant avait été placée sous la responsabilité d'un Hongrois cultivé, volubile et acerbe, qui faisait profession d'un très solide mépris à l'endroit de la nourriture qu'il servait. »
RépondreSupprimerVous n'avez pas reconnu Pál Sarkozy ?
Yanka : ça ne marche pas, MON Hongrois était trop jeune...
RépondreSupprimerBon...
RépondreSupprimerElle s'arrête quand la cure du père Didier?
Faudrait pas qu'il nous vire abstinent non plus.
J'le vivrai mal...
Joli brin de fille que cette Pauline.
RépondreSupprimerComment avez vous pu être à ce point insensible?
Même bourré c'est impardonnable.
Didier Goux a dit...
RépondreSupprimerTout le contraire de vous : la nation, oui (ou pour mieux dire encore, et plus simplement : la France), parce qu'elle englobe la République, qui n'est jusqu'à preuve du contraire, qu'un épiphénomène, un régime appelé sans doute à passer comme tant d'autres.
Comme disait Napoléon Bonaparte : de Clovis à la Révolution, j'assume tout.
Oui.
Si vous êtes dans la posture réac, lui se complait dans le blabla, le boubiboulga...
Nous lui souhaitons des épiphénomèmes émoustillants.
Frema Dique, ou le blogueur qui dégaine son trois coups à chaque passage.
RépondreSupprimer"déjeuner seul comme un con" : pourquoi ne pas déjeuner seul comme quelqu'un d'intelligent ?
RépondreSupprimerFranssoit,
RépondreSupprimerTu en demandes trop à Didier.
Il me paraît évident qu'il est extrêmement difficile d'être seul avec soi-même et de se sentir intelligent. Il n'y a que dans la confrontation avec les autres que, par une providentielle comparaison, il arrive qu'on se trouve intelligent.
RépondreSupprimerFredi Maque : je me suis posé la question (pour Pauline). J'en suis arrivé à la conclusion hypothétique qu'il devait y avoir une très grosse différence entre une actrice maquillée soigneusement et divinement éclairée et la même rencontrée à six heures et demie du matin, après une nuit de débauche...
RépondreSupprimerFranssoit : pas mieux que Georges, comme réponse.
Que vous ayez loupé un chanteur de rock (je viens de me documenter), ne m'étonne pas beaucoup. Passer à côté de Pauline Lafont par contre... vous deviez vraiment avoir trop bu et trop faim !
RépondreSupprimerPassez à côté de Pauline Laffont était possible, sauf si elle se mettait de profil.
RépondreSupprimer