mercredi 5 juin 2013

La théorie du genre à coups de barres à mine


Évidemment, si l'on veut installer solidement le mariage guignol dans l'éternité de l'avenir futur, le plus simple est encore de décerveler dès leurs premières classes d'école les petits n'enfants, en achevant de leur brouiller l'entendement, si par extraordinaire leurs parents n'y étaient pas tout à fait parvenus avant la rentrée. Pour obtenir un tel résultat aussi vite et complètement que possible, on ne trouvera pas mieux que la théorie du genre, cette élucubration asilaire, dont on nous dit qu'elle fut bricolée par un encrassé du bulbe notoire, mais que l'on va désormais se préoccuper de nous vendre (je ne sais pourquoi m'est venu ce futur proche, puisque l'affaire semble d'ores et déjà engagée) à doses massives. Dès la maternelle, entre les cubes multicolores et les poissons panés hallal de la cantine, on chargera donc les “professeurs des écoles” (en ancien français : instituteur frappé d'impéritie) de faire comprendre aux bambins et aux bambines qu'ils ne sont pour l'instant rien de semblable, qu'ils auront bien le temps de décider plus tard de ce qu'ils veulent être. L'école va devenir très fun.

Évidemment, ça se met déjà à renauder dans la nauséabonderie, alors même que cet exaltant projet n'est encore, justement, qu'un projet. Ils n'ont pas tort, du reste : mieux vaut prévenir ; commencer dès maintenant à expliquer aux gardiens de préau diplômés qu'il ne saurait être question qu'on les laisse déblatérer leurs démences aux enfants de France, si jamais ils étaient tentés d'obtempérer aux prochaines divagations ministérielles. Si une explication franche et virile n'y suffisait pas, il conviendrait alors de former de petits bataillons mobiles qui, munis d'objets contondants, seraient chargés d'aller attendre ces malfaisants dans leurs parkings souterrains privés afin de leur exploser les genoux.

Genre.

117 commentaires:

  1. Tout cela est concocté à merveille, mondialement.
    Vous irez bien faire un p'tit tour sur ma Mouette, même si je suis présente !
    J'en parle aussi…
    Le projet de transgenre est très très avancé, faisandé même…

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  2. Ce qu'il y a de rigolo, c'est qu'il n'y a que les réacs qui parlent de théorie du genre et en font tout un monde. Personne n'en parle, à gauche (côté gouvernement, ailleurs je m'en fous).

    Ce qu'il y a de rigolo, aussi, est de voir les réacs comme H16 expliquer le mariage pour tous est une diversion. Théorie du genre ou théorie du complot ?

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    1. Pas du tout ! Taubira en parle ouvertement et Peillon y vient tout doucettement, en crabe si je puis dire. Sinon, je ne pense pas que le mariage guignol soit une diversion, mais un premier pas. Et puisqu'on a bêtement laissé faire ce pas, il vaut mieux prévenir à l'avance que l'on n'acceptera pas les suivants. Sinon, quand on se retrouvera avec un projet de loi aberrant que vos députés socialistes voteront comme un seul homme, il sera une nouvelle fois trop tard.

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    2. Mais c'est faux. Taubira n'en parle pas, elle a institué un stage sur l'identité du genre, c'est tout. Pas de théorie.

      Google suffit à le "prouver" : vous taper "taubira théorie du genre" et seul un média est cité et il est de droite. Atlantico.

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    3. Justement, ce n'est pas du tout rigolo qu'ils n'en parlent pas. Ils agissent en "secret", discrètement, sournoisement car ils savent très bien que cette théorie ne repose que sur une vision idéologique sur un dogme, sans aucune preuves scientifiques et sociales sérieuse.

      Même les Norvégiens et les Suédois, pourtant à la pointe du progressisme, du relativisme et du nihilisme moderne, reviennent sur cette théorie en "découvrant" ses dangers...

      Allez faire apprendre ça à des enfants de 5 ans... l’Éducation Nationale ressemble de plus en plus aux jeunesses hitlériennes.

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    4. Mais non, Skandal : ils n'en parlent pas parce que ce n'est pas à l'ordre du jour. Des réseaux réactionnaires font peut-être courir des rumeurs. Toujours est-il que des blogueurs de droite en parlent mais sans aucune source fiable à l'appui. Rien.

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    5. Robert Marchenoir5 juin 2013 à 13:42

      "Taubira n'en parle pas, elle a institué un stage sur l'identité du genre, c'est tout. Pas de théorie."

      Voilà typiquement une phrase de gauche qui ne veut rien dire.

      Donc, tant qu'il n'y a pas de théorie et qu'il n'y a que de la pratique, c'est bon ? On peut tout imposer ? Y compris les obligations les plus grotesques ?

      Le ministre de la justice écrit une lettre comminatoire aux magistrats pour les sommer de venir à Paris se soumettre à un stage de propagande sur la théorie du genre, qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec le droit ni avec le fonctionnement de l'administration, de façon tellement déplacée qu'un syndicat de magistrats se fend d'une protestation officielle, et ce ne serait pas leur inculquer la théorie du genre ?

      Ce serait pour quoi, alors ? Pour leur faire faire des stages pratiques ? Pour couper les nichons aux femmes et entraîner les hommes à porter une minijupe ? Et ce serait moins grave que de leur bourrer la tête avec une "théorie" ?

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    6. Skandal,

      Tant que le blogueur de gouvernement n'en parle pas, c'est que cela n'existe, nous savons tous que ce grand personnage est dans le secret d' Hollande et Taubiira.

      Lui, c'est une pointure en tout, il sait tout, il connait tout.

      Je vais bien rire quand ils(les socialistes) devront expliquer à leurs verts alliés (les petits gars avec de la barbe)qu' ils devront marier les hommes entre eux, que les garçons et les filles cela n'existent plus, pas conséquent que Le Prophète n'est pas pas un homme mais un truc, certes je m'égare mais avec le vote des étrangers non communautaires,il y aura peut être quelques maires islamistes.

      Cela nous promet un beau bordel, mon Jean-mimi, tout à fait Thierry.

      On pourra même plus chanter: "Y a du soleil et des nanas,dadadirladada, on va s'en mettre jusque là"

      Terminer de fredonner: " Tous les garçons et les filles, etc.."

      Ce truc me rappelle un livre de S.F: "La guerre éternelle", plus de sexe ,plus d'enfants par l'union de deux êtres que des clones, simplement des clones rien que des clones.

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    7. Tant que le gouvernement n'en parle pas, ça n'existe pas.
      Les idées n'ont aucune conséquence.
      La logique est une invention de l'extrême droite.
      Une "méthode intellectuelle" ne présuppose aucune théorie.
      C'est plus compliqué que ce que vous croyez.
      Nan, mais allô quoi!

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  3. Et dire qu il y a peu, l un de vos commentateurs assidus, blogueur de gouvernement et ex-numberone du wikio, utilisait un de mes billets sur le sujet et d'une pour se payer ma fiole et de deux pour mettre en doute l existence de cette théorie quand bien même preuve à l appui, je montrai que celle-ci allait être inculqué de force ds la tête des écoliers...

    Vous verra-t-il, par ce billet, en plein délire ou commencera-t-il à réfléchir sur cette merde que Peillon et les idéologues progressistes cherchent à imposer ?

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    1. Ah ! Corto ! Je me paye ta fiole encore ce matin. Je pourrais le faire de Didier aussi : il se base sur un billet d'un blogueur qui cite comme principale référence un article où le Ministre dit qu'il n'y aura pas ce machin à l'école. Tout le reste n'est qu'affabulation.

      Je vous vois tous en plein délire sur le sujet, effectivement.

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    2. Nicolas part du principe que si une chose n'a pas officiellement et nommément était engagée, elle n'existe pas. Or, si, elle commence à exister tout de même.

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    3. Eh bien, disons que je trouve préférable de risquer le "délire", même si je n'y crois pas une seconde, tant le projet semble cohérent avec tout le reste, que de se retrouver au pied du mur et qu'on nous dise une fois de plus : « Ah mais, c'est trop tard, la loi est votée, fermez vos clapets. »

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    4. Didier, disons que ça rend vos combats aussi ridicules et peu crédibles que ceux du camp d'en face. Mais ça me permet de rigoler dans mon blog.

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    5. C'est marrant, avant 1936, personne ne croyait à la remilitarisation de la Rhénanie...

      Cette théorie existe, elle est documentée, on trouve des livres dessus et certains y croient.

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    6. Croire un ministre, c'est croire au père noël. Au moment du PACS, les socialistes juraient qu'ils n'y auraient jamais de mariage gay.

      De l'aveu même de Guigou, c'était un mensonge parfaitement construit pour faire accepter tout et n'importe quoi.

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    7. Corto, vous dîtes des choses censées, soulevez de nombreux lièvres et mensonges, c'est normal que ça ne plaise pas à la secte des bien pensants.
      Mieux vaut une vérité dégueulasse qu'un mensonge poli. Je ne sais plus qui est cette phrase, mais elle percute bien je trouve!

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    8. Puis Taubira qui incite les magistrats à suivre un stage pour comprendre la théorie du genre c'est faux aussi?

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    9. Fil, oui, c'est faux. Parfaitement faux. Ils vont recevoir une "formation de deux jours, consacrée à la lutte contre les violences et discriminations à raison de l’orientation sexuelle."

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    10. @Didier goux: " Or, si, elle commence à exister tout de même. " un peu qu elle commence à exister, c'etait même écrit noir sur blanc sur une note conjointe de différents ministères que j avais en son temps, il y a 2 ou 3 semaines , épluchées. Elle existe tellement bien que M'am Taubi'a convoque les magistrats pour les briefer sur l'identité du genre, composante de la théorie en question. mais a part ça, le gauchiste ose écrire: " Des réseaux réactionnaires font peut-être courir des rumeurs. Toujours est-il que des blogueurs de droite en parlent mais sans aucune source fiable à l'appui. Rien."

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    11. Mais peut-être que Taubira elle-même n'est qu'une rumeur ? Ce qui serait somme toute rassurant.

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    12. Mais j'hallucine à quel point vous nous prenez pour des cons Nicolas!! Ca me fascine.
      Je ne vous en veux même pas car je sais depuis peu que c'est faire de la politique la manière dont vous nous répondez.
      Après tout c'est de bonne guerre, il en aurait été de même lors d'une séance à l'assemblée.

      Cependant, il paraît que Cul Chatel avait déjà bien préparé le terrain.

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    13. Il est pas le seul. Nicolas je veux dire il est pas le seul.

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  4. Mais quelle bande de tarés!!!
    Des mecs tout droit sortis de l'asile qui osent vous dire que vous menez un combat ridicule.
    On lit vraiment de tout sur internet, heureusement que vous êtes là, votre point de vue est toujours rafraîchissant. Celui de Corto l'est aussi.
    Bravo! Et continuons à nous amuser de voir des gens avec une camisole disserter sur des âneries.

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    1. Sauf que, en réalité, on vient de nous l'expliquer, rien de tout cela n'existe. Et c'est nous qui portons camisole, sans même nous en apercevoir.

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    2. Vous dramatisez.

      C'est pas une question de folie ou de bêtise, c'est juste que vous confondez l'objet de votre ressentiment (le féminisme) avec la discipline scientifique qui, entre autres choses, en étudie les manifestations et les revendications.

      Le FN avait commis la même erreur avec l'économie. Au FN, les frontistes confondaient l'objet de leur ressentiment - l'économie telle qu'elle existe à un moment donné - avec la science qui l'étudie, les sciences économiques.

      En plus de cela, ils croyaient que les sciences économiques étaient gangrénées soit par les gauchistes (les marxistes et les keynésiens) soit par les ultralibéraux monétaristes roulant pour le grand capital, selon qu'ils étaient obsédés par leur détestation du grand capital, ou au contraire du marxisme, voire les deux à la fois.

      Donc, à la fois l'objet de la science, mais aussi la discipline scientifique elle-même étaient suspectes. Résultat des courses et pour notre plus grand bonheur: le FN est nul en économie, ce qui, pour un parti qui veut accéder au pouvoir, est assez chiant.

      La fille du père a pris conscience de cette lacune et elle a essayé d'y remédier. Mais ça prend du temps.

      Cela dit, si vous voulez persister dans la confusion, c'est ok pour moi. Je suis pas chargé de faire la promo de ce compartiment spécifique de la sociologie et si vous tenez vraiment à l'assimiler à l'objet de votre ressentiment, quel qu'il soit, ben faites-le.

      On va pas se faire un calcaire, non plus.

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    3. Serions nous dans la matrice ? Jegoun serait il l'oracle ? (une grosse femme noir pas très attirante...)

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  5. Robert Marchenoir5 juin 2013 à 13:46

    Il faudrait arrêter de nous prendre pour des cons, Nicolas. Il y a déjà un porte-parole du gouvernement, et au moins elle a un beau cul :

    Un mensonge en direct de Najat Vallaud-Belkacem

    Lors du compte rendu du conseil des ministres, une journaliste demande à Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement, la position du gouvernement sur la théorie du genre. Réponse de Najat :

    "Je ne sais pas ce qu'est la théorie du genre.En réalité, elle n'existe pas".

    Quand on va sur le site du ministère de la femme :

    Cabinet de Najat Vallaud-Belkacem

    M. Gilles BON-MAURY (JO du 25/08/12) : Conseiller en charge de l’accès aux droits et de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la lutte contre les violences et des discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.


    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/06/un-mensonge-en-direct-de-najat-vallaud-belkacem.html

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    1. C'est possible de mentir en ayant un beau cul ? Ce serait trop affreux !

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    2. Et n'oubliez pas l'inénarrable Caroline de Haas, qui vient juste de quitter le cabinet de NVB.
      Encore une qui ne connaissait rien, mais alors rien de rien à la théorie du genre.

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  6. D'aucuns aiment faire les ânes pour avoir de l'avoine, de l'avoine ils auront car j'ai bon cœur.

    Dans un dossier « Éduquer contre l'homophobie dès le primaire - Des outils théoriques et pratiques pour avancer », le SNUipp-FSU (syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles) expose ses propositions sans ambages, à la demande de Vincent Peillon, ce ministre d'un genre qu'il est préférable de ne pas nommer. A propos du genre il est écrit :

    « L'étude du genre ? Pas seulement en grammaire ! (...) Il est nécessaire que les enseignant-es et leur formation prennent en compte les études du genre dans leurs pratiques quotidiennes, tant au niveau des contenus d'enseignement que des interactions qu'ils/qu'elles ont avec leurs élèves, ainsi que dans la gestion des relations entre enfants. »
    (...)
    « Pas question, par exemple d'écrire les prénoms des filles en rose et ceux des garçons en bleu ! Ni de s'adresser régulièremnt de manière collective « aux filles » ou « aux garçons ». Attention aussi à la manière de répartir les tâches et les activités entre les élèves. Différencier, oui, mais pas selon le sexe. »

    D'autres propositions éclairantes concoctées en officines républicaines par le « syndicat » viennent compléter ce tableau :
    - Promotion de la diversité;
    - « Déconstruire la complémentarité des sexes »;
    - « Papa porte une robe ... »; (il s'agit sans doute d'une djellaba !);
    - Lutte contre les discriminations et l'homophobie, une belle ambition. etc, etc...

    (source : http://www.jolpress.com/)

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    1. Mais non, mais non ! Nicolas, notre spécialiste des gender studies (voir ci-dessous) vous l'a dit : tout cela n'est qu'un fantasme de réac.

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  7. @ Didier Goux

    Si je puis me permettre, allez juste jeter un petit coup d’œil là-dessus:

    http://lescalier.wordpress.com/2012/03/18/une-breve-histoire-du-genre-i/

    Et, si vous accrochez, la suite est là:

    http://lescalier.wordpress.com/2012/06/12/une-breve-histoire-du-genre-ii-aux-origines-dun-concept/

    Philarête est catho, plutôt centre droit et conservateur modéré. Prof de philo. Sans doute plus proche de votre sensibilité que je ne le suis.

    Le concept de "gender studies" est déroutant, parce qu'en bons Français que nous sommes, on le traduit maladroitement par "théories du genre", ce qui laisse croire qu'on est en face d'un corpus doctrinaire construit, avec un père fondateur, des disciples, une thèse centrale qui postule une vision du monde spécifique et qui poursuit un but précis conçu comme un idéal, etc.

    Un peu comme le marxisme, quoi. Ou le freudisme. Et c'est ainsi qu'il est combattu, à droite, par ceux qui commettent l'erreur de croire que c'est un "ennemi séculaire".

    En fait non, c'est plus compliqué.

    La "théorie du genre" telle que vous la concevez est une chimère contre laquelle vous vous mobilisez en vain, parce qu'elle n'existe tout simplement pas au sens que vous lui donnez, ce qui fait doucement marrer ce qui savent et qui ont compris ce que c'est (comme Nicolas). Ca leur donne une occasion de dire que vous êtes des arriérés. Et à chaque fois, bingo, vous donnez dans le panneau.

    Maintenant, sur le terrain de la pensée militante, il n'est pas idiot de dire qu'elle existe, et de faire semblant d'y croire, pour mieux la stigmatiser en l'associant à toute sorte de trucs avec laquelle elle n'a strictement rien à voir, pour les besoins de la cause.

    On pourra ainsi dire par exemple que la politique du gouvernement en matière d'allocation familiale est un avatar de la théorie du genre. Cela n'a, d'un strict point de vue intellectuel, aucun sens, mais peu importe, ça marche parce que ça frappe les esprits.

    Cette approche pragmatique a quelque chose de cynique, c'est vrai, mais elle permet de bien distinguer un savoir scientifique d'un côté, et un discours militant de l'autre. En tant que savoir scientifique sociologique, les gender studies alimentent actuellement aussi bien des discours militants féministes, par exemple, qu'anti-féministes.

    Autrement dit, elles fournissent des munitions à tout le monde. Y-compris à vous, si vous le voulez... Si ça se trouve, vous pourrez trouver dans les gender studies des arguments pour défendre votre cause. Pour l'instant, la plupart à droite, à l'extrême droite et chez les réacs, n'a rien compris à cela. Pour eux, gender studies = ennemi à abattre.

    Et chacun, à droite, s'y met, comme un bon petit soldat.

    Du coup, la gauche s'est appropriée, en France du moins, les gender studies, pendant que vous combattez en vain un moulin à vent, la "théorie du genre", sous le regard amusé des gens comme Nicolas, qui se tordent de rire. Voir le taureau foncer dans la muleta avec un entrain sans cesse renouvelé est, il est vrai, assez comique.

    Mais vous avez le droit de vous arrêter quand vous voulez.



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    1. Mince ! voilà Nicolas érigé en spécialiste des gender studies ! Va sûrement être flatté…

      Pour le reste, remballez donc votre fatras pontifiant et vos petites ironies à deux balles : nous savons parfaitement de quoi nous parlons, ne vous en déplaise, et contre quoi nous nous élevons.

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    2. Robert Marchenoir5 juin 2013 à 16:38

      "En fait non, c'est plus compliqué."

      Pour le gauchiste, c'est toujours "plus compliqué". Tellement compliqué que seul lui peut le comprendre. Et nous l'expliquer. Il va donc nous l'expliquer. N'est-ce pas ?

      "La 'théorie du genre' telle que vous la concevez est une chimère contre laquelle vous vous mobilisez en vain, parce qu'elle n'existe tout simplement pas au sens que vous lui donnez.

      Et... et bien c'est tout. Pour ceux qui espéraient une explication quant au sens réel et à l'existence véritable de ce machin (qui est tout de même assez important pour être enseigné à l'université), ils peuvent se l'enfiler en collier et se la carrer où ils veulent.

      Donc, le gauchiste vous dit :

      1. Vous croyez avoir tout compris, mais en réalité c'est plus compliqué.

      2. C'est pas du tout ce que vous dites.

      3. Et il se barre, après avoir émis un épais nuage de fumée composé d'une succession compacte de paragraphes qui ne veulent rien dire.

      Ceux qui croyaient naïvement que le gauchiste allait partager son Savoir, sa Culture, et vous dévoiler généreusement la Vérité qu'il est seul à connaître, en sont pour leurs frais.

      Voilà ce qui s'appelle prendre les gens pour des cons. Et il y en a encore qui s'imaginent qu'un truc aussi grossier peut marcher.

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    3. Si vous savez parfaitement, alors, je m'incline.

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    4. "Philarête est catho, plutôt centre droit et conservateur modéré. Prof de philo. Sans doute plus proche de votre sensibilité que je ne le suis"
      Ca ne prouve malheureusement rien du tout.

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    5. Gender studies / théorie du genre... bonnet blanc et blanc bonnet... Alors on peut jouer sur les mots ou les traductions plus ou moins littérales, le fait est que les deux terme désignent la même chose.

      Visiblement les degôches aiment bien joué sur les mots... Du mariage gay on est passé au mariage pour tous, et du réchauffement climatique on est passé au dérèglement climatique. Ou comment changer la forme sans changer le fond pour mieux noyer le poisson et tromper son prochain...

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    6. @ Fil,

      Lisez-le (je parle de Philarête) ne serait-ce que par simple curiosité.

      Je ne l'ai cité que parce qu'il me semble être quelqu'un qui vous filera moins d'urticaire qu'un autre et qu'il m'a semblé qu'il s'est donné du mal pour en parler sérieusement, de façon documentée et argumentée.

      Juste pour ça. Aucunement pour faire preuve de quoi que ce soit.

      Si même Philarête vous semble insoutenable, ben tant pis. Vous aurez au moins essayé et c'est bien.


      @ Robert Marchenoir,

      Fondamentalement, je suis assez indifférent à l'erreur d'analyse souvent commise entre l'objet et l'analyse de l'objet. Perso, je sais la faire. Et je suis pas votre instituteur (vous avez passé l'âge d'être un élève et moi je suis pas prof, donc ça tombe plutôt bien).

      Maintenant, c'est clairement une mauvaise nouvelle (pour vous je veux dire): visiblement, vous vous êtes excité contre un truc, la théorie du genre, et vous vous êtes gouré de cible. Ca fout en rogne, je le comprends.

      Vous pouvez passer vos nerfs sur moi, je veux dire cet avatar que j'utilise et qui s'appelle "tschok", je m'en fous complètement: c'est juste un avatar.

      Par ailleurs, croyez bien que je me félicite que vous ne soyez pas intellectuellement capable de rectifier votre tir pour toucher la vraie cible (bien plus vulnérable que vous ne le pensez). C'est heureux.

      Vous confirmez une grande règle de l'univers: inutile de donner de la confiture aux cochons.

      Et le pire, ou le mieux, c'est selon, est que je peux me permettre de vous le dire sans aucun risque pour la défense de ce à quoi je tiens et qui n'est pas la multitude des produits dérivés auxquels ont donné lieu les gender studies - ces différentes doctrines féministes dont certaines sont assez insupportables - mais l'actif sous-jacent qui les a générés: la démarche scientifique.

      Je vous laisse donc à vos amalgames en regrettant toutefois que vous n'ayez pu, à un âge que je devine déjà assez avancé, reproduire ce que vos anciens maîtres vous on appris: distinguer l'objet de ce qui l'analyse.

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    7. Tschok, tout ce que vous faîtes, c'est soutenir un des rouages de la mécanique du désordre.
      Vos arguments sont faibles, car si pour vous cette théorie du genre c'est de la confiture, je n'ose imaginer de quelle manière vous percevez une crotte de chien.

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    8. Comme vous.

      Je veux dire, je la perçois comme vous la percevez. Nous vivons dans le même univers, quoi.

      Le problème n'est pas là. J'essaye juste de vous expliquer que vous prenez des carottes pour des poireaux. Y a pas de raisonnement là dedans. Y a juste un problème de définition.

      Les carottes = l'objet de tout votre ressentiment (en l'espèce, le féminisme, le mariage gay, les sociolos, les arabes, etc, etc... et un printemps trop humide). On va appeler ça la "théorie du genre".

      Les poireaux = un truc qui s'appelle les gender studies et qu'on a maladroitement traduit par "théorie du genre" en France. Le pur coup de malchance quand on y réfléchit. En plus, au moment où on a fait cette malheureuse traduction, les réac savaient même pas que ça existait, les gender studies. Ils n'en avaient, comme la plupart d'entre nous, jamais entendu parler.

      Là-dessus, chez les réacs, on a fini par confondre les deux (me demandez par pourquoi, j'en sais rien), ce qui donne: carottes = poireaux. Pas de quoi en faire un drame, après tout c'est pas la fin du monde, non plus. Et puis c'est pas la première fois que les réacs prennent des vessies pour des lanternes sans que cela n'ait absolument aucune conséquence sur le fond de ce qu'ils ont à dire.

      La preuve: ça change rien pour vous. On a beau vous dire que les gender studies c'est autre chose, autant lancer une goyave à 2000 km/H contre un T72 au galop, ca se termine en jus de fruit et il n'y a rien qui pénètre.

      Donc vous voyez bien que ça change rien.


      Bref, je vous dis juste que dans notre univers à tous les deux, carotte n'est pas égale à poireaux. Et là, ça fait un drame. Pour Marchenoir je suis un gauchiste, pour vous un partisan du désordre, pour Didier Goux je suis ironique et pontifiant, alors qu'à la base je ne raisonne pas, je vous dis juste qu'une carotte n'est pas un poireaux.

      Maintenant, si vous voulez continuer à dire carottes = poireaux, moi vous savez...

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    9. Heu, je ne vous suis plus Tschok. Cette histoire des genres, que vous semblez défendre, a pour but de gommer les différences hommes et femmes.
      Ce contre quoi nous nous élevons, et ensuite vous nous dîtes qu'un poireau n'est pas une carotte. Finalement, vous défendez un truc avec lequel vous n'êtes pas d'accord.

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    10. Franchement, je m'en cogne de savoir comment on appelle le bourrage de crâne qu'ils sont entrain d'opérer.
      Je ne suis pas une pisseuse, je ne fais que parler des faits, de la réalité. Savoir quel nom donner à ce fait social relève du futile. Mais ça on aime le futile à gauche.
      C'est ce qui permet aux idiots d'avoir l'impression d'être une lumière.

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    11. Pourquoi le futile ? C'est vous qui avez ça comme argument.

      Alors comme c'est le seul, on le réfute.

      Vous dites ailleurs : "A partir du moment où vous pourrez choisir votre sexe, il n'y aura plus que des couples, et seront alors finis les couples d'homosexuels et les couples d'hétérosexuels."

      Ca n'est pas un argument, d'autant que c'est faux : les couples homos resteront marginaux et les gamins ne sont pas tarés. Ils verront bien que dans 95% des couples, l'un des deux a des nichons et sauront, rien qu'en voyant une photo d'identité qui a des nichons ou pas. Et à 13 ou 14 ans, 95% des garçons se masturberont en regardant des photos de femmes à poil...

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    12. C'est ce que vous croyez Nicolas, mais vous allez foutre le trouble dans plein de petites têtes. Vous pensez que c'est un progrès, moi je vous réponds que c'est un désordre. C'est l'anti-recette de l'équilibre psychique, dont tous les enfants ont besoin pour se développer.
      On sait très bien comment fonctionnent les socialos. Ils avancent à petits pas en usant toujours plus de ruses et de mensonges.
      "Changement de civilisation, pma, gpa, théorie du genre..". C'est toujours la même chose.

      Les couples homos, s'ils sont marginaux, ont quand même vu la loi changer juste pour eux, que vous avez soutenue clics et ongles. Puis maintenant ils pourront avoir des enfants, et alors c'est le début du Mensonge d'Etat, de la confiscation du droit à l'insouciance pour les enfants.

      Et oui, c'est complètement futile de mettre par terre plus de 2000 ans de civilisation pour une poignée de tarés. Vous changez toutes les règles du jeu pour une poignée de personnes, permettez-moi de vous dire que c'est futile.

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  8. Les gens, Tschok a répondu pour moi... Je crois que je vais lui piquer son commentaire pour faire un billet chez moi...

    Je voulais simplement faire référence à Wikipedia (certes, ce n'est pas la référence absolue). http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tudes_de_genre

    "Il faut toutefois noter d'emblée une guerre sémantique entre les opposants qui présentent les études de genre sous un label global de « théorie du genre » ou « théorie du gender » et les universitaires ou chercheurs en études de genre pour qui le genre n'est pas une théorie mais plutôt un outil ou une méthode qu'ils utilisent ponctuellement."

    Merci à Tschok.

    Fil nous traite de tarés mais il serait bon, ici, que certains commentateurs avalent une dose de Prozac ou d'aspirine. Notamment lui, mais aussi Corto qui ne donne aucune source avec un document évoquant la "théorie du genre" qu'il confond avec les études de genre. Corto fait du Corto : il affirme des trucs sans la moindre preuve pour amuser la galerie. Grandpas n'aura pas besoin de se soigner, il n'y a plus rien à faire. Robert aussi, peut-être, qui m'aide à prouver que c'est bien un truc inventé par les réacs, en faisant référence au Salon Belge comme seule source d'information.

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    1. Vos mots Nicolas ne couvreront pas la réalité qui est entrain de se dessiner.
      Vous avez mis en route un grand principe, un beau projet de société basé autour du sexe, assumez-le maintenant.
      On n'invente rien, on ne fait que décrypter ce que vos idoles sont entrain de mettre en route pour les Fraçais. Vous le prenez à la rigolade, mais cette théorie fait partie du projet de société progressiste qu'ils tentent de nous faire avaler à coups de bambous. Mariage pour tous, gpa, pma, verrouillage de l'information... Vous n'êtes pas assez sorti de votre tête, extrait de votre petit corps pour comprendre qui sont les gens que vous soutenez, et quel est leur projet.
      Vous vous contentez de donner crédit à ce que la socialie nous montre en façade, de tourner en dérision ce qu'il y a de grave pour la cohésion d'un peuple encore humain, avec une âme et une histoire, vous gobez tous leurs bobards et nous préconisez un Prozac?
      Il y a belle lurette que je ne perçois plus la politique Française comme bienfaitrice, je n'ai pas pour habitude de vivre dans le mensonge et la manipulation, alors c'est pas rose tous les jours, mais au moins je ne crois pas en des conneries. Vos rêves de chimère façon petite fille de 50 ans, ce n'est pas forcément ce à quoi j'aspire, et permettez-nous d'être critique face aux inconscients que vous défendez.
      Les contes de fées pédés, vous pouvez vous les faire relier avec de belles feuilles d'or, estamper la couverture d'un net et profond "bible du progressiste", et enfin, en lire les meilleurs passages à la prochaine fête de la Rose. Sauf que la Rose sera toujours dans vos postérieurs, pas dans les nôtres. -Sourire-

      Les contes de fée pour pervers, on vous les laisse

      Bise quand même.

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  9. Ouais, nous aussi entre théoristes du genre, on aime bien se faire deux ou trois petits pogroms de réacs à coups de barre de fer le week-end, ça fait toujours du bien avant l'apéro. Vous nous reconnaîtrez facilement : on a des chapeaux pointus et des petites queues fourchues, il paraît même qu'on crache du feu et qu'on égorge des bébés chrétiens dans les cimetières à la nuit tombée.
    Pour info, la "théorie du genre" est un concept qui n'existe que dans la bouche de ceux qui portent un discours extrêmement réactionnaire et conservateur sur la construction sociale des sexes. Lorsque vous parlez de la "théorie du genre" en vous demandant assez naïvement si "elle existe ou pas" (on dirait que vous parlez du Père Noël ou du monstre du Loch Ness), vous faites en réalité référence à un champ d'études appelé "gender studies", ou "études de genre", ce qui est bien différent, puisque ces études, dans leur démarche, dans leurs méthodes et dans leurs objets, vont justement à l'encontre de toute théorie ou de toute idéologie. Mettez un peu de côté la vulgate fournie par les pages du Figaro ou de Valeurs Actuelles et ayez l'honnêteté intellectuelle de faire quelques lectures sérieuses, cela vous évitera du moins de débiter ce genre d'insanités dégénérées lorsque vous souhaiterez vous opposer à l'introduction des questions de genre dans les programmes scolaires.

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    1. Ce qui serait bien, ce serait de lire les commentaires déjà existants : cela vous (et surtout nous) aurait évité de relire le même catéchisme imbécile.

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    2. La construction sociale des sexes on peut avoir une explication ", siouplai", comme je suis un peu simplet, il me semblait que le sexe se résumait au zizi et à la zézette mais si maintenant faut appeler un psy pour savoir de quel côté on est sexuellement, il va falloir que je consulte car cela fait peut être plus de 50 ans que je ne suis une femme sans le savoir.

      Je rappelle , le petit dessin animé sur les poisson amoureux de son copain qui devait être diffusé en Maternelle, oups, peut on encore dire maternelle.

      En Suède, ils ont résolu un problème existentiel gravissime, tout le monde pissera assis, moi je pisserais quand même derrière les arbres.

      Me soigner, charité bien ordonnée commence pas soi même, cheer!

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    3. "puisque ces études, dans leur démarche, dans leurs méthodes et dans leurs objets, vont justement à l'encontre de toute théorie ou de toute idéologie."

      HAhahahahah !!!!!! à l'encontre de toute théorie ou de toute idéologie !!! HAHAHahahahaha c'est trop drôle...

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  10. De toute façon, pourquoi se chamaille-t-on ici ? Si toutes ces histoires de genre ne sont qu'un pur fantasme, eh bien tant mieux : cela nous évitera d'avoir à péter des genoux, voilà tout.

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  11. Tout le monde parle de "théorie du genre".
    Mais il ne s'agit même plus de ça !
    La loi du "choix du genre" existe en Argentine, et 19 ministres français actuels sur 37, plus Hollande et Ayrault, ont déposé un projet de loi en 2011 dans ce sens. On dirait même qu'ils ont été choisis en fonction de ça.

    On n'en est plus à la "théorie".
    Ils attendaient juste le mariage gay.
    Fallait que ça passe pour pouvoir nous insuffler le reste.

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    1. Allez cliquer sur le lien de Messire Skandal, un peu plus bas…

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    2. "Messire Skandal"... C'est trop d'honneur très cher Didier !

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  12. De toute façon, maintenant qu'un enfant peut avoir officiellement deux papas ou deux mamans, il n'y a plus de lien entre logique et réalité, on peut dire ce qu'on veut, parce que les mots n'ont plus de sens. Nicolas et ses copains l'ont compris : il suffit de dire qu'il n'y a pas de théorie du genre, et puis voilà, le problème est réglé. Il n'y a rien à craindre, et on est tous des paranos.
    Ce que Hollande est en train de faire ou de laisser faire, c'est l'accomplissement ultime de l'irréalisme de la gauche par la désagrégation du langage.

    "Moi, j'ai deux papas", nous dit le jeune Barnabé. Et il est obligatoire de trouver ça normal.
    Il est homophobe d'y percevoir une petite difficulté.

    Théorie du genre ou pas, la négation forcenée de toutes les valeurs familiales traditionnelles vient de prendre une dimension politique officielle. C'est le programme du gouvernement, et de Peillon en particulier, qui veut "arracher" (c'est son terme) les enfants au déterminisme de la nature et de la famille. Personnellement, je ne m'étonne pas qu'il se soit également prononcé en faveur de la dépénalisation du cannabis.

    Ce qui nous manque, à nous, les mecs et les nanas de droite, c'est un bon gros joint. Après, tout deviendra clair.

    Le jour c'est la nuit.
    La liberté c'est l'esclavage.
    la mort c'est la vie.
    l'identité c'est la diversité.
    L'homme c'est la femme.

    Entraînez-vous les gars. Cela ne fait que commencer.

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    1. « Les mots ne sont plus les mots, mais une sorte de conduit, à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. » (Ferré, La Solitude)

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  13. Didier, ça c'est cadeau !!! http://newskandal.wordpress.com/2013/06/05/cela-a-deja-commence-nen-deplaise-a-jegoun/

    Et sourcé !!

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    1. Skandal, ça n'a pas à me plaire ou me déplaire. Je trouve ça complètement crétin mais je m'en fous. Et plus je vous les argumentaires des reacs, plus je me dis qu'effectivement la loi n'a aucune raison de définir une personne comme étant un homme et une femme parce que, objectivement, il n'y a aucune raison d'inscrire un sexe dans un acte d'état civil.

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    2. Inscrire un sexe dans un état civil, si c'est sans le consentement de l'état civil, ça s'appelle un viol. Et Mme Toubira vire au rouge violacé tellement elle est fâchée.

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    3. c'est une invention des réacs ?

      http://www.theoriedugenre.fr/spip.php?article44

      C'est prévu depuis officiellement Décembre 2011 par 19 de nos ministres (sur 37) plus Hollande et Ayrault. Ils n'étaient tous que parlementaires…

      Et c'est nous qui inventions la théorie du genre ?

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    4. Oui, Carine. Le texte ne mentionne pas théorie. Et la source est louche : pas objective....

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    5. Didier, pourquoi sans le consentement ?

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    6. "il n'y a aucune raison d'inscrire un sexe dans un acte d'état civil. " Bah justement si, pour éviter les fraudes et les erreurs avec les prénoms à "double sens" comme Claude, Camille, Charly (ou Charlie) etc... A ce moment la, idem pour la photo, la couleur des yeux ou la taille sur les passeports etc...

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    7. Skandal, encore un argument qui n'en est pas un. A l'heure de la biométrie, le "sexe" dans le passeport, de même que les autres trucs ne servent plus à grand chose et les fraudeurs ne sont pas débiles.

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  14. Robert Marchenoir5 juin 2013 à 19:53

    Je copie de larges extraits de cet article du Figaro, un journal de gauche, pour bien montrer à quel point le gouvernement nous prend pour des imbéciles au travers de ses amis blogueurs accrédités :

    Les magistrats se sont vu imposer un programme pour ce début de semaine: Christiane Taubira les a «convoqués», selon l'expression de l'USM, syndicat majoritaire, pour qu'ils participent à un séminaire portant sur les «violences et discriminations à raison de l'orientation sexuelle», à Paris.

    Deux cents procureurs et membres de leurs équipes écouteront la parole ministérielle avant de suivre deux jours de stage à l'École nationale de la magistrature. Cette session s'inscrit dans un programme gouvernemental qui fait suite à la loi sur le mariage pour tous.


    «Ce progrès (la création du mariage pour les couples de même sexe, NDLR) dans l'égalité des droits ne fera pas, à lui seul, reculer du jour au lendemain les expressions de peur, de rejet, d'intolérance, et de violence vis-à-vis de la différence relative à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre qui continuent de se manifester dans la société française», explique le document de présentation de ce plan lancé en octobre dernier sous la houlette du premier ministre.


    C'est l'apparition du terme «identité de genre» à de nombreuses reprises qui suscite la polémique. «L'identité de genre, ce n'est pas l'orientation sexuelle, précise Olivier Vial, porte-parole de l'observatoire de la théorie du genre, qui veille de près sur la littérature gouvernementale depuis quelques mois. C'est l'idée, portée par une partie des membres du gouvernement, que le fait d'être un homme ou une femme ne serait qu'un “sentiment d'appartenance”… Lutter contre l'homophobie, bien sûr, nous y sommes favorables, mais diffuser ce que l'on appelle la théorie du genre, non…»

    «L'homophobie est déjà réprimée par les textes, au même titre que toutes les discriminations…»souligne par ailleurs un magistrat. «La loi interdit les discriminations à raison de l'orientation, et à ma connaissance elle est appliquée, poursuit un pénaliste. En revanche, je ne vois pas à quel texte le terme “identité de genre” se réfère… Or, pour appliquer une sanction, il nous faut une loi.»

    Donc, le gouvernement fait pression sur les magistrats pour les obliger à appliquer des lois qui n'existent pas.

    Et on tente de nous persuader que ce n'est pas un problème, ni juridique, ni politique, mieux : que personne n'a jamais parlé, à gauche, de théorie du genre.

    Et il y a visiblement des courroies de transmission qui ont été mises en place, par le pouvoir, pour diffuser ces mensonges.

    On se fout de notre gueule.

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    1. Complètement d'accord avec vous. Ils se foutent de nos pipes ouvertement.
      Cette histoire de très mauvais genre est indissociable du mariage pour tous, de la pma et de la gpa.
      La gauche aura beau essayer de nous convaincre avec des jolis mensonges, en attendant des gens se font mettre en garde à vue uniquement parce qu'ils portent un sweat shirt de la manif pour tous.
      Et après ça ils osent nous dire qu'on parle d'un problème qui n'existe pas.

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    2. Robert Marchenoir6 juin 2013 à 16:40

      C'est un peu comme si je vous foutais ma main dans la gueule, et que je dise après : hein ? ma main ? dans la gueule ? quelle main ? je n'ai pas de main !

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    3. En effet Robert, et pour peu que vous souffriez de cette gifle, on se moquerait de vous en disant que ce n'est pas de la douleur mais un sentiment de douleur.
      Vous saisissez la nuance? Non, bien c'est que vous n'avez pas le recul suffisant pour le comprendre.

      Tiens, ma grand-mère s'est faite agresser par une bande de voyous multirécidivistes. Sa fin de vie est foutue, elle est traumatisée. Heureusement, la fée clochette progressiste va venir lui expliquer que ce qu'elle a vécu n'est pas vrai.

      En revanche, pour la main dans la gueule, je vous répondrais parité. Je prends vot' main et vous prenez la mienne! C'est le progrès qui est en marche.

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  15. (question que je vous ai déjà posée chez Nicolas: je retente ma chance ici, puisque je n'ai pas eu de réponse).

    Je n'ai pas d'opinion sur la question de la théorie du genre, que je ne connais pas, mais je vous comprends mal:

    -une théorie est une construction de l'esprit destinée à expliquer un certain nombre de faits que d'autres constructions n'expliquent pas; s'il n'y a pas de faits, ce n'est pas une théorie, c'est une simple hypothèse;

    -si la théorie du genre n'a pas de bases solides, il n'y a pas plus lieu de l'enseigner que le créationnisme ou la mémoire de l'eau, puisqu'il n'y a rien à enseigner;

    -si c'est une théorie qui repose sur des bases solides, pourquoi donc ne faudrait-il pas l'enseigner (comme une théorie parmi d'autres) ? Parce qu'elle "sape les bases de la société"? on se retrouverait alors dans le procès de Galilée ou de Darwin...Mais si les bases de la société devaient s'avérer incompatibles avec des théories basées sur des faits établis, que faudrait-il modifier, d'après vous: les bases de la société, ou les faits?

    À vous lire...

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    1. Ce n'est pas tout à fait ça Elie Arié... Il n'y a que deux sortes de théories : celle qui sont fausses et celle qui seront fausses. Une théorie démontrer comme vrai n'est plus une théorie.

      La théorie du genre (ou gender studies en anglais) ne repose sur aucune preuves scientifiques sérieuses autres que l'étude de cas tout à fait particulier or une théorie doit avoir une porté générale (voir même absolue) afin d'être une "vérité" (je mets le mot entre guillemet car la évérité" est rarement un absolue).

      Deux exemples : la théorie de l'évolution de Darwin a une porté universelle et même si elle n'est pas prouvé absolument (sinon ce ne serait plus une théorie mais un théorème) elle répond très bien aux principes de l'étude scientifique.

      Idem pour la théorie de la relativité d'Einstein qui a une porté universelle et absolue dan certains référentiels mais pas dans d'autres, voila pourquoi elle reste une théorie. Néanmoins, elle est scientifiquement et factuellement démontrée dans certains révérenciels.

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    2. Ce qui m'inquiète et me gêne dans cette question de M Arié, c'est cela :
      -les bases de la société constituent elles mêmes un "fait" au sens où elle ne résulte pas de la volonté d'un individu, mais émergent de façon naturelle
      -l'idée qu'il faudrait modifier les bases de la société au pretexte qu'elle ne seraient pas conformes à une théorie élaborée par une intelligence humaine me semble dangereuse pour ne pas dire criminelle, et l'histoire me semble plutôt aller dans ce sens

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  16. Une simple hypothèse: Jegoun a plus de poitrine que Najat.

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  17. Pis moi, mon cul c'est du poulet?

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  18. France-Hélène5 juin 2013 à 22:43

    Madame, Monsieur,
    Madame, Madame ,
    Monsieur, Monsieur,

    Nous sommes au regret de vous informer qu'à l'issue de sa classe de troisième votre enfant n'a pu obtenir l'orientation sexuelle de son choix. Nous vous invitons donc à prendre rendez-vous dans les meilleurs délais avec son/sa professeur-e principal-e, ainsi qu'avec l'infirmier-ère scolaire et le/la Conseiller-ère d'Orientation Sexuelle(COS)de l'établissement afin d'envisager une solution.
    D'autre part, le rectorat, soucieux de ne laisser personne au bord du chemin de son orientation sexuelle, mettra en place dès la rentrée prochaine une Section de Détermination Sexuelle (SDS) qui devrait permettre aux élèves indécis de prendre le temps de la réflexion. Des stages ludiques et variés (Découverte du genre, Un zizi si j'veux, Une zézette quand j'veux) leur seront proposés tout au long de l'année ainsi qu'un accès permanent à la Cellule Psychologique d'Urgence(CPU).
    Soyez assurés-ées-és, Madame, Monsieur, Madame, Madame, Monsieur, Monsieur, du dévouement durable et citoyen de toute l'équipe pédagogique (EP).

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    1. Ou bien : Madame, Monsieur, Madsieur, Mondame,
      http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdf

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    2. Damesieur, Monmad,
      http://www.la-croix.com/Actualite/France/Ce-que-disent-les-manuels-scolaires-sur-l-identite-sexuelle-_NG_-2011-08-31-705456

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  19. Elie Arié : Je vous aide comme je peux hein, mais tout ce que je peux vous répondre c'est que je suppose que vous êtes du genre "intelligent". Cela étant, connaissant bien notre H16 depuis des lustres, je suppute que le fond de son billet n'est pas cette théorie du genre de nos deux et autres papotages de cocktails dinatoires à la con, mais bien le fait que nos Zélites de tout poil et depuis au moins 50 ans, n'ont rien d'autre de plus urgent et de plus sérieux à faire que de bourrer le mou des gosses, des électeurs, des contribuables, de leurs clients et de leurs parents (1,2, ou x) avec des questions à jamais sans réponse. J'appelle ça du fascisme soviétoïde, mais bon, je sens que je vais encore me faire engueuler. Voilà. Bien à vous.

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  20. Jégou
    "Oui, Carine. Le texte ne mentionne pas théorie. Et la source est louche : pas objective..."

    Mais bien sûr ! Où avais-je la tête !

    Tu sais ce que tu peux faire ?
    Tu peux demander une copie de la proposition de loi déposée par tes amis du gouvernement en décembre 2011 !
    Ils ne peuvent pas te refuser ça !
    Sinon, tu cherches dans les archives de l'AN…

    Parce que c'est vrai, tu as raison, le Monde n'est pas une source fiable.

    Mais je sais ce que tu vas me répondre :
    "C'est ça, j'ai que ça à faire, obtempérer à tes consignes !
    Et puis j'ai bistrot."

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    1. Carine, je ne mets pas de t à bistro. Je dis que le texte déposés par les socialistes ne contient pas le mot théorie.

      Or le seul argument que vous utilisez contre ce texte est qu'il releve de la théorie des genres alors que je me tue à expliquer que ça n'existe que pour les reacs.

      Dans un des commentaires, ici (et sur mon blog), Skandal dit que "gender studies se traduit par "théorie du genre". Non. C'est étude de genre.

      Toute l'argumentation repose sur cette heure. Je n'ai pas vu un seul argument.

      Pourtant, je pourrais vous en fournir. Tiens ! Le texte des socialistes est profondément ridicule et il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Mais personne n'ose.

      Quand un argument arrive, comme celui de Skandal (le passeport) il tombe à l'eau. Je suppose que Catherine (l'épouse du taulier) pourrait utiliser mon passeport (et vice versa) : nous avons la même coupe de cheveux. Smiley.

      Trouvez des arguments...

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    2. Ah ! mais c'était donc ça ! C'est le mot "théorie" qui ne convient pas ! Si par exemple je parle des "théories racistes" d'Hitler en citant un texte où Adolf nous dirait ceci : "Toutes les études prouvent que les races sont inégales", eh bien il va y avoir un Jegou pour me signaler que je déconne à plein tube, et que le texte d'Hitler ne contenant pas le mot "théorie", il n'y a rien à craindre.

      On touche le fond.

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    3. Ben oui, Marco, c'est le mot qui gène. Parce que vous ne parlez que de ça sans dire ce qu'il y a derrière.

      C'est vous qui touchez le fond avec votre exemple crétin d'autant que vous partez de la théorie qu'il y a des différences entre les hommes et les femmes qui ne sont pas physique ou physiologique. Vous serez tondu à la libération.

      Du coup, comme il n'y a que ce mot, chacun met ce qu'il veut derrière quand il met quelque chose. Didier dit, par exemple : "on chargera donc les professeurs [...] de faire comprendre aux bambins [...] qu'ils auront bien le temps de décider plus tard de ce qu'ils veulent être."

      Où a-t-il vu ça ?

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    4. Ben non, on va simplement vous demander de nous montrer ces études qui prouvent que "les races sont inégales" (déjà, faudrait savoir ce que ça veut dire, "différentes" ne signifiant pas "inégales", qui suppose une hiérarchie en fonction d'un système de valeurs...); et, comme vous n'en trouverez pas, il n'y a plus de théorie.

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    5. Et vous oubliez le principal Marco Polo : le gouvernement n'en parle pas. Rien. Pas un mot.
      Jamais l'expression "théorie du genre" n'a franchi les lèvres purpurines de notre bien aimé Président ou de notre respecté Premier ministre.
      Jamais il n'a été officiellement question de l'enseigner à l'école. Jamais, jamais.
      Alors quoi? Vous ne faites donc pas confiance à notre gouvernement?
      Voilà bien les réacs complotistes!
      Je suppose que vous faites partie des abrutis (s'xcusez, hein, je m'autorise de l'exemple de Nicolas) qui, en 1998, ont prétendu que la suite logique et inévitable du PACS c'était le mariage homo. Alors que la garde des sceaux vous disait le contraire.
      Ah ah! Peut-on être naïf et borné à ce point là!
      Allez, continuez comme ça. Et trouvez des arguments, hein?

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    6. Non Marco, on ne touche pas le fond, on s'approche de la perfection.

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    7. Ben ouais, on s'en fait pour rien, nous autres. On est paranos.

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    8. Aristide,

      Sarkozy avait dit que EDF ne serait jamais privatisé...

      A part ça, qui est borné ? Celui qui veut faire changer la moi au rythme de l'évolution de la société ou celui qui nie ces évolutions ? Tout ça est de la faute de Napoléon quand il a crée le code civil.

      Fil,

      Il est probable effectivement que vous arrivez au fond de la perfection. Je n'arriverais jamais à faire un billet aussi caricatural que les commentaires ici.

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    9. Nicolas, vous vous sous-estimez : vous y parvenez très bien au contraire. Voir cette grande envolée d'indignation que vous venez tout juste de publier chez vous…

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    10. Il y a de quoi, non ?

      (Et vous vous trompez, d'ailleurs mon billet est nul : je ne fais pas de l'indignation mais du blogage, je suis le premier blogueur à avoir parlé de cette histoire).

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    11. Bien entendu, Nachatte n'a jamais dit à des élèves de maternelle que le mariage entre personnes de même sexe étaient normales.
      Et bien sur, elle n'a jamais demandé à ce que la vidéo soit retirée d'internet.
      Arrêtez un peu de mentir, on sait très bien ce qui se passe.

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  21. Jégou
    pas de T à bistrot
    La belle affaire ! ça change tout ! Effectivement, ça n'est pas ma culture.
    Tout ce que je sais, c'est qu'on dit pourtant un bistrotier, non?

    Théorie du genre ou étude, ce n'est plus une "théorie", c'est une pratique. C'est la loi en Argentine, déjà adoptée, et c'est un projet de loi déposé par vos amis en décembre 2011, quand ils étaient parlementaires. Que cela vous plaise ou non.

    Je n'ai pas besoin d'arguments, ce n'est pas une discussion, je vous expose des FAITS .

    Marco Polo
    On touche presque le fond.
    C'est insondable. On n'y est pas encore…

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    1. L'orthographe est admise d'autant qu'il s'agit d'argot.
      Même s'il est vrai qu'en matière de bistro, il vaut mieux laisser parler Jegou.

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    2. Et bistroquet, vous l'écrivez comment. Ceci est bien la preuve que vous vous enfermez dans des certitudes sans rien savoir. Les deux orthographes sont communément admises parce que des études ont permis de terminer qu'il y a plusieurs origine. Aucune théorie n'a donc pu se dégager.

      A part ça, oui et ? Le seul argument que vous arrivez à sortir à toutes les questions est "la théorie des genres c'est mal et vous la pratiquez". C'est aussi l'objet du billet de Didier. Je ne pratique pas de théorie.

      Trouvez moi une raison logique (à part le bon sens, je ne défends pas toutes les conneries des socialos) pour qu'on puisse continuer à utiliser cette notion de genre dans la loi qui est, rappelons le, un machin pour permettre à des magistrat de rendre des jugements.

      Je vais vous donner des exemples pour vous faire plaisir : il devrait être interdit à un homme de se faire rembourser des soins en gynécologie.

      Je vais faire les objections moi-même, côté gauchisme, vous êtes un peu molle : un homme peu très bien se faire greffer un vagin à l'étranger.

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  22. Robert Marchenoir6 juin 2013 à 17:29

    En ce moment même, une émission sur France-Cul commence ainsi :

    Chacun connaît l'histoire de ces deux bébés [ben non, connasse, moi je ne la connais pas] dont l'un dit à l'autre :
    -- Et toi, tu es une fille ou un garçon ?
    -- Un garçon.
    -- Comment tu le sais ?
    Alors, il point le doigt vers le bas, et il dit :
    -- J'ai des chaussons bleus.


    (Hahaha. L'humour féministe est vraiment désopilant.)

    Puis, l'animatrice explique qu'il y a des bébés qui ne naissent ni fille ni garçon, lance le concept "d'intersexualité", et pose la question de savoir s'il ne faudrait pas reconnaître ce "troisième sexe".

    Mais à part ça, il n'y a pas de théorie de genre, ni d'études de mon cul, ni de propagande massive pour enfoncer dans les crânes que le masculin et le féminin ne sont pas des réalités fondamentales de l'humanité avec lesquelles on doit compter, mais des catégories vagues et contingentes, ouvertes aux manipulations sans fin d'ingénieurs sociaux fous furieux.

    En des temps plus raisonnables, cette réalité tout à fait marginale aurait été abordée en parlant de monstres, de bébés anormaux, d'erreurs de la nature.

    Aujourd'hui, une maladie extrêmement inhabituelle (et funeste) devient le prétexte à imposer l'idéologie de gauche aux populations, avec l'argent des impôts.

    L'un des intervenants, "intersexuel" lui-même si j'ai bien compris (en d'autres temps, on disait hermaphrodite), fustige le fait que les parents soient "angoissés" par une telle situation, et condamne le désir de "normalisation" dont la société serait coupable, pour considérer comme déplorable qu'un enfant ne soit ni fille ni garçon.

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    1. @ Marchenoir,

      Ah ben voilà. Vous voyez que vous arrivez à mettre un nom sur l'objet réel de votre ressentiment: le féminisme.

      Mais on sent qu'il y a autre chose, que votre ressentiment ne s'arrête pas là. Suit un inventaire à la Prévert: la théorie du genre, encore, elle, puis "l'étude de (votre) cul, la propagande massive pour enfoncer dans les crânes que le masculin et le féminin ne sont pas des réalités fondamentales de l'humanité avec lesquelles on doit compter, mais des catégories vastes, etc".

      Bon, y a tout et n'importe quoi, mais au moins ça fait une liste: objet de votre ressentiment = tous ces trucs à la fois.

      Notez bien que personne ne dit que l'objet de votre ressentiment n'existe pas.

      Personne ne soutient non plus, du moins ici, qu'il est illégitime d'exercer une critique contre l'objet de votre ressentiment.

      En revanche, ce qui est dit ici, de façon minoritaire, est qu'il est mal nommé. D'où confusions en série.

      Et comme pour le démontrer, vous vous éparpillez dans l'amalgame avec encore d'autres trucs, que vous rajoutez à l'inventaire initial, interminable semble-t-il: les hermaphrodites (ou l'intersexualité), les maladies rares et... la politique fiscale du gouvernement (ça, c'est un peu conventionnel).

      Je suis sûr que si vous continuez sur votre erre, vous allez nous parler de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, de la culture de la tulipe en Hollande, de Caïn et Abel, de la grève des cheminots, ou d'autres trucs complètement improbables, mais rigolos (comme des romans à clefs rangés dans les tiroirs à chaussettes).

      Une créativité bordélique qui risque de vous attirer la critique de Fil, qui pourrait vous reprocher de soutenir les "rouages de la mécanique du désordre" - sic (Ô horreur!).

      Vous vous rendez-compte?! Un réac comme vous partisan du désordre...

      Tssss.

      En tout cas, je me suis bien marré. Merci pour ça.

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    2. Tschok, vos propos sont incompréhensibles tant vous vous contredîtes.
      Je ne vois pas pourquoi j'irai critiquer Robert pour ses propos dans la mesure où il affiche bien plus de bon sens que dans vos commentaires.
      Puis il est cohérent contrairement à vous.

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  23. Heu... Quand l'état de droite impose le libéralisme avec nos impôts, c'est quoi (à part tout sauf du libéralisme, d'ailleurs) ? Quand l'idéologie dominante et tout ça nous oblige à supprimer des services publics...

    Par ailleurs dans votre commentaire vous répandez une idéologie de droite.

    A part ça, arrêtez donc d'écouter France Culture, en principe, c'est un truc de gauchistes. Écoutez plutôt BFMTV.

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    1. Robert Marchenoir6 juin 2013 à 19:53

      J'écoute les deux.

      Merci de nous dire quels "services publics" (rires enregistrés) ont été supprimés jusqu'ici.

      Evidemment que je répands une idéologie de droite, puisque je suis de droite. La différence, c'est que moi je ne prétends pas le contraire.

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    2. Ben moi non plus. La gauche ne se cache pas d'être gauche.

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    3. Robert Marchenoir7 juin 2013 à 02:08

      Ben pas vraiment. Je viens de publier la preuve que votre copine Nachatte nous met sa main dans la gueule, puis prétend ne pas avoir de main.

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  24. J'ai l'impression que tout le monde commence à tourner un peu en rond.

    Mais vous pouvez continuer, hein ! C'était une simple observation, vu que je passais par hasard…

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  25. Assez grotesque de prétendre que Peillon va introduire la "théorie du genre", qui n'existe pas (cf http://www.lepoint.fr/societe/theorie-du-genre-nouveau-cheval-de-bataille-des-anti-mariage-gay-29-05-2013-1673661_23.php ), en primaire...
    Comme si des gamins de primaire allaient comprendre Judith Butler.

    Je voudrais bien savoir du coup, pourquoi si peu de femmes ingénieures si l'éducation ne compte pour rien ? C'est génétique ?

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    1. C'est génétique ?
      Peut-être. Il faudrait faire des "études", et pour commencer, avoir le droit de le faire. La façon dont vous posez la question montre assez que vous n'avez aucunement envie de connaître la vérité, mais seulement d'imposer votre vision.

      Il n'est pas nécessaire de connaître Judith Butler pour répandre un "digest" de ses meilleures plaisanteries, comme il n'est pas nécessaire d'avoir lu Karl Marx ou Pierre Bourdieu pour en être imprégné.

      En matière de grotesque, vous vous posez là.

      Et puis cette façon de simplifier les questions : soit tout vient des gènes, soit tout vient de l'éducation...
      Il ne vous est pas venu à l'esprit que si les hommes ont semble-t-il plus de facilité à aimer la guerre, c'est une question d'éducation, sans doute, mais aussi de masse musculaire ? Que si les femmes semblent aussi souvent s'intéresser aux bébés c'est peut-être parce qu'on les éduque ainsi, mais aussi parce qu'elles sont capables de produire du lait ? En se focalisant sur le culturel, l'acquis, l'éducation, on se prive de comprendre la réalité profonde des choses. L'homme est un centaure ontologique, comme disait l'autre. Un pont jeté entre la bête et l'ange. Ni un être vierge de toute programmation animale, ni une bête vaguement raffinée.

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  26. La théorie du genre a pour but de faire disparaître le principe de l'homosexualité.
    A partir du moment où vous pourrez choisir votre sexe, il n'y aura plus que des couples, et seront alors finis les couples d'homosexuels et les couples d'hétérosexuels.

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  27. Robert Marchenoir7 juin 2013 à 16:11

    Bon, j'ai écouté France-Cul encore ce matin, je m'esscuse.

    Il y avait une grande émission sur un grand événement organisé à Marseille (avec votre argent), qui vise à glorifier la "Méditerranée" (en bon français, l'islam).

    On interviewait l'organisateur d'une "exposition". Jadis, dans les expositions, on montrait des oeuvres d'art. Aujourd'hui, les "expositions d'art contemporain" sont exactement comme cette exposition organisée par les nazis pour aider à reconnaître les Juifs : des opérations de propagande politique, destinées à enfoncer dans le crâne du bon peuple la pensée korrecte -- qu'il le veuille ou non.

    Donc, cette "exposition" montrait le "travail" (ces gens-là prétendent toujours qu'ils "travaillent", je suppose que cela doit apaiser leur mauvaise conscience de se nourrir avec l'argent gratuit des autres, distribué par l'Etat), le "travail", donc, d'une "artiste", qui avait photographié des conscrits israéliens, hommes et femmes, en train de se dépouiller de leurs vêtements civils pour enfiler leur uniforme.

    Le commentaire de l'organisateur de "l'exposition" était que ce "travail" visait à "interroger" la façon dont l'armée israélienne obligeait les appelés à "abandonner leur identité de genre" pour adopter un "troisième genre".

    Vous pensiez que la notion de genre était déjà suffisamment foutraque comme cela, englobant les hommes, les femmes, les pédés, les transsexuels tellement peu contents d'avoir changé de sexe qu'ils deviennent homosexuels, etc.

    Vous n'êtes pas au bout de vos peines. Soldat, c'est un genre, aussi, nous apprend France-Cul.

    Ce qu'il fallait comprendre, c'est que c'était très très mal, de la part de l'armée israélienne, de vouloir faire abandonner leur "genre" aux conscrits -- et aussi d'obliger les femmes à faire leur service militaire.

    On voit bien que le "genre", comme les autres concepts Degauche, sont des baudruches vides dans lesquelles on peut mettre n'importe quoi, pourvu que ça sente bon l'idéologie Degauche.

    Normalement, c'est bien d'ouvrir aux femmes les postes traditionnellement réservés aux hommes. Normalement, c'est féministe, et normalement, le féminisme, c'est bien.

    Sauf... quand c'est l'armée israélienne qui est féministe. Là, il faut dire que c'est mal, puisque ça donne une raison supplémentaire de taper sur les Juifs.

    A côté d'une incohérence pareille, la mauvaise foi bas de gamme qui consiste à dire que la gauche n'a jamais cherché à imposer la "théorie du genre" parce qu'elle se contente de promouvoir les "études de genre", c'est vraiment du bricolage d'auto-entrepreneur du gauchisme dans sa baraque à frites.

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  28. Tschok, si je puis me permettre, vous pinaillez.
    Vous nous expliquez qu'il n'y aurait aucun rapport entre les "gender studies" et la "théorie du genre" ; que la seconde serait une mauvaise traduction des premières, etc.

    Vous profitez du fait que tout cela est en effet assez peu connu. Cependant, on parle des gender studies depuis pas mal d'années quand même, et ce qui est certain, c'est que ces fameuses "études" n'ont rien de scientifique, ce sont des actes militants. En tout cas, il s'agit d'études de sociologie, mêlées de philosophie et de psychologie, et pas du tout de "sciences dures". Vous semblez dire que ces "études" seraient des choses sérieuses, mais on peut aussi bien penser qu'elles sont aussi dérisoires que les vagabondages sémantiques d'un Derrida.

    Toutes ces "gender studies" sont le fait de militants sexuels. Il y a eu ce gars qui nous expliquait par exemple qu'au Moyen Âge s'épanouissait dans les monastères une culture gay. Lui-même était gay et militait pour l'extension des "droits" au "peuple" gay. Et puis il y a toutes ces féministes cherchant à déconstruire la domination symbolique du mâle. Car étudier l'histoire et la société sous l'angle de la sexuation c'est tout pareil que de chercher si ça profite aux Blancs ou aux Noirs. Tout cela découle du réductionnisme marxiste, en le trahissant. D'abord on regarde l'histoire sous l'angle de la lutte des classes, puis sous celui de la lutte des races, et enfin de la lutte des sexes.

    Comme la femme et l'homo sont sous-représentés dans l'ordre social dominant, on en déduit qu'il y a nécessairement magouille. Le principe est toujours le même : toute domination est indue. Ainsi les femmes sont féminisées par la société, pour qu'elles restent dominées et acceptent cette position inférieure. Ainsi les hommes sont masculinisés, parce qu'ils en profitent. La solution ? Il faut détruire toute forme de domination, et donc détruire ce qui en est le ciment : l'essentialisation des hommes et des femmes. La liberté adviendra quand tous les hommes et les femmes seront des humains, ce qui passe par la déconstruction de toutes les normes via la normalisation de l'homosexualité et du transgenre. Le mariage gay est en ce sens une étape fondamentale.

    Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a rien là de scientifique. On est même dans l'éternelle mythologie du complot, celui des mâles dominants, qu'il faut éventer avant de le détruire. Les gender studients qui ont gardé un soupçon de marxisme considèrent qu'il ne faut pas en vouloir à ces vilains mâles hétérosexuels, victimes eux-aussi de la Grande Classification Sexuelle (il s'agit pour eux de récuser la morale, et donc tout jugement de valeur sur les "bons" et les "méchants", comme Marx qui, on le sait, considérait le capitalisme comme une étape nécessaire et donc bienfaisante).

    (à suivre)

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  29. (suite)

    Ce que je veux dire, c'est aussi qu'il y a derrière toute "étude de genre" une "théorie du genre", au sens où nous autres, les réacs, l'entendons. Car étudier le monde sous l'angle de la sexuation n'a rien de neutre ni d'objectif : c'est un prisme militant. Toute étude de genre considère à priori que le sexe social est pure construction, puisqu'on peut l'étudier en sociologue ou en historien. La classification des genres serait aussi contingente que l'est la répartition des Etats en démocratie, dictature, théocratie, etc. Or voilà un présupposé très fort, beaucoup trop fort. C'est très exactement le même délire chez ces historiens Noirs qui nous expliquent que le monde Blanc a "construit" les Noirs comme inférieurs, cause unique des difficultés toujours actuelle des Noirs. En déconstruisant ces représentations et ces échafaudages culturels, les Noirs pourront retrouver leur humanité, etc.

    Les Noirs ramènent tout à la couleur de la peau parce que ça les arrangent. Les féministes et militants LGBT ramènent tout au genre pour la même raison. C'est une simple lutte de pouvoir.

    En bref, toujours les mêmes conneries contre-productives.

    (Je ne me suis pas relu, pardon d'avance pour les fautes éventuelles).

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    1. Marco Polo,

      Je crois comprendre ce que vous voulez dire, et je suis en partie d'accord. En fait, on peut faire un double pari:

      - D'un côté, on peut penser sans grand risque de se tromper que les gender studies, même dans leur composante la plus académique (département des sciences humaines, pas des sciences dites "dures", cela dit), ne sont pas dénuées d'éléments idéologiques, qui s'inscrivent dans l'évolution de la pensée politique anglo-saxonne en général, et particulièrement américaine.

      C'est là que je suis assez d'accord avec vous: là-dedans, il y a certainement de l'idéologie quelque part.

      - Cependant, on peut également penser, sans grand risque de se tromper non plus, que la façon dont les gender studies ont été reçues et analysées en France, interprète ce contenu idéologique d'une tout autre manière, qui n'a plus rien à voir.

      On peut l'affirmer avec d'autant plus de certitude qu'on a déjà, rien que sur l'intitulé de la discipline, commis une erreur de traduction (gender studies devient théorie du genre) qui est un malentendu, voire un contresens, complet.

      En clair, ce que nous Français du XXIième siècle mettons dans ce que nous appelons "théorie du genre" n'est pas ce que les Américains de la fin du XXième siècle mettaient dans les gender studies.

      En réalité, tout cela n'a pas tant d'importance. Ce qui est important, c'est de savoir si ce que vous nommez théorie du genre est opérationnel dans le cadre de ce qu'on pourrait appeler la pensée réac.

      La pensée réac, c'est deux choses: d'une part un discours, majoritairement de type militant. Et d'autre part, une réflexion, majoritairement de type transversale par associations libres.

      Dans le cadre du discours militant on se fiche de savoir si ce qu'on affirme est vrai ou pas, l'essentiel est que ça marche. Si le concept de théorie du genre vous permet de faire passer le message que vous voulez passer, gardez-le.

      Si non, c'est que le concept se prête mal au discours militant, ce qui signifie qu'il faut revenir à quelque chose de plus classique.

      Dans le cadre de la réflexion, vous avez là encore un choix: soit vous restez dans les associations libres non sourcées, non documentées, non réfléchies, auquel cas le terme générique "théorie du genre" est un magnifique fourre tout qui pourra constituer l'unique objet de tout vos ressentiments et vous apportera pleine satisfaction de ce point de vue.

      Soit vous remontez l'historicité du concept, sans tenir compte de ce qu'en dit la doxa réac habituelle, et vous aurez alors l'agréable surprise de constater que les gender studies sont structurellement transversales, comme la pensée réac. Mais elles sont, contrairement à elle, beaucoup plus méthodiques.

      Autrement dit, elles permettent des associations libres sourcées, documentées, réfléchies.

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    2. Je réponds au cas où, ne découvrant qu'aujourd'hui votre dernière intervention. Peut-être aurez-vous comme moi la curiosité de revenir sur ce vieux fil.
      Nous sommes donc d'accord sur l'essentiel : le biais idéologique commun au gender studies.

      Pour le reste, je vous remercie de vos propositions, mais j'ai un doute sur la fécondité des gender studies, qui semble vous paraître évidente. En histoire, par exemple, il est important d'éviter les anachronismes, et parler de culture gay au Moyen Âge, dans le genre, c'est un chef-d'œuvre qui pourrait servir de repoussoir aux étudiants.

      Mais je dois reconnaître que je ne suis pas un spécialiste de ces études, loin de là. Il est donc fort possible qu'elles soient plus variées et intéressantes que je le suppose. En revanche, je maintiens que l'examen de la société sous l'angle de la différence sexuelle est un travers, et je vois mal comment un tel réductionnisme pourrait conduire à quelque chose de sérieux. J'ai donc de bonnes raisons, il me semble, d'avoir un doute.

      Il existe une pensée réac méthodique, sourcée, documentée, réfléchie. Disons plutôt que l'expression de "pensée réac" est un peu tendancieuse, et qu'il existe une pensée de droite (je préfère dire "conservatrice") sérieuse. Je pense à Maurras, et avant lui à de Maistre, Bonald ou Burke (ce dernier un peu bordélique, c'est vrai).

      Enfin, je ne vois pas ce que vous entendez par "associations libres". La pensée "réac" serait-elle aussi surréaliste ? Freudienne ?

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  30. Robert Marchenoir7 juin 2013 à 22:04

    Sinon, pour continuer sur un sujet pas polémique du tout, une biographie intéressante parce que très documentée de Dominique Venner... sur un site d'extrême-gauche :

    http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article497

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    1. Intéressant, mais en ce qui me concerne je n'apprends rien, ou pas grand-chose. "Le national-socialisme n'est jamais très loin", nous glisse en passant ce texte d'extrême gauche, à propos de la première revue de Venner.
      Il se trouve que je connais assez bien les "nationalistes révolutionnaires", pour les avoir croisés à Lyon, notamment Pierre Vial, qui ne ferait pas de mal à une mouche mais adopte des postures toujours martiales : Venner, à côté, était un homme de gauche. C'est ce décalage qui m'a fait réagir, quand on a vu fuser des accusations trop rapides, basées sur une connaissance plus que limitée du personnage.
      Venner ne se voulait pas chrétien, mais il ne récusait pas l'ensemble de l'héritage chrétien, qui indispose au contraire Vial et de Benoist. Et des différences de ce genre, on pourrait en aligner d'autres.
      Il faut regarder qui sont les amis et collaborateurs de la NRH. Vial n'est apparu qu'au tout début (dans la première version de la revue, années 90); Alain de Benoist très peu (parfois sous forme de polémique interne), et, pour le gros des troupes, des gens comme PG Dreyfus, Bernard Lugan, Conrad, Chauprade... Rien à voir avec des activistes révolutionnaires nostalgiques du troisième Reich. Lugan, l'un des meilleurs amis de Venner, est de tendance Action française par exemple, mais version soft (la seule qui subsiste aujourd'hui).

      L'article en ligne insiste sur les années de jeunesse et ne dit pas grand chose du dernier Venner, sinon qu'il n'aurait rien renié. C'est un peu court, et un peu trompeur. On peut rester solidaire de sa propre jeunesse sans en poursuivre les errements. Il s'agit de ne pas se renier soi-même, voilà tout.

      Merci en tout cas pour le lien, si toutefois cet appel à lire m'était spécialement destiné.

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