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jeudi 3 février 2022

Je vous remets ça ?


À l'heure où le Canada, sous la houlette du pitoyable, catastrophique et post-humain Justin Trudeau, s'enfonce dans une sorte d'ethnolâtrie asilaire, il ne m'a pas paru abusif de vous remettre ce petit billet qui, malgré ses trois ou quatre ans de cave, n'a pas encore tourné vinaigre (quoique…). Voici donc :


À Jean le Huron… et à sa squaw.

On nous répète à l'envi que se méfier a priori des étrangers, les tenir pour suspects et potentiellement dangereux tant qu'ils n'ont pas dûment donné la preuve de leur innocuité, on nous serine, donc, que c'est très mal, que cela fait de nous de patentés suppôts du nazisme, dont la nauséabonderie délétère devrait d'ailleurs suffire à faire fuir n'importe quel étranger aux narines tant soit peu délicates – mais passons.

Il est donc entendu que l'étranger est notre ami, qu'il ne vient vers nous que dans l'espoir de s'enrichir culturellement à notre contact ; le présupposé reste vrai même lorsque l'étranger est une demi-douzaine et que chacun tient négligemment à la main la chaîne de sa mobylette : la perspective d'un réel déplaisant ne doit en aucun cas faire pâlir l'image sainte que l'on nous somme d'adorer, ou au moins d'accueillir comme un autre nous-même, voire un nous-même amélioré.

C'est d'ailleurs ce qu'ont fait les Indiens des Indes occidentales lorsque les Colomb, Cortès et autres Pizarro ont débarqué dans leurs îles puis sur leur continent : accueil bienveillant, ouverture à l'autre, curiosité interethnique, rien n'y manquait. On sait le résultat de cette largeur d'esprit : massacres, épidémies, réserves. Si ces braves emplumés avaient pu bénéficier des apports du fascisme, du repli sur soi, de la xénophobie agissante et des heures les plus sombres de toute histoire, qu'eussent-ils fait, voyant débarquer ces peu nombreux étrangers cuirassés et coiffés de casques ridicules ? Ils les auraient gaillardement massacrés jusqu'au dernier avant même qu'ils ouvrent la bouche, puis auraient envoyé caravelles et galions par le fond, tandis que les squaws auraient préparé un grand barbecue festif sur la plage pour arroser ça. À la rigueur ils auraient esclavagisé quelques spécimens pour les envoyer couper beaucoup bois quand hiver très rude. Et ils étaient tranquilles pour au moins un siècle, à chasser le bison et scalper les voisins. Au lieu de ça, ils ont préféré jouer aux progressistes, aux multicul', aux vous-n'aurez-pas-ma-haine : c'est bien fait pour eux.

La règle sera donc la suivante, et elle est d'or : soyez xénophobes, mes frères, par principe et résolument ; cela peut vous sauver la vie, et accessoirement le pucelage de vos filles, comme l'histoire des hommes le montre d'abondance. Et ce n'est qu'une fois prouvée sa bénévolence que l'étranger pourra, très éventuellement, être convié à dîner à la maison. Mais on aura garde de ne mettre à sa disposition, à table, que des couteaux aussi peu affutés que possible. Parce que, tout de même : un étranger reste un étranger. Parole de Geronimo.

mardi 30 octobre 2018

Du bon usage de la xénophobie


On nous répète à l'envi que se méfier a priori des étrangers, les tenir pour suspects et potentiellement dangereux tant qu'ils n'ont pas dûment donné la preuve de leur innocuité, on nous répète que c'est très mal, que cela fait de nous de patentés suppôts du nazisme, dont la nauséabonderie délétère devrait d'ailleurs suffire à faire fuir n'importe quel étranger aux narines tant soit peu délicates – mais passons.

Il est donc entendu que l'étranger est notre ami, qu'il ne vient vers nous que dans l'espoir de s'enrichir culturellement à notre contact ; le présupposé reste vrai même lorsque l'étranger est une demi-douzaine et que chacun tient négligemment à la main la chaîne de sa mobylette : la perspective d'un réel déplaisant ne doit en aucun cas faire pâlir l'image sainte que l'on nous somme d'adorer, ou au moins d'accueillir comme un autre nous-même, voire un nous-même amélioré.

C'est d'ailleurs ce qu'ont fait les Indiens des Indes occidentales lorsque les Colomb, les Cortès et autres Pizarro ont débarqué dans leurs îles puis sur leur continent : accueil bienveillant, ouverture à l'autre, curiosité interethnique, rien n'y manquait. On sait le résultat de cette largeur d'esprit : massacres, épidémies, réserves. Si ces braves emplumés avaient pu bénéficier des apports du fascisme, du repli sur soi, de la xénophobie agissante et des heures les plus sombres de toute histoire, qu'eussent-ils fait, voyant débarquer ces peu nombreux étrangers cuirassés et coiffés de casques ridicules ? Ils les auraient gaillardement massacrés jusqu'au dernier avant même qu'ils ouvrent la bouche, puis auraient envoyé caravelles et galions par le fond, tandis que les squaws auraient préparé un grand barbecue festif sur la plage pour arroser ça. Et ils étaient tranquilles pour au moins un siècle, à chasser le bison et scalper les voisins. Au lieu de ça, ils ont préféré jouer aux progressistes, aux multicul', aux vous-n'aurez-pas-ma-haine : c'est bien fait pour eux.

La règle sera donc la suivante, et elle est d'or : soyez xénophobes, mes frères, par principe et résolument ; cela peut vous sauver la vie, et accessoirement le pucelage de vos filles, comme l'histoire des hommes le montre d'abondance. Et ce n'est qu'une fois prouvée sa bénévolence que l'étranger pourra, très éventuellement, être convié à dîner à la maison. Mais on aura garde de ne mettre à sa disposition, à table, que des couteaux aussi peu affutés que possible. Parce que, tout de même : un étranger reste un étranger. Parole de Geronimo.

vendredi 15 juillet 2016

De la maladie mentale chez les poids lourds


Cela devient très curieux à observer, de la part de nos “autorités” aussi bien morales que politiques, ces phénomènes de déni face aux actes de guerre menés contre nous par les musulmans (oui, oui : je stigmatise ; et, circonstance aggravante, je le fais en toute connaissance de cause). Plus la violence monte, plus, évidemment, il devient difficile de masquer sa source quasiment unique, et plus elles s'y emploient, avec une sorte de frénésie dont on sent bien qu'elle a annihilé chez nos impavides élites tout sens du ridicule. Ainsi, depuis ce matin, à propos du carnage qui a eu lieu à Nice, on parle sans honte, dans diverses gazettes, de “camion fou” ou de “chauffard”. Car chacun sait, et depuis toujours, qu'un poids lourd peut soudain, et sans prévenir, perdre l'esprit. On sent bien que, si le prochain kamikaze mahométan fait huit cents morts plutôt que quatre-vingts, il va devenir un “conducteur imprudent”. On le tancera fermement pour avoir eu le pied “un peu lourd” sur l'accélérateur et, après lui avoir implacablement retiré six points sur son permis, pour le conscientiser au niveau du conduire-ensemble un juge l'enverra, dans le cadre des travaux d'intérêt général, qui ont toujours donné de si merveilleux résultats, on l'enverra donner des cours de code de la route aux enfants des écoles, afin de les sensibiliser au problème de l'incivilité routière, laquelle peut frapper n'importe qui, de 7 à 77 ans.

Quant aux rescapés, nos bons apôtres ordonnateurs de cellules de soutien psychologique les enjoindront une fois de plus de “conserver leur rage bien au chaud pour plus tard”.

mercredi 6 mars 2013

Mon certificat, bouffon ! Sinon, je te ventile !


À Dominique, qui sait pourquoi, et à dxdiag pour le jeu…

Quand j'ai appris que, désormais, à Marseille (capitale européenne de la Culture, rappelons-le…), lorsqu'un patient était mécontent d'un certificat médical, il revenait armé d'une kalachnikov (mais c'est de la faute à la pauvreté, à l'exclusion, au racisme, au manque de bus, au réverbère cassé, à vous, à moi, au chat de la voisine qui aime la bonne cuisine…), je me suis précipité sur l'article, pour voir si par hasard Pluton ne se serait pas fait déchiqueter par le milieu, parce que ce salopard nauséabond n'aurait consenti qu'à douze jours d'arrêt de travail quand on lui en demandait vingt. Non, ouf ! ce n'était pas lui, cette fois-ci. 

J'ai noté aussi que mes brillants confrères en journalie ne disaient rien, mais alors rien de rien, à propos du kalachnovien indigné. Venait-il du bâtiment A ? Du bloc B ? De la Cité des fleurs ? Dela résidence des musiciens ? Pas moyen de le savoir. J'en ai conçu un vague soupçon, le mot “kalachnikov” associé à “quartiers nord” ayant éveillé mon groin de porc truffier nauséabond. D'où le petit jeu dxdiaguien que je vous propose :

D'après vous, comment s'appelle le sympathique Marseillais qui a trouvé le moyen de faire comprendre à ce salaud de toubib, au moyen d'un instrument simple, qu'il ne fallait pas le prendre pour une fiote :

– Mustapha Ben Zobi

– Gontran de La Mothe-Fénelon

– Mamadou N'Golo

(Attention, il y a un piège, ami lecteur perspicace ! Réponse demain…)

mercredi 26 septembre 2012

Même le Nouvel Observateur a légèrement tiqué


« Hier matin, le quotidien suédois «Dagens Nyheter» publiait une interview du rappeur suédois Behrang Miri, qui occupe le poste de directeur artistique à la Maison de la Culture de Stockholm. Il y annonçait son intention de faire retirer les albums de Tintin des rayons jeunesse de la bibliothèque de l’institution. » 


Évidemment, le premier réflexe de tout homme normalement constitué, ou à peu près, est d'éclater d'un grand rire sardonique et de se resservir un pastis dosé comme pour un légionnaire ; ensuite de se dire qu'il a vraiment tout d'un asile pour déments et demeurés, ce monde où l'on peut sérieusement, non seulement envisager de nommer un rappeur directeur artistique d'une Maison de la Culture, mais en plus le faire.

vendredi 7 septembre 2012

La fait-diversité : acte de naissance officiel


Le paragraphe qu'on va lire est extrait d'une interview donnée par Renaud Camus à Valeurs actuelles. Comme l'entretien a paru tronqué dans le magazine, il est reproduit ici dans son intégralité. J'ai choisi ce passage car je trouve très heureusement venue la formation de ce néologisme, la fait-diversité. Camus y répond à la question suivante : Y a-t-il un génie des peuples, et plus spécialement un génie français ? Et si oui, en quoi consistent-ils les uns et les autres ? Et en quoi sont-ils menacés ?

« Il y avait des caractères propres à chaque communauté ethnique ou culturelle, qui se manifestaient dans des formes de toit, de fenêtre ou d’arcades sourcilières, dans des répartitions de l’ombre et de la lumière à l’intérieur des tableaux, des timbres et des nuances chromatiques au sein de la musique instrumentale, des galbes de meubles, des expressions du visage, des lignes de fuite au sein des jardins, des prééminences de saveur dans la cuisine, des façons d’être de bouleaux, de chênes, de chiens, de pivoines, de ruisseaux, de jeunes filles. Stendhal, quand il voyage dans le Midi, prend soin de décrire le type physique des femmes de chaque ville — pas le costume, non : la bouche, le nez, les yeux. « Le divers décroît » constatait déjà Segalen. L’humour noir du sort veut qu’il décroisse au nom même, menteur, comme tout le reste, de la sacro-sainte “diversité”, de même que le triomphe du même a pour meilleur fourrier, par un apparent paradoxe, le culte officiel et obligatoire de l’“autre”. Plus il y a d’“autre(s)”, c’est curieux, moins il y a d’altérité dans le monde, dans la cité, dans la vie de l’esprit et dans l’être. Quant à la “diversité”, désormais quatrième mousquetaire de la devise républicaine, elle semble, à en juger par ses conséquences sur l’ordre public et l’harmonie sociale, le nom générique des faits-divers. Bien que les “divers” ne soient pas seuls à les alimenter on est parfois tenté, tant leur place y est éminente, d’appeler fait-diversité la chronique de la nocence, les annales de l'“insécurité” — à moins qu’il ne faille parler de la mauvaise fée Diversité, inspiratrice des méfaits de tant de ses “issus”… »

jeudi 31 mai 2012

SOS Racisme, Mrap, Licra et autres : plus un sou !


« (…) Alors qu’il existe déjà des dispositifs fiscaux permettant à un particulier de faire des dons aux associations de son choix, en partie déductibles, nous affirmons que l’existence de financements publics pour des organisations liberticides est un détournement de fonds publics.

« Nous exigeons donc une loi interdisant l
es subventions publiques à des associations idéologiques, communautaires ou religieuses !
Ces organisations qui cherchent à restreindre nos libertés nous nuisent depuis trop longtemps ! Qu’elles se passent de notre argent !

« Stop au financement d’organisations liberticides et nuisibles avec nos impôts ! (…) »

La pétition est à lire et éventuellement à signer ici.

mercredi 9 mai 2012

Dis Maman, c'est quand qu'on revote ?


Comment faire pour éviter que le droit de vote ne soit accordé aux étrangers ? Il faut s'arranger pour que la gauche ne dispose pas des 3/5 des deux chambres. De telle sorte que François Hollande n'ait plus que le référendum pour recours, ce qui devrait le faire hésiter, et sans doute renoncer.

Pour parvenir à ce que la gauche n'ait qu'une courte majorité à l'Assemblée nationale, il est impératif d'éviter les triangulaires de second tour, meurtrières pour la droite “présentable”. Par conséquent, si le vote Marine Le Pen avait un sens lors de la présidentielle, il me semble nécessaire, cette fois, de ne pas voter pour les candidats du Front national et d'accorder sa voix à ceux de l'UMP, quels qu'ils soient, dès le premier tour. Mais je suis tout prêt à examiner les raisons de ceux qui seront d'un avis différent…

lundi 9 avril 2012

Pourquoi les “grands frères” finissent vigiles de supermarché


Au prix de quelques légères transpositions et d'un soupçon de mauvaise foi malicieuse, la réponse se trouve peut-être chez Arnold J. Toynbee :

« La politique qui consiste à recourir aux services d'un voleur pour en arrêter un autre semble avoir pour elle des arguments de poids. Dans l'art de la guerre des frontières, le guerrier barbare l'emporte sur le soldat-citoyen, car il combat sur un terrain qui lui est familier. (…) Ce personnel militaire de meilleure qualité, on peut l'acquérir à un tarif bien plus bas pour le contribuable-citoyen. (…) En même temps la tentation de piller ses voisins civilisés se trouvera réduite de façon appréciable, à la fois parce que sa solde de mercenaire apaisera ses besoins d'autres sources de revenus, et parce que les barbares qui seraient encore tentés de se livrer à la guerre de frontière trouveront désormais en face d'eux des adversaires qui les égalent sur le plan militaire. » (L'Histoire, Payot, p. 525-526.)

Naturellement, l'expédient ne fonctionne qu'un temps, et un temps assez court. Non content de devenir rapidement inopérant, il ne fait en réalité que précipiter la chute de la civilisation exsangue qui y a recours, dans la mesure où, prenant les barbares à son service, le pouvoir qui tente de se maintenir les fait par là-même entrer dans ses secrets :

« Tout se passe comme s'il les soumettait à un cours intensif de savoir-faire militaire et politique. Par la suite, s'ils le désirent, les barbares peuvent en tirer profit aux dépens de leurs professeurs. »

C'est naturellement ce qui s'est produit dans l'armée romaine, entraînant une désorganisation de celle-ci et, par suite logique, son affaiblissement ; affaiblissement que les mercenaires exogènes ne pouvaient ignorer puisque, désormais, ils proliféraient au sein même de cette armée :

« Et la conclusion des barbares fut que le système politique romain s'en allait tellement à vau-l'eau que c'était une invite à l'attaque. » (p. 527.)

La question qui vient alors à l'esprit est : pourquoi les mercenaires se retournent-ils contre l'empire, alors que celui-ci leur offre des avantages, un bien-être et une opulence dont ils n'auraient jamais pu rêver de leur côté du limes ? Parce que ces enrôlés de la dernière heure ont très bien vu que le roi était nu, alors que la cour s'obstine à ne rien savoir de sa décrépitude avancée. Retournons chez Toynbee :

« Dès que la civilisation s'est écroulée (…), les barbares ont facilement tendance à trahir, parce que leur contrat ne stipule aucun désir de leur part de s'intégrer à la civilisation qu'ils ont entrepris de défendre en échange de compensations matérielles. (…) La civilisation conserve bien peu de prestige aux yeux des barbares, alors que les barbares eux-mêmes font l'objet de la craintive admiration d'une minorité dominante en proie au désespoir. » (p. 528.)

Cette “craintive admiration” engendrée par le désespoir (lequel peut fort bien, on le voit chaque jour, prendre les couleurs plus riantes d'une inébranlable foi en l'avenir, assénée et répétée comme un mantra) fait que, bientôt, aucune assimilation harmonieuse n'est plus possible, y compris au sein d'organismes a priori aussi homogènes et incorporatifs que l'armée :

« Dans un tel climat psychologique, un corps de foederati barbares ne deviendra jamais une unité de l'armée régulière impériale ; il restera une horde inassimilée conservant ses propres armes et sa propre tactique, prenant ses ordres de ses propres chefs de guerre, sécrétant son propre esprit de corps et nourrissant ses propres ambitions. De même, un établissement de laeti barbares ne deviendra jamais une communauté de citoyens de l'empire ; il restera un imperium in imperio inassimilé qui, à moins qu'il ne soit anéanti, trouvera sa destinée politique tôt ou tard en devenant le noyau d'un État-successeur dissident. En bref, la politique qui consiste à recourir aux services des barbares pour tenir leurs compatriotes à distance est condamné d'avance à l'échec (…). »

Finalement, on commencerait à mieux comprendre pourquoi Marine Le Pen a eu cette idée en apparence saugrenue de vouloir supprimer les hypermarchés…

Le changement c'est maintenant,

un autre monde est possible,

et toutes ces sortes de calamités presque naturelles.

mercredi 22 février 2012

La caillera et le modernœud à travers les âges


« Que, répondis-je, le père s'habitue à devoir traiter son fils d'égal à égal et à craindre ses enfants, le fils s'égale à son père, n'a plus honte de rien et ne craint plus ses parents, parce qu'il veut être libre ; le métèque s'égale au citoyen et le citoyen au métèque, et la même chose pour l'étranger.
C'est bien ce qui se passe, dit-il.
À tout cela, dis-je, s'ajoutent encore ces petits inconvénients : le professeur, dans un tel cas, craint ses élèves et les flatte, les élèves n'ont cure de leurs professeurs, pas plus que de tous ceux qui s'occupent d'eux ; et, pour tout dire, les jeunes imitent les anciens et s'opposent violemment à eux en paroles et en actes, tandis que les anciens, s'abaissant au niveau des jeunes, se gavent de bouffonneries et de plaisanteries, imitant les jeunes pour ne pas paraître désagréables et despotiques. »

Platon, La République 562-563


(Merci à Marcel Meyer pour la citation…)

mercredi 28 décembre 2011

Yahia, mon général ! ou : les Phocéens font mumuzz


Ils en ont de la chance, nos amis marseillais (merci à qui de droit…), de trouver de semblables merveilles dans leurs boîtes aux lettres ; ce n'est pas au Plessis qu'on aurait droit à des joyaux de cette eau, tu peux courir ! En tout cas, grâce au señor Yahia – Oui-Oui, en français de souche –, on a désormais la preuve que ce sont les gauchistes qui ont raison : on peut bien être à la fois contre Israël et contre la judéophobie. Ça vous la coupe, ça, hein, les réacs putrides ?

Quoique, à la réflexion, je me demande si le creux verbiage qui entoure les mots “sionisme” et “Israël” ne serait pas une simple garniture ; un peu comme la feuille de salade sous l'entrecôte, celle que personne ne mange jamais mais qui donne du pimpant à l'assiette.

samedi 1 janvier 2011

On a terminé l'année en beauté


Hier, l'Irremplaçable a parlé au téléphone avec sa fille Adeline qui, vivant depuis quelques années en Espagne, songe très sérieusement à retourner dans son Québec natal. Adeline a là-bas un cousin (en fait elle en a plusieurs, mais celui-là seul nous intéresse aujourd'hui) qui travaille pour le gouvernement provincial et qui lui a appris que, cette année (je parle de 2010...), tous les fonctionnaires avaient reçu la ferme consigne de ne plus terminer leurs courriers et mails “publics” par Joyeux Noël. Ceci afin de ne pas choquer inutilement, par cet étalage d'arrogance chrétienne, l'exquise sensibilité des enturbannés locaux.

Du coup, par chez nous, et en matière d'exil, la cote de Saint-Pierre-et-Miquelon est remontée en flèche.

Je sens que 2011 va battre des records de ridicule, et, en ce 25 mouharram de l'année hégirienne 1432, c'est tout le mal que je vous souhaite, lecteur égaré en ces lieux de vindicative désolation.