vendredi 21 juin 2013

Aujourd'hui, penser à ne pas sortir de chez soi


Le 21 juin n'est pas seulement le solstice d'été, c'est aussi le point culminant de la bêtise béate et bruyante, de la foutaise festive, des vacarmes vocifères. C'est la fête de la musique. On lui fait effectivement sa fête, à la musique, mais au sens où les flics font la sienne à un manifestant-pour-tous. À chaque carrefour on va s'ingénier à lui prouver qu'on ne l'aime pas, qu'on ne l'a jamais aimée, et qu'elle n'a d'ailleurs plus aucun droit de cité : on va donc lui montrer, à cette méprisante vestale, qui est le plus fort, du tintamarre ou d'elle. Heureusement, la musique s'en moque : elle restera chez elle, ne sortira plus de ses catacombes avant demain. Tout comme moi.

20 commentaires:

  1. Normal que ce truc soit pénible, c'est une idée socialiste.

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  2. Voyez-vous, il en faut peu pour endormir notre jeunesse.
    Mettez leur deux trois festivals, un ou deux défilés glorifiant la déviance, et les jeunes croiront vivre dans un merveilleux pays épris de liberté.
    Poum poum tschak!

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  3. grandpas a raison! Ici on a installé un podium sans demander l'avis des riverains alors qu'il s'agit d'un lieu-dit composé de maisons anciennes et d'habitants tout aussi anciens. Ce soir, ça va être la joie! Je ne parle pas des gueulantes de mon chien...Pire que lorsqu'il y a un orage!

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  4. Moi j'aime bien les musiciens mais je ne supporte pas les badauds errant comme des pigeons à la recherche d'une miette de pain, rythmant à contretemps et accueillant avec une mine satisfaite n'importe quel pet sonore...

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  5. Effectivement ce soir il y aura beaucoup de bruit. Vous avez raison, beaucoup de gens confondent faire du bruit et jouer de la musique.

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  6. d'après mes observations, il s'agit de la rue Soufflot, pauvre rue, un Mcdo et un quick et un starbucks entre les jardins du Luxembourg et le Panthéon...

    Je vous conseille d'écouter cette émission de ce matin sur Franceinter sur la fête de la musique où notre chroniqueur Thomas Legrand cite notre ami Muray (aigri, amer, nazi...)

    http://www.franceinter.fr/emission-ledito-politique-l-edito-politique-40

    Bon, ma dernière fête de la musique il y a 6-7 ans, un pickpocket me fait les poches et me pique mon portefeuille Gucci, des bandes de racailles déboulent dans les rues de République, du 3ème arrdt de Paris, et vident des bombes lacrymo....

    les types qui mettent des mains au cul des gonzesses, bagarre généralisée..cocard le lendemain.

    Aussi une autre fois, nous étions trois ou quatre, on se retrouve au milieu d'une bande de racailles qui avait investi vers le 16ème arrondissement, on s'en est sorti en leur balançant des pétards qui leur avaient explosé à la gueule. mamouth et Tigre bison III, pour ceux qui connaissent, on se défend comme on peut quand on a 15 ans.

    Enfin, demandez à tous les internes en médecine, mon frère me racontait que c'était la plus grosse journée pour les urgences avec le 31 décembre ( en général des connards qui essaient d'ouvrir leurs huîtres eux-mêmes et dérapent...)

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    1. Ah, voilà ce qu'est en réalité la fête de la musique: la fête de la racaille!

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    2. Oula, oula ! Beaucoup plus chaud que la plus torride des gaypride, en somme !

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    3. LeVertEstDansLeFruit21 juin 2013 à 16:40

      Et pas de fausse note avec des anti-fa mineurs, hein !

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  7. Z'êtes relou çà va ête la teuf à donf…
    Hip hop rap vomis et bagarre garantie à chaque coin de rue
    Le bon goût français quoi!

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  8. Que grâce soit rendue à notre justice, à coup sur les gens pourront y croiser la bande du RER de Grigny ainsi que les petites fwipouilles du Trocadéro.
    Plus besoin d'aller en Afrique pour faire un safari, il vous suffit désormais de sortir dans les arrondissements populaires pour y croiser des sauvages de la plus belle espèce.

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  9. De toute façon, il pleut toujours ce jour-là.

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  10. J'ai toujours eu horreur de ces trucs, soi disant populaires de la fête foraine aux kermesse du curé, donc j'ai horreur de ces pseudos célébrations de la fraternité qui sont les fêtes des voisins et celle de la musique.

    Je sais j'ai tout faux et raterai mon diplôme de premier degré de citoyenneté socialiste, tant pis!

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  11. Je serais bien descendu dans la rue pour y jouer des Grandes Orgues mais j'ai trouvé personne pour m'aider à transporter mon instrument...

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  12. 19H30: Ca y est, il y a un type sur la place qui beugle dans un micro. Ensuite doit se pointer "la nouvelle pagaille", des marcheurs à tambourins, caisses claires et djembé. Chaque année, rien n'est épargné à ce village de 1503 âmes.
    J'ai prévu de participer à ma manière, fermant les fenêtres et faisant fonctionner la chaîne hifi jusqu'à deux heures du mat', à moins que d'ici-là je n'ai mis la main sur le csque anti-bruit qui doit être rangé quelque part avec la tronçonneuse.

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    1. Laissez tomber le casque, prenez plutôt la tronçonneuse…

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  13. Tant qu'à faire je peux tirer des balles à blanc, histoire de semer la panique sans risquer le délit de tapage nocturne.

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  14. Cher Didier, vous avez déclenché un superbe échantillonnage de tout ce que la moisisphère produit (involontairement) de plus pathétique, on croirait assister à une conversation dans une maison de retraite à l'heure où la camomille trop infusée commence à monter à la tête(et ce ne sont même pas des trolls...)

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    1. J'ai regardé Cosi à la télé.
      Zut, j'ai faux !
      Mozart aussi doit sentir la maison de retraite !

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  15. Avant d'être moisi j'ai habité rue de Belleville, rue St-Denis, près des Puces de St-Ouen, Place de l'Odeon, à deux pas de la place de Clichy, alors en matière de vacarme je revendique une certaine expertise.
    Je peux vous dire qu'à chacune des exhibitions de "la grande pagaille", on a droit sans le demander à du rythme africain sans rythme, sans Africain, d'une raideur de presse hydraulique que l'alcool n'excuse pas, le tout subventionné bine évidemment.
    Elie ayez pitié de nous.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.