Comme elles sont rafraîchissantes, les pensées saines de Rémy de Gourmont, qui lui vaudraient pourtant la géhenne s'il avait la fâcheuse idée de ressusciter demain matin :
Qu'une femme tue son mâle, ou un mâle sa femelle — qui cela peut-il émouvoir ? Et qui cela peut-il intéresser hormis les statisticiens et quelques philosophes ? Je veux bien que l'on me protège contre les ennemis inconnus, l'escarpe ou le cambrioleur, — mais contre moi-même, vices ou passions, non. L'intervention de la justice en de tels cas est absurde.
S'il avait existé un genre de MetooLittérature au carrefour des XIXe et XXe siècles, j'en connais, dans les parages du Mercure de France, qui se seraient fait méchamment épurer. Même si le bon Rémy, lorsqu'il envisage le surinage conjugal, fait preuve d'un exemplaire sens de la parité et d'un souci louable de la plus scrupuleuse réciprocité.
Une bonne idée. Mais bon c'est pas géhenne mais plutôt gégène si on cause manivelle. 😉
RépondreSupprimerJ'y avais pensé...
SupprimerCher Monsieur,
RépondreSupprimerRobert Marchenoir ne vous commente plus ? Etes-vous fâchés ?
Il faudrait lui demander à lui... Moi, en tout cas, je ne le suis pas.
SupprimerGourmont n'était tout de même pas un peu woke, tout de même, à prétendre que les gonzesses pourraient suriner leurs gros ?
RépondreSupprimerIl a dû vouloir faire une petite concession à la modernité future. Ces écrivains sont prêts à toutes les bassesses pour être encore un peu lus après leur mort.
SupprimerJe sens que je vais me lancer dans l’élevage des mantes religieuses.🤔
RépondreSupprimerHélène
À l'heure où on prétend nous faire bientôt bouffer des insectes, l'idée n'est peut-être pas mauvaise...
SupprimerJe vais aller directement à l'essentiel : pas d'accent à Remy de Gourmont !
RépondreSupprimerAh, zut ! Je le savais pour Valery Larbaud, mais là, je me suis laissé piéger.
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