Dans la France d'avant, les candidats aux diverses élections proposées tentaient de vendre leurs salades sur les marchés. Aujourd'hui, ils font campagne contre les marchés : le camelot scie la branche sur laquelle il était juché – et la grande distribution de tracts se fait désormais en tête de gondole.
Andouille.
RépondreSupprimerPour l'andouille, voyez, à l'allée B, pas loin de la fontaine, le stand de M. Jean-Blaise Chougnac, charcutier-traiteur à Conches-en-Ouche…
RépondreSupprimerAvant, les hommes politiques faisaient les marchés. Maintenant ce sont les marchés qui font les hommes politiques.
RépondreSupprimerPas mal, non ?
Lémarchés, c'est vouzémoi. Lémarchés, c'est la démocratie.
RépondreSupprimerJ'espère bien, que les hommes politiques sont soumis à la dictature des marchés ! C'est encore ce qui les empêche de mettre un peu trop les doigts dans la marmite de confiture...
Ce qui m'amuse beaucoup, depuis quelque temps, c'est la facilité qu'ont nos camarades de gauche (mais plus seulement eux : la contagion gagne) à hypostasier les marchés, à en faire une entité réelle, autonome, consciente, totalement détachée de chacun de nous. Mais il est vrai que c'est plus commode pour se déclarer innocent de tout, voire – jouissance suprême – victime.
RépondreSupprimerAlors JE suis le marché, c'est vrai ?
RépondreSupprimerJ'ai décidé d'acheter tous les produits que je consomme à l'Inde et à la Chine ? De démanteler 80 % de l'industrie française ? De fabriquer les voitures Renault en Roumanie ? De prêter de l'argent à fonds perdus à la Grèce et à l'Italie ?
Et tout ça sans m'en apercevoir ?
Gaston : en quelque sorte, oui. Lorsque vous trouvez très bien d'acheter une voiture neuve pour un prix plus que “compétitif”, mais qu'en même temps vous refusez aux entreprises le droit d'embaucher des gens en CDD et de licencier lorsque ces gens sont en surnombre, vous faites les affaires de l'Inde ou de la Chine. Et, par voie de conséquence, vous contribuez (mais moi, aussi, hein !) au démantèlement des industries françaises.
RépondreSupprimerLorsque vous en appelez à plus d'État, plus de subventions, plus de fonctionnaires, plus de…, etc., vous encouragez de nouveaux emprunts de nos dirigeants auprès des si méchants marchés. D'autant plus que, depuis 40 ans, vous votez impertubablement pour des dirigeants qui tout aussi impertubablement vous annoncent clairement chaque année qu'ils vont continuer de dépenser plus que nous n'avons gagné.
Que voila un discours bien libéral, cher Didier !
RépondreSupprimerAinsi il faudrait subir la concurrence de la Chine et licencier à tout va ? Mais même en licenciant, je ne vois pas comment on pourrait être compéritifs, puisque nous n'aurons bientôt plus une seule industrie en France.
Cela dit il manque un élément :
Est-ce bien moi qui ai prêté de l'argent à la Grèce et à l'Italie ? je veux dire : en sachant que j'y perdrais mon pantalon ?
Et puis allons au bout :
on n'a jamais produit autant de richesses en France que ces dernières décennies, gain de productivité et technologies avancées aidant, alors comment expliquer la catastrophe où nous courons ? Ce n'est pas l'argent qui a manqué, c'est l'usage dément qui en a été fait qui nous met dans la merde. Et l'usage de l'argent, c'est les banques et les gouvernements, pas vouzémoi. Non ?
la colère des peuples devrait s'exprimer clairement, par exemple en plaçant à la tête de l'Etat une femme à poigne qui saurait virer l'euro, les eurocrates et les mondialistes. Qui rétablirait les frontières et nos industries (on commence même à ne plus produire assez de bouffe, c'est dingue).
Bien sûr il y aurait une dévaluation. Bien sûr je ne pourrais plus avoir d'ordinateur à 400 euros. Mais si c'est pour ne plus avoir à payer 5 millions de chômeurs, pourquoi pas ?
On ne s'en sortira pas en laissant faire les banques et le cac 40 qui n'en ont rien à faire, eux, des 5 millions de chomeurs, des retraités coûteux et des immigrés faignants. C'est pas eux qui les payent, non ? Alors pourquoi devraient-ils décider de quoi que ce soit ?
pardon, c'est trop long.
Didier, pourriez-vous m'indiquer le stand hallal ?
RépondreSupprimer"Est-ce bien moi qui ai prêté de l'argent à la Grèce et à l'Italie ?"
RépondreSupprimerOui, évidemment.
Vous avez 1 000 euros sur une assurance-vie ? Un livret A ? Un livret de développement durable ? Alors il y a de fortes chances que vous soyez un salopard de capitaliste qui affame la Grèce et l'Italie.
""Je veux dire : en sachant que j'y perdrais mon pantalon ?"
Non, c'est le contraire. C'est parce que vous avez exigé de votre banque une garantie que vous reverrez vos fonds, que les Grecs sont obligés de fouiller les poubelles.
Vous voyez...
Robert Marchenoir raisonne mal. Il n'y a pas de lien de cause à effet entre le fait d'ouvrir un compte bancaire à Paris et la situation grecque. Un battement d'aile de papillon en France ne peut pas déclencher une tempête en Grèce, sauf si on croit au déterminisme.
RépondreSupprimerJe constate que beaucoup de libéraux sont déterministes, sans le savoir. Ce qui est un comble pour des gens qui croient à la liberté.
"Il n'y a pas de lien de cause à effet entre le fait d'ouvrir un compte bancaire à Paris et la situation grecque... sauf si on croit au déterminisme." (Sébastien)
RépondreSupprimerEn revanche :
- Il y a un lien de cause à effet entre "la dictature de lémarchés" et la situation grecque. Là, il y a un cercle de banksters juifs, tapis dans un blockhaus à cent mètres sous terre à Wall Street, qui sont déterministes à donf.
- Le Monsieur français, vaguement de gauche et vaguement d'esstrêm' drouâte, qui se fait 5 % sur son assurance-vie et reproche à son banquier de ne pas lui donner 6 % (parce qu'il a vu dans Que Choisir que la meilleure assurance-vie faisait 6 %), n'est en rien responsable de ses investissements.
Il ne va pas sur lémarchés, lui. Il va à sa banque, fraîchement dénationalisée (et peut-être bientôt re-nationalisée).
Le Monsieur français reçoit 5 % de sa banque, c'est un drouazacquis, limite un drouâdlom ; on ne va tout de même pas lui casser les couilles avec la provenance de ces 5 %.
Il y a lémarchés, cette hydre de capitalistes apatrides qui tire les ficelles, et puis il y a lui, qui n'y est pour rien, qui ne touche pas 5 %, qui ne passe pas par la case départ, qui ne bénéficie pas d'une garantie sur les capitaux investis et d'un effet de cliquet annuel sur les intérêts gagnés (avantages tout à faits ahurissants qui n'existent pas dans d'autres pays).
Il ne se demande pas comment son assurance-vie, ou son fournisseur de livret bancaire, peut lui proposer du 4, du 5 ou du 6 %, alors que les obligations françaises rapportent péniblement 2 ou 3 %.
C'est pas son problème, ça. C'est de l'intendance, de la comptabilité. Que les "rentableurs" s'occupent de ces menus détails, comme je l'ai lu chez un commentateur de Fdesouche qui expliquait qu'il n'y avait qu'à imprimer de l'argent pour qu'il y en ait plus, et à truander la comptabilité pour que ça tombe juste.
Sarkozy n'a qu'à se démerder, hein. Il nous donne nos 5 %, c'est lui le chef, on le paye pour ça.
Les Français sont vraiment des hypocrites.
En fait, si je vous en crois, mon cher Marchenoir, la crise ça ressemble un peu à une invasion de cliquets ?
RépondreSupprimerFinalement, c'est simple, l'économie, quand c'est bien expliqué : même moi je comprends.
"Une invasion de cliquets"
RépondreSupprimerAnn' effet, mon cher Goux, puisque qu'on fait des risettes aux Chinois pour qu'ils veuillent bien nous acheter notre dette toute pourrite...
Quand il n' y aura plus de marché, ils feront le tour des super-marchés pour les bistrots ça ne changera rien.Ils existeront toujours comme les marchés de Provence si chers à Becaud.
RépondreSupprimerEn même temps, il y a quelque chose que je ne comprends pas et que m'sieur Marchenoir pourrait peut-être m'expliquer: la dette française, sauf erreur, se situait il y a encore 3 mois aux alentours de 65% du PIB, soit 5 petits points au-dessus de la limite fixée par le Pacte de stabilité et de croissance.
RépondreSupprimerPas de quoi en faire un fromage, et d'ailleurs, à ce moment-là, "lémarchés" étaient parfaitement sereins, et le triple A de l'andouillette France n'était en rien menacé.
Et depuis un mois, brusquement, la dette qui était parfaitement "soutenable" jusque-là ne l'est plus; du jour au lendemain, c'est l'alerte rouge, la panique, le cauchemar.
C'est peut-être là que ça devient un peu irrationnel, non?
Rien à voir avec le sujet (je ne sais pas où poster), mais je voudrais dire à Catherine que je viens de recevoir l'Agenda Dimanche et Croix. Magnifique ! Merci.
RépondreSupprimerP.S. Il est tellement beau que je n'oserai jamais écrire quoi que ce soit dessus. Mais ce n'est pas pour cela que je l'ai acheté !
Geneviève
Geneviève, je suis ravie que l'agenda vous plaise, merci. Mais il faut vous en servir ! J'en referai un l'an prochain, cette fois avec des photos inédites. Merci encore.
RépondreSupprimer"La dette française, sauf erreur, se situait il y a encore 3 mois aux alentours de 65% du PIB, soit 5 petits points au-dessus de la limite fixée par le Pacte de stabilité et de croissance. Pas de quoi en faire un fromage, et d'ailleurs, à ce moment-là, "lémarchés" étaient parfaitement sereins, et le triple A de l'andouillette France n'était en rien menacé."
RépondreSupprimerC'est une erreur, Anonyme. Cela fait des décennies que la dette française et "le modèle social français" sont insoutenables, et que des tripotées de professeurs Philippulus hurlent dans la vide que ça ne peut pas durer comme ça, qu'on va à la catastrophe.
Evidemment, comme il ne se passait "rien", personne ne les écoutait, et tout le monde les traitait de professeurs Philippulus.
Et maintenant que leurs prédictions se réalisent, c'est tout juste si on ne leur reproche pas de n'avoir pas prévenu à temps.
Il n'y aurait pas un léger foutage de gueule, par hasard ?
Ce qui est rigolo, c'est la préconisation d'Ambrose Evans-Pritchard du Daily Telegraph : il dit que le mieux, ce serait que ce soit l'Allemagne qui sorte de l'euro, suivie des pays du Nord, et que l'euro ne devrait être conservé que par un bloc de pays "latins", c'est à dire faibles, conduit par... la France.
RépondreSupprimerD'après lui, ce scénario permettrait à ce nouveau bloc euro de retrouver assez rapidement la croissance.
Hélas, personne ne veut d'un tel plan, apparemment.
A défaut, la BCE doit injecter des liquidités, dit-il.
Si je comprends bien, les gens qui n'ont pas d'assurance vie ni d'épargne n'ont rien à voir avec les marchés.
RépondreSupprimerTiens, c'est mon cas. Comme beaucoup d'autres Français, sûrement.
Marchenoir : un refus qui peut se comprendre : ce serait admettre quasi-officiellement que nous autres, latins, au moins sur le plan du sérieux économique, ne sommes que des semi-bougnouls…
RépondreSupprimer(Pas la peine de hurler, les bonnes âmes : je l'ai fait exprès pour vous agacer les molaires du fond !)
"Si je comprends bien, les gens qui n'ont pas d'assurance vie ni d'épargne n'ont rien à voir avec les marchés." (Gaston)
RépondreSupprimerFaux ! Vous ne croyez tout de même pas que vous allez vous en tirer à si bon compte, mon gaillard !
En réclamant, pendant des décennies, le maintien et le développement d'un système étatique en France, en réclamant sans cesse davantage de "moyens" pour les services publics, en refusant que l'on licencie des fonctionnaires en masse, en exigeant le maintien des pitis biros di poste di proximiti dans le moindre village, en brâmant pour le maintien des pitites lignes di chimin di fer locales, en posant d'innombrables congés-maladie de complaisance, en réclamant des plans Marshall de ceci et de cela, en exigeant que l'on construise encore plus de logements sociaux (au lieu de demander leur suppression), en protestant contre "la précarisation des services publics", en répondant aux sondages que vous approuviez les grèves "par procuration" des fonctionnaires, vous êtes directement responsable de la dette de la Fraônce.
Vous n'êtes peut-être pas vous-même investisseur sur lémarchés, mais vous êtes receleur de dette publique excessive obtenue à partir de mensonges sur vos intentions de rembourser votre dû, à partir d'une cavalerie sans cesse reconduite, à partir du refus de vous contenter du niveau de vie corresondant à votre travail, et à rien d'autre.
Vous êtes complice de banqueroute.
Vous avez cru pouvoir voler lémarchés (et vos concitoyens) impunément, depuis 35 ans. Parce que vous avez bénéficié de l'impunité depuis tout ce temps, vous vous êtes imaginé que vous étiez inatteignable. Comme les tueurs en série.
C'est fini, maintenant. Ce n'est pas faute d'avoir été prévenu.
Vous êtes fait comme un rat. Inutile de couiner. Il fallait y penser avant.
Didier : en fait, il semble que ni Paris ni Bonn ne veuillent d'une telle solution :
RépondreSupprimerhttp://blogs.telegraph.co.uk/finance/ambroseevans-pritchard/100013218/sorry-there-is-no-euro-break-up-plan-yet/
Robert : expliquez moi un peu à quel moment nous aurions du descendre dans la rue pour hurler qu'il fallait arrêter les dépenses? Est ce que c'est au moment où nous aurions du, aussi, défiler pour exiger qu'on limite, voire qu'on cesse, de faire venir des gens inassimilables en Europe ?
RépondreSupprimerBref, oui, NOUS avons dépensé, comme NOUS avons fait venir des millions de coranophiles...sans le savoir, parce qu'on faisait autre chose pendant qu'on avait confié les rennes aux gouvernants.
On est comme des patients qui sortent estropiés d'une intervention et à qui on dirait qu'ils n'avaient qu'à mieux choisir leur chirurgien...comme si on avait eu le choix.
Quand nous a-t-on demandé de choisir ?
Alors ok pour se serrer la ceinture et rembourser les dettes mais pas d'accord pour culpabiliser, en plus, sur nos plaies.
"Expliquez moi un peu à quel moment nous aurions du descendre dans la rue pour hurler qu'il fallait arrêter les dépenses ?"
RépondreSupprimerQuand vous auriez voulu, DX. Entre le 1er janvier 1974 (année du commencement du déficit ininterrompu, il me semble) et le 15 novembre 2011, je crois que vous auriez eu, largement, le choix dans la date.
Ne me dites pas que votre agenda est surbooké 35 ans à l'avance.
"Quand nous a-t-on demandé de choisir ?"
Question malhonnête. C'est vous qui avez demandé, jour après jour, pendant 35 ans, à vos maires, à vos députés, à vos syndicalistes, à vos ministres, à vos présidents, aux journalistes et aux sondeurs qui vous interrogeaient, à vos médecins, à vos fonctionnaires, de déverser sur vous le lait bienveillant de la mamelle étatique.
Tout en sachant parfaitement que cela aggravait le déficit.
C'est vous qui, année après années, êtes allés exiger des arrêts-maladie de complaisance auprès de vos médecins.
C'est vous qui, année après année, avez utilisé les ambulances comme des taxis remboursés par la Sécu.
C'est vous qui, année après année, avez exigé des logements sociaux et le maintien de la loi de 1948.
Etc, etc.
Assumez vos responsabilités.
Trés juste, on nage en plein paradoxe. Sans compter que mon marché à moi, il est sympa et ne m'a jamais rien apporté que du plaisir. Pourquoi donc, dire
RépondreSupprimertant de mal des marchés?
Au fait, en 74 j'ai voté Giscard et
en 88 j'ai voté Barre. J'ai donc fait ce que j'ai pu pour éviter
le déconnage. Et pourtant, je l'ai quand même dans l'os.
ERRATUM:
RépondreSupprimerJe voulais dire "en 81 j'ai voté
Giscard".
"Et pourtant, je l'ai quand même dans l'os." (Nouratin)
RépondreSupprimerEvidemment. On l'a tous dans l'os.
Preuve que le socialisme n'est pas garant de l'intérêt général.
Preuve que l'intérêt général, il suppose le libéralisme.
Mais bon sang Robert, vous ne voyez pas qu'on est en train de nous faire le coup du transfert de responsabilité : le patient a demandé la lune....et le médecin lui a donné ! qui est responsable ?
RépondreSupprimerLe nigaud qui a cru pouvoir avaler un coupe faim sans avoir d'effets secondaires ? ou celui qui a cédé pour ne pas perdre un client-patient.
Et les histoires de "oui on s'endette mais ça permet la croissance, qui elle même permettra de nouvelles dépenses....etc etc"...c'est moi qui les ait inventées ? les promesses de médicament miracle ?
Encore une fois : d'accord pour dire que les peuples ont été crétins ( et moi avec) mais on a aussi payé (et cher ) pour être conseillé et dirigé. Visiblement mal. Et c'était LEUR boulot ! Alors maintenant les gens qui ont mis presque tous les pays dans le caca pour le plaisir d'être réélus (la soupe est bonne) nous font le coup de " c'est vous qui avez demandé"...
N'importe quoi.
RépondreSupprimerJe suis aussi responsable du trou de la couche d'ozone, je suppose, parce que j'ai vaporisé du sent-bon dans mes chiottes ?
Je suis responsable des frasques de DSK parce que je ne suis pas allé lui couper les couilles quand il en était encore temps ?
Mais l'essentiel, n'est-ce pas, c'est que le marché, lui, ne soit responsable de rien.
C'est que les banques ne soient pas responsables d'investir n'importe comment.
C'est que les traders ne soient pas responsables d'être de sinistres cons qui jouent à la roulette.
L'essentiel, c'est que les dirigeants ne soient responsables de rien.
Non, c'est la faute à Mme Michu qui a mis 300 euros sur son livret A.
Marchenoir, vous êtes payé par une banque pour venir nous sortir vos conneries, c'est ça ?
Tiens, je me sentirais assez en accord avec Dame dxdiag, moi…
RépondreSupprimerEt Marchenoir n'a même pas eu besoin d'accuser les immigrés et les noirs, il a dû oublier.
RépondreSupprimer@R.Marchenoir:
RépondreSupprimerRobert, je trouve que vous charriez un peu sur ce coup, Dieu sait pourtant que j’apprécie toujours vos interventions. Vous ne pouvez pas vous adresser à moi/nous comme si nous étions des participants d’une manif entre Nation et République! Vous énumérez des dépenses publiques comme si chacun en était personnellement responsable et comme si chacun trouvait cela très bien, et ben non.
J’ai toujours été contre ces dépenses mais une majorité des électeurs de notre pays était pour. Bien baisé le pulcino…
Ne trouvez-vous pas que l’on peut mettre en cause la médiocrité des élites politiques françaises ? Quel homme politique sur ces 20/30 dernières années n’a pas été uniquement obsédé par sa seule élection/re-élection, et n’a donc pas surtout usé de clientélisme et de démagogie ? Quel homme politique, à part Madelin (le pauvre, 3,9%, j’en suis encore malade)¸ a porté dans notre pays des idées libérales ? Où sont nos Tatcher, Reagan et même Schröeder ?
Quel type de sur-homme aurait-il fallu être ? Il fallait créer un mouvement politique afin de pouvoir voter pour lui ?
DX Diag + Pulcino : quand je dis "vous", je ne m'adresse pas à vous personnellement, naturellement. Je m'adresse aux Français en général.
RépondreSupprimerIl est absolument incontestable que la grande majorité des Français a manifesté (et manifeste encore) par tous les moyens, depuis un bon demi-siècle, sa volonté résolue de voir appliquées les mesures socialistes qui ont créé et creusé la dette.
Non seulement les Français ont réclamé (et obtenu) ces mesures, mais ils ont eux-mêmes, personnellement, pris des décisions ouvertement malhonnêtes qui allaient dans ce sens. J'ai cité l'exemple des congés-maladie de complaisance (dont le nombre est effarant), je vous laisse dénombrer les autres.
Même les soi-disant pourfendeurs du "système", sympathisants du Front national, s'emploient désormais à propager, en rangs serrés, le conte féérique de l'arbre à billets de banque qui pousse dans la cour de la Banque de France -- pour peu que le Prince (ou plutôt la Princesse, en l'occurrence) en autorise la plantation et la récolte.
Les Français n'ont aucune excuse. Personne ne peut prétendre sérieusement qu'on puisse obtenir quelque chose en échange de rien. La magie noire n'existe pas dans la vraie vie.
Les Français ont d'autant moins d'excuses qu'ils ont choisi de ne pas écouter ceux qui leur expliquent, depuis quinze ou vingt ans, qu'il est impossible de continuer comme ça, qu'on va droit dans le mur.
Les Français ont choisi de les agonir d'insultes, et d'écouter de préférence ceux qui leur promettaient de l'argent gratuit.
C'est trop facile, maintenant, de venir dire : on ne savait pas, on nous a raconté des histoires, on ne pouvait pas savoir.
Tout un chacun, passé l'âge de sept ans, peut et doit savoir où se trouve le bien, et où se trouve le mal.
Les Français se sont comportés comme des voleurs. Ce sont, objectivement, des voleurs.
Il est juste et bon qu'ils soient punis.
Quand on se comporte de façon irresponsable, il ne faut pas venir pleurer quand on vous présente l'addition.
Je le dis avec d'autant moins de détours que j'en subirai les conséquences comme tout le monde.
Maintenant, ceux qui pensent que les libéraux ont droit à une carte tricolore spéciale les exemptant de ces conséquences fâcheuses, eh bien qu'ils me procurent ce précieux sauf-conduit, et j'accepterai de me taire.
Mais vous ne croyez tout de même pas que je vais subir les crachats de l'Hexagonie entière en tant qu'ultra-libéral, subir l'appauvrissement généralisé que des décennies de politiques étatistes insensées vont nous infliger, et de surcroît m'abstenir de désigner les responsables là où ils se trouvent.
Non mais sans blague...
Dieu créa les hommes et le Diable les politiciens.
RépondreSupprimerNous avons les politiciens que nous méritons, c'est tout.
La faute à qui, un peu à tout le monde, les élus qui se moquent bien de nos ennuis et les administrés qui continuent à voter pour eux.
Les exemples sont nombreux de députés condamnés et pourtant toujours à l'Assemblée Nationale comme Emmanuelli ou Balkany .
C'était donc ça : tous coupables... sauf moi !
RépondreSupprimerEt cette façon de parler "des" Français comme s'il était Belge ou Patagon !
Marchenoir, je ne sais pas si vous avez la carte nationale d'identité française, mais tout, dans votre discours, indique que vous détestez la France.
Les Français sont objectivement des voleurs, nous dit l'animal.
Mais l'animal ne se rend pas compte que son discours est sans logique.
Quand on accuse les marchés, il nous dit que les marchés, c'est nous, que le système des marchés fait tout fonctionner. Et quand il se casse la gueule, le système des marchés, ce n'est pas la faute des marchés, c'est la faute des politiques... que nous avons élus.
Bizarre.
ce n'est jamais de la faute des décideurs.
Quand ça nous rapporte il faut remercier les marchés d'être si performants.
Quand ça ne marche plus et que les banques s'effondrent, il ne faut s'en prendre qu'à nous-même.
C'est du pur enfumage.
De la propagande banquière et rien d'autre.
Le salopard, c'est Marchenoir, qui explique depuis des lustres que la bulle financière est merveilleuse, que le libre-échange est formidable, que paver la ville de Rennes avec du granit chinois est une sympathique façon de faire des économies. Que bouffer des lentilles sri-lankaise au Puy, du cassoulet roumain à Castelnaudary et de la choucroute brésilienne à Strasbourg est la seule façon de sauver nos emplois.
Et il y a des gens pour prendre ces billevesées au sérieux.
Et même des gens qui demandent à ce merveilleux oracle les explications ultimes de la crise.
La richesse d'un pays, ce sont les hommes qui la font, pas ces connards de banquiers, de traders et de pourvoyeurs de consommation à flux tendus qui ont rempli nos routes de camions. Ce système ne pourra plus fonctionner et va s'écrouler, et c'est tant mieux.
Alors Marchenoir fait dans sa culotte, lui qui nous raconte sa belle histoire du gentil libéral qui veut notre bien à tous, de la gentille haute-finance qui est là pour nous faire des bisous, du gentil libre-échange qui nous permet de vivre au-dessus de nos moyens.
La solution est pourtant toute simple : si on est incapables de produire nous-mêmes ce dont on a besoin, et un peu plus pour échanger avec d'autres ce qu'on ne peut fabriquer nous-mêmes, on est foutus. C'est la loi la plus élémentaire et la seule valable de l'économie.
Démerde-toi. Bosse.
Si la France est un pays riche depuis des siècles, depuis des millénaires (déjà quand elle s'appelait la Gaule), ce n'est pas grâce aux amis de Marchenoir, ce n'est pas grâce aux banquiers, c'est uniquement grâce au travail acharné des Français, dans leurs champs, dans leurs ateliers.
Et Marchenoir voudrait nous faire croire qu'il a fallu attendre les marchés pour s'enrichir, alors que c'est exactement l'inverse.
Et les voleurs, ce ne sont pas les banquiers qui vivent de l'argent des autres, ce ne sont pas les politiciens qui dépensent l'argent des travailleurs, ce ne sont pas les patrons qui font travailler les étrangers ou qui délocalisent. Les voleurs, tenez-vous bien, ce sont les Français. Ces salauds de Français.
Un mensonge à l'état pur.
Un mensonge ignoble.
Un mensonge intéressé.
Quand tout aura pété, Marchenoir, planquez bien vos miches. Il faudra rendre des comptes, et je ne donne pas cher de la peau des banquiers et de leurs âmes damnées.
"Les Français", comme vous dites avec votre hideux rictus, ces Français voleurs que vous insultez à longueur d'écrans, sauront se rappeler à votre bon souvenir.
Robert : bien entendu je ne me suis pas sentie visée personnellement par votre réponse (je fais partie des gens qui n'ont jamais fait grève, ni défilé de leur vie pour réclamer quoi que ce soit, ni n'ont été syndiqués )
RépondreSupprimerVous qui répondez en général parfaitement, argument par argument, ne m'avez pas répondu sur la responsabilité du professionnel payé pour sa compétence et qui aurait "cédé" à la pression de la demande.
Ni d'ailleurs sur la théorie du bon endettement qui permettait la croissance... qui elle même etc etc.
Ce qui est amusant avec les libéraux, c'est qu'ils oublient que le système qu'ils détestent tant est aussi fait pour eux. Quand vous voulez placer de l'argent en banque, histoire de simplement le protéger, vous êtes quasiment obligé de le confier à une banque dans le genre tentaculaire. Comme les banques de petit dépôt n'existent pas vraiment, vous êtes contraint de confier votre oseille à un organisme qui en fera ce que bon lui semble. Et vous n'aurez pas le droit de demander des comptes. Mieux, on vous accusera comme le fait Marchenoir d'avoir vécu sur le dos du système. C'est fort de café mais ça ne s'arrête pas là.
RépondreSupprimerParce que tout est comme ça. Vous avez une bagnole ? Vous êtes obligé de l'assurer, sinon, vous n'avez pas le droit de vous mettre derrière son volant. Vous avez une maison ? Obligé de l'assurer. Vous avez des mômes qui vont à l'école ? Assurez-les... Etc, etc...
Vous voulez demander quelque chose à la Justice de votre pays ? Il faut accepter de vous faire racketter par un avocat aux compétences approximatives. Vous voulez vendre votre baraque ? Hop, notaires et associés. Tout est conçu de la sorte. Même sans évoquer les marchés, on voit bien que l'on vit dans un système qui favorise un racket organisé par et pour les libéraux eux-mêmes qui s'offusquent à longueur d'années de "payer pour les autres".
On se fout du monde.
La patrie du libéralisme où règne le "struggle for life", si loué par Marchenoir,son havre adoré, les USA, ont une dette souveraine (sans avoir eu besoin des socialistes) aussi importante que la nôtre.
RépondreSupprimerA ce compte-là, ce pauvre Marchenoir, n'aura plus qu'un pays communiste pour vivre sa passion dévorante de vivre sous le seul pouvoir de l'argent et des appétits immédiats des financiers, la Chine par exemple!
Bien vu Léon, son nouveau modèle, c'est la Chine !
RépondreSupprimer@Marco Polo :
RépondreSupprimerVous avez un ton un peu exalté. J’ai du mal à comprendre si vous faîtes exprès de ne pas comprendre et de tout mélanger. Ou non.
Ce que RMarchenoir dit est pourtant simple.
La France baigne dans un socialisme rampant depuis des lustres.
De ce fait, une majorité de la population attend de l’Etat une foultitude d’avantages, de prestations, d’aides, de réalisations sans s’inquiéter de la manière dont cela sera financé.
Depuis au moins 30 ans, la gauche accède par clientélisme à toutes ces demandes en les finançant par des impôts supplémentaires et de la dette ; aucun homme politique de gauche n’a le courage de dire que l’Etat ne peut pas intervenir plus (et surtout de faire).
Depuis 30 ans, la droite quand elle revient au pouvoir baisse les impôts (par recherche d’efficacité économique, par clientélisme aussi) mais n’a jamais le courage de dire que l’Etat doit cesser certaines interventions, subventions, aides (et surtout de faire). La baisse d’impôt est donc financée par la dette.
Donc depuis 30 ans, la dette augmente.
La dette n’est pas une abstraction. Il y a un lieu où l’Etat France se fait prêter les fonds dont il a besoin par une multitude d’intervenants institutionnels français et étrangers. Par commodité, ce lieu et ces intervenants sont appelés « les marchés ».
Aujourd’hui ces prêteurs ont peur de ne pas être remboursés et rechignent à prêter ou alors acceptent de prêter mais avec une prime de risque supérieure (=taux d’intérêt plus élevé). On ne parle pas d’une seule personne prêteuse. Il y en a beaucoup et leurs intérêts en sont pas convergents : si l’un d’entre eux estime qu’il est raisonnable de prêter à l’Etat France à un moindre taux, il le fait car c’est son intérêt de le faire avant d’autres.
Qui est responsable de cette situation ?
D’abord, la majorité de français qui en veut toujours plus sans s’inquiéter de connaître le financement ou alors qui n’a en tête que 2 solutions malhonnêtes : la version bandit de grand chemin : « y a qu’à prendre l’argent où il est » et la version escroc : « imprimons des billets de banque ».
Ensuite, les hommes politiques français de droite et de gauche qui par démagogie et par clientélisme ont laissé les dépenses publiques atteindre des sommets mondiaux dans notre pays. Il est quand même regrettable qu’aucun homme politique d’envergure n’ait eu le courage de mettre sa carrière en jeu sur ce type de problème.
Qui va payer ? Vous en voulez aux banquiers, aux traders à je ne sais qui… Ils n’ont fait qu’être les outils des choix (non-choix) politiques des français toutes ces années… De plus, leur prendrait-on tout, cela ne représenterait pas grand-chose par rapport à la globalité de notre problème… La solution ne passera pas par eux.
Qui va payer, donc ? Tous les français. Y compris -et surtout- ceux qui ne bénéficient pas du fameux modèle social français (que le monde nous envie sans pourtant jamais l’imiter).
Je comprends RMarchenoir lorsqu’il parle des « français » avec distance. Moi non plus, je ne m’associe pas à cette masse collectiviste qui nous a fourré dans une merde noire par ses exigences ; cette masse collectiviste qui a tétanisé de trouille tous nos hommes politiques depuis tant d’années (si on pouvait leur distribuer une paire de couilles avec leur diplôme de l’ENA, cela irait mieux) ; cette masse collectiviste qui refuse de voir ce qui se passe et veut seulement poursuivre sa petite vie à l’abri du pognon ( et donc du travail) des autres.
Désolé, j'ai moi aussi fait un peu long.
à Pulcino :
RépondreSupprimerPour le ton exalté, c'est un "à la manière de..."
à la manière de Marchenoir, bien souvent.
Si vous trouvez que l'explication ultime de la crise, c'est que les Français sont des voleurs, grand bien vous fasse.
Comme ça vous êtes deux.
Mais insulter un peuple entier, c'est une attitude d'économiste à casquette et capuche.
Libre à vous de vous identifier aux cailleras.
Vous dites que les banquiers ne sont que les outils des politiciens.
Comme vous paraissez sincère, je m'abstiendrai de vous rire au nez.
Vous parlez des Français, vous aussi, comme d'une "masse collectiviste qui nous a fourré dans une merde noire par ses exigences".
Je ne comprends pas.
Vous n'êtes pas Français ?
Aucun Français ne travaille ?
Les banquiers sont les victimes des Français ?
Ce sont les marchés qui créent la richesse, et les Français qui la gaspillent ?
D'où vient le PIB de la France ? Des traders ? Des banquiers ? des marchés ?
D'où vient-il, le fric des marchés ? Ils le fabriquent en secret dans leur atelier d'alchimistes ?
Si les Français vous débectent, installez-vous en Amérique. Je n'irai pas vous y expliquer que les Américains sont des voleurs.
Je n'insulte pas les gens, moi.
Robert Marchenoir, enlevez donc votre soutane cinq minutes.
RépondreSupprimerCreuser le déficit = la géhenne ;
Congé maladie de complaisance = un péché ;
Socialisme = le serpent du jardin d'Eden (eh oui, car le socialisme est toujours rampant) ;
Crise = la colère divine ;
Lémarchés = Dieu.
(C'est gonflant à la fin, ce continuel prêchi-prêcha.)
RépondreSupprimerY'a toujours un truc que je ne comprends pas, mais on (Marchenoir ou Pulcino) va sans doute me l'expliquer: la crise bancaire de 2008 ne serait-elle pas pour quelque chose, par hasard, dans le creusement des dettes souveraines?
RépondreSupprimerLes Etats n'ont pas aidé les banques, en 2008-2009?
Ou j'ai rêvé?
Dominique
"(C'est gonflant à la fin, ce continuel prêchi-prêcha.)" (La gerbille des ciments)
RépondreSupprimerBah, voyez vous, ce qui me gonfle, moi, c'est cinquante de ans de prêchi-prêcha socialiste et anti-libéral.
Vu le déséquilibre des forces en présence, vous devrez souffrir encore longtemps mes prestations compensatoires, qui visent simplement à rétablir un peu de justice sociale.
Vous êtes pour la justice sociale, non ?
Oui, c'est vrai, pour une fois vous êtes légèrement minoritaire.
RépondreSupprimer"Vous êtes pour la justice sociale, non ?"
RépondreSupprimerEuh, non.
Mais pour la justice tout court, oui.
Bien sur que je suis français et je considère néanmoins qu’une majorité de français (i.e. au moins la moitié plus 1, il reste du monde qui n’est pas visé), aveuglée par l’idéologie collectiviste nous a fourré dans une merde noire par ses exigences. Je maintiens ce que je dis. Et tant pis pour ceux qui considèrent cela comme une insulte. Je connais les insultes… Dès que j’aborde ce genre de sujet avec mes copains collectivistes (c’est pas leur faute, c’est à cause de leur parents… Je les aime bcp, par ailleurs), il s’en trouve toujours un pour me traiter de mauvais français et pour m’envoyer me faire foutre aux USA…
RépondreSupprimerPour le reste, au sujet du PIB de la France, des français qui travaillent et tout ça, je ne vois pas bien le rapport avec notre pb de dettes d’Etat.
Les capitaux négociés sur les marchés ne sortent pas de nulle part. Les marchés mettent en contact la richesse créée par quelques-uns (le plus souvent dans des pays qui travaillent plus que nous mais aussi par des français qui travaillent plus/mieux que les autres) et la demande de financement des états (l’Etat France, notamment).
Vous pourriez en faire des tartines sur l’économie réelle qui est sacrifiée sur l’autel de la finance et me faire pleurer, cela ne changerait rien au fait que notre modèle social, qui coûte trop cher, nous oblige à demander à ceux qui ont de l’argent de nous en prêter et que ceux-ci y sont de moins en moins disposés.
Pour ce qui est de s’installer ailleurs, c’est tentant.
Un français, homme, blanc, sans handicap, suffisamment solvable, ne se sent pas dans un pays plein d’avenir. J’aurais plutôt l’impression d’être cerné. D’un côté, par les gauchistes, que l’on sent prêts à sacrifier toute la richesse de ce pays pour aller jusqu’au de leur fiction d’un Etat providence, décidés mettre toujours plus de réglementation à tous les niveaux. De l’autre côté, par des populations allochtones, toujours plus nombreuses et dans leur majorité de moins en moins décidées s’intégrer à notre mode de vie, transformant des portions grandissantes du territoire en un autre chose qui n’est plus la France.
C’est tentant, oui. Mais, administrativement, je ne suis pas assez riche et plus assez jeune pour partir. Au vrai, je ne suis plus assez jeune non plus pour devenir un immigrant, au mieux serais-je un éxilé…
Désolé, c'est à nouveau trop long. Promis, j'arrête!
RépondreSupprimerTout cela serait correct si la France ne produisait pas assez de richesses.
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs ce qui va se passer, à ce rythme, puisque notre industrie et notre artisanat foutent le camp.
Mais ce ne sont pas "les Français" qui délocalisent.
La mondialisation, ce ne sont pas les Français qui l'ont voulue.
Ce sont bien les marchés et les politiciens.
Partir, mais pour aller où ? L'Amérique n'a pas de dettes ?
Très beaux débats, y a pas à dire...
RépondreSupprimerPas mal de points marqués par Marco Polo, et un bel uppercut signé Dorham.
Quand un libéral marche dans une merde de chien, c'est toujours la faute du chien. Le coupable était bien sûr attrapé puis châtié.
Je parle au passé, parce que si les libéraux continuent de mettre le pied là où ça pue, c'est leur propre merde qu'ils écrasent désormais.
Les chiens, quant à eux, au loin ricanent...
Humm.. y'a pas beaucoup de vrai pauvres par ici.. vous savez ceux qui n'ont pas de maison à eux, une vague voiture qui date de , disons 1992, qui n'ont pas pris de vacances depuis 10 ans, entre partir et payer des impots le choix est vite fait.. et je passe sur d'autres détails (on n'aura PAS de quoi payer la pierre tombale).. et je parle pour celui qui a la chance d'avoir de quoi à bouffer et un toit (loué donc!) sur sa tête... bon avant c'était chair à canon, maintenant c'est chair à marché... on peut pas leur en vouloir de vouloir être fonctionnaire, juste pour arrêter d'avoir peur, seulement quelques jours... l'argent est ailleurs, et il y en a beaucoup; c'est puissamment ridicule de voir ces agences de notations émarger chez Machin, qui aussitôt serra la vis du taux de truc et le chef Bidule aussitôt qui propose d'arroser le schmilblick pour que ça reparte.. juste pour que l'agennce de début mette une bonne note à.;; reprendre au debut.. houlà envie de vomir l, subitement... Geargies
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerBravo deux fois à Robert Marchenoir
D'abord pour sa brillante contrepèterie (15 novembre 18H34)
Ensuite pour avoir le courage d'affronter les drogués de l'état tentaculaire et liberticide.
Ce qui est démentiel, c'est que ces gens sont prêts à sacrifier les seules missions vraiment indispensables de l'état (défense, sécurité,...)pour conserver ce modèle social que le monde nous envie mais se garde bien de copier et qui permet à des millions d'envahisseurs allogènes de vivre à nos crochets.
Et dans ce paradoxe de la droite qui baisse les impôts sans diminuer les dépenses, les UMPistes au pouvoir ne réduisent même pas les subventions aux cultureux de gauche (pléonasme) qui leur crachent à la gueule à longueur de télé, de "théatre".
Hallucinant
Pendant ce temps, nos jeunes les plus brillants se barrent parce qu'ils ont envie de profiter des fruits de leur travail
Ils ne va rester que des vieux, des "jeunes" et des pousseurs de tétraplégiques
"...D'abord pour sa brillante contrepèterie (15 novembre 18H34)"
RépondreSupprimerAh. Il y en a enfin un qui remarque quand on met le doigt sur les vrais problèmes. Merci, PhD.
"La crise bancaire de 2008 ne serait-elle pas pour quelque chose, par hasard, dans le creusement des dettes souveraines? Les Etats n'ont pas aidé les banques, en 2008-2009 ?" (Dominique)
RépondreSupprimerTout à fait.
Il se trouve que les libéraux préconisaient (et préconisent toujours) de ne pas aider les banques, et de les laisser faire faillite.
Et que ce sont les étatistes qui préconisent des les sauver -- et qui les sauvent.
Vous trouverez chez Vincent Bénard, auteur de l'excellent blog libéral Objectif Liberté, un article qui préconise une méthode tout à fait détaillée pour organiser la faillite des banques imprudentes, tout en protégeant au maximum les particuliers détenteurs de comptes.
Mais bien évidemment, selon leur méthode éprouvée d'escroquerie intellectuelle permanente, les anti-libéraux prétendent que ce sont les libéraux qui veulent sauver les banques avec l'argent des Etats !
Accessoirement, il se trouve que l'Etat français, lui, a fait une bonne affaire dans l'opération, puisque les banques lui ont remboursé plus qu'il ne leur a prêté. Mais c'est anecdotique. Cela ne justifie pas la politique d'ensemble.
L'escroquerie anti-libérale consiste à partir d'une fausse définition : leulibéralisme = les gouvernements, les Etats, lériches, lécapitalistes, lébanques, lépatrons.
C'est une simple évolution du vocabulaire marxiste.
Evidemment, il n'y a aucun rapport entre le concept de "gouvernement", de "patron", de "banque", et le concept de "libéralisme".
Une banque, des entreprises, des gouvernements, peuvent fonctionner dans le cadre d'un système étatiste, ou dans le cadre d'un système libéral.
Le mensonge de la propagande anti-libérale laisse entendre que là où il y a de l'argent, il ne saurait y avoir que du libéralisme.
C'est d'autant plus grotesque que cela constitue, plus ou moins, une reconnaissance du fait que l'anti-libéralisme, donc le socialisme, provoquent la pauvreté...
Ca m'amuse de suivre les échanges ici. On dirait ceux chez les gauchistes. La vraie gauche c'est moi. Ça s'arrose. Le vrai libéral, c'est bob. Ça s'arrose aussi. Grotesque. Tout le monde a tort. Seul Bob a raison.
RépondreSupprimerDu coup, comme la vraie gauche a raison avec 5%, la vraie droite de Bob a raison avec quelques pourcent difficiles à évaluer.
Tout le monde à raison. C'est le bonheur.
Bob votera pour qui ? Pour lui. C'est le seul à avoir raison.
Il est nul.
"Pendant ce temps, nos jeunes les plus brillants se barrent parce qu'ils ont envie de profiter des fruits de leur travail"
RépondreSupprimerOui, c'est sûr, on ne peut plus vivre décemment en France. On veut bien emprunter les routes, les hopitaux et les écoles payés par tout le monde, y compris les vrais pauvres qui payent la TVA sur leurs sodas et leurs burgers, mais ce serait mieux si on ne payaient pas d'impôts en plus.
Mentalité d'Ivoirien moyen, qui se dit qu'il pourra s'en mettre plus dans les poches ailleurs. Rien à foutre de ces Français de merde qui s'expatrie pour du fric. Bon débarras.
"Evidemment, il n'y a aucun rapport entre le concept de "gouvernement", de "patron", de "banque", et le concept de "libéralisme". Une banque, des entreprises, des gouvernements, peuvent fonctionner dans le cadre d'un système étatiste, ou dans le cadre d'un système libéral."
Tiens, c'est drôle ça. Il y a des lacs (asséchés) et des montagnes sur la planète Mars, donc les lacs et les montagnes n'ont "aucun rapport" avec la planète Terre.
à part ça, les escrocs ce sont les autres...
Pas vu la contrepèterie.
RépondreSupprimerPourriez la refaire, en l'isolant, SVP ?
C'est vieux comme le monde. Je suis vexé et honteux de ne pas l'avoir vu: le choix dans la date.
RépondreSupprimerBravo M.Marchenoir, on ne peut placer qu'environ deux fois tous les 10 ans...
@ Marco Polo
RépondreSupprimerEn Allemagne de l'ESt, il y avait un gouvernement ainsi que des entreprises et des banques (qui ne fonctionnaient pas très bien, mais c'est un autre sujet.
libéralisme vs étatisme, c'est un combat entre un dogmatisme : les riches doivent payer et une certaine forme de pragmatisme basé sur des convictions profondes : l'homme a des droits qu'il est nécessaire de respecter (liberté, droit de profiter librement des fruuits de son travail, sécurité) et c'est un être qui n'est pas parfait, mû par ce qu'il pense être ses intérêts ; comment faire pour que les entrepreneurs restent en France pour créer des richesses en France
- ne pas les traiter de salauds d'exploiteurs s'ils réussissent
- dégraisser les montagnes de réglementation
- diminuer les charges pour leur permettre d'être compétitifs à l'export (si on veut qu'ils permettent de diminuer notre déficit commercial) donc revoir l'état providence
Robert Marchenoir et les libéraux n'ont jamais dit qu'il fallait laisser les pauvres crever la gueule ouverte ; relisez Bastiat sur les société de secours mutuel
Sur ce je vais au boulot
Addendum : quand je dis pauvres, je parle de ceux de mon peuple ; les divers, je m'en tamponne
Imaginons qu'aujourd'hui ait lieu une transition entre une société organisée autour de la répartition à l'échelle nationale et une société organisée soit autour de la répartition à une échelle locale, soit autour d'une forme de protection complètement individualisée. Quid des fonds qui ont été versés par les contribuables jusqu'à ce jour de transition ? Et quid des dettes créées jusque ici ? Qui va les rembourser ?
RépondreSupprimerUne telle transition suppose nécessairement un sacrifice : ce sera celui des générations qui travaillent aujourd'hui. C'est à elles que l'on va demander, entre autres choses, de :
– continuer à payer les retraites des ayants droit (qui, sans cela, n'auraient plus de revenus) ;
– et aussi : de rembourser le déficit (creusé par ceux qui auraient pu manier le droit de vote un peu plus précautionneusement depuis 1974 et qui constituent en grande partie le troupeau de nos ayants droit pensionnés d'aujourd'hui) ;
– et aussi : de trouver les ressources pour cotiser pour sa future retraite ;
– et aussi, bien évidemment : de payer sa pitance quotidienne, sa complémentaire de santé et ses factures mensuelles.
Qui veut d'un tel sacrifice ?
Je ne parle même pas du système d'arrosage d'allocations familiales et autres réductions d'impôts liés à la garde d'enfant, qui constitue un chantage assez odieux à une natalité irresponsable et dont on pourrait progressivement, mais rapidement, couper le robinet.
Le choix dans la date, Ok.
RépondreSupprimerMais faudrait être sûr que c'est fait exprès, sinon ça vaut pas !
"La dette de l'Etat fédéral américain dépasse 15.000 milliards de dollars depuis mardi, selon des chiffres publiés mercredi par le département du Trésor".
RépondreSupprimer"L'Amérique vient de passer un cap inimaginable: notre dette dépasse 15.000 milliards de dollars. Cela fait plus de 48.000 dollars par Américain"
Au paradis de Marchenoir, ils font mieux que nous, sans les socialistes.
"Quid des fonds qui ont été versés par les contribuables jusqu'à ce jour de transition ?" (La Gerbille des ciments)
RépondreSupprimerIls seront utilisés à ce pour quoi ils sont prévus.
Vous semblez faire allusion à la retraite.
Vous commettez l'erreur classique de tous ceux qui n'ont pas compris comment fonctionne la retraite par répartition.
De nombreuses personnes croient qu'actuellement, elles payent des cotisations retraite qui vont dans un grand coffre situé dans les caves de l'Elysée, dont seul le président de la République a la clé, et qui leur seront "rendues" sous forme de pension à leur retraite.
Rien n'est plus faux.
Les cotisations retraite que vous payez aujourd'hui sont immédiatement transférées aux retraités actuels, sous forme de pension. C'est bien ce qui rend la retaite par répartition si dangereuse : vos cotisations vous sont confisquées sitôt payées, et rien ne garantit que vous-même toucherez une pension le jour venu, sinon la confiance absolue que vous pourriez avoir dans l'Etat (hahahaha...).
La preuve : un jour, quelqu'un a réclamé que l'on paye les retraites le 1er du mois, au lieu de les payer le 9, comme actuellement. La réponse des responsables fut : on ne peut pas, car les cotisations ne rentrent que le 5 du mois...
Donc, d'ores et déjà, il n'y a que quatre jours de trésorerie qui nous séparent d'une situation où les retraités seraient affamés par défaut de paiement de leurs pensions...
Rendez-vous compte que quand les gens réclament le maintien du système "par répartition", croyant qu'il est plus "social", plus "de gauche", plus "gentil", ils militent en réalité pour que leurs cotisations de retraites leur soient confisquées sitôt versées !
Répartition est un mot de code qui signifie, en réalité, confiscation ! On baigne en pleine novlangue...
Si votre question est : comment assurer la transition d'un système de répartition à un sysètme de capitalisation, une telle transition serait évidemment nécessaire, et elle est parfaitement possible : des économistes spécialisés dans les systèmes de retraite se sont penchés sur la question, et ont fait des plans détaillés qui expliquent les modalités d'une transition. Les calculs ont été réalisés. On sait comment faire.
C'est la volonté politique qui manque. C'est le conservatisme des Français qui pose problème.
bof un coup de maoîsme et il n'y paraitra plus..
RépondreSupprimerau fait quelqu'un a des nouvelles du taulier, ça devient inquiétant ce silence? ou bien? geargies
"Gardez-vous d'accuser les oligarques, et d'absoudre le peuple" Démosthène.
RépondreSupprimerPour rejoindre ce qui dit Robert Marchenoir.
Quand le taulier y en avoir rien à dire, le taulier y en a fermer sa gueule…
RépondreSupprimer(En plus, le taulier y en a rien comprendre aux histoires de libéralisme.)
(Mais le taulier y en a s'épater de ce qu'un billet idiot de deux lignes ait pu engendrer 68 commentaires.)
"L'Amérique vient de passer un cap inimaginable: notre dette dépasse 15.000 milliards de dollars. Cela fait plus de 48.000 dollars par Américain. Au paradis de Marchenoir, ils font mieux que nous, sans les socialistes." (Léon)
RépondreSupprimerBla bla bla... Le perroquet socialiste est en roue libre, et déroule les clichés qu'il a entendus ailleurs, étalant son ignorance.
Les Etats-Unis ne sont pas un "paradis". Il n'y a pas de "paradis" sur terre. Le seul "paradis" qui existe est celui qui se trouve dans la tête des socialistes, et qu'ils nous promettent tous les jours.
Les libéraux, eux, savent et disent qu'il n'y a pas, et qu'il n'y aura jamais de paradis politique sur terre. C'est même ce qui les différencie fondamentalement des socialauds.
Ce sont des politiques socialistes et anti-libérales qui ont creusé la dette aux Etats-Unis, comme elles l'ont creusée en France et en Europe.
Les libéraux dénoncent les politiques étatistes et socialistes où qu'elles soient, y compris aux Etats-Unis.
Et il y a beaucoup de socialistes et de politiques socialistes aux Etats-Unis. Même si le peuple, dans sa majorité, et contrairement aux Français, est majoritairement libéral.
Le cancer fonctionnarial et néo-marxiste se développe très bien aux Etats-Unis, merci, selon les mêmes logiques mafieuses qu'en France.
Notamment grâce au socialiste Obama, que les socialauds français adorent tant.
Mais je vous "rassure", ce n'est pas lui qui a inventé la mainmise néo-marxiste sur les universités américaines et les grands médias américains, la mainmise syndicale sur les écoles publiques et les services publics (transports en commun, pompiers, gardiens de prison...), la politique d'immigration de masse décidée en 1965...
Tout cela existait avant Obama.
Heureusement, le peuple américain est en train de se réveiller, et commence à réclamer qu'on lui rende son Amérique, l'Amérique qu'on lui a volée, celle de la Constitution et de la Déclaration d'indépendance, l'Amérique libérale de toujours.
Marchenoir, vous me prêtez là une ignorance que je n'ai pas - enfin, disons que ça ne va pas jusque là :
RépondreSupprimer"Vous commettez l'erreur classique de tous ceux qui n'ont pas compris comment fonctionne la retraite par répartition." (RM, 12h41)
Je sais quand même ce qu'est une retraite par répartition !
Après, si ce sont les mêmes qui ont fait les calculs pour ménager une transition que ceux qui ont géré les finances depuis 30 ans... Hahahaha !!
J'en suis ravi pour vous, Gerbille. Désolé de m'être donné la peine de vous fournir une explication.
RépondreSupprimerLa prochaine fois, j'utiliserai la méthode gauchiste si bien illustrée par les grands démocrates, si soucieux de l'intérêt général, qui s'expriment sur cette page : je dirai que vous êtes "nulle", que vous n'avez qu'à "quitter le pays, on ne vous regrettera pas", etc.
Quant aux plans de transition, ils sont en libre accès sur Internet. Libre à vous de les consulter, et de vous faire une opinion par vous-même.
Si je comprends bien, vous savez que la retraite par répartion n'est pas viable, mais vous tenez à la conserver. Là, c'est moi qui aurais besoin d'une explication.
"Les cotisations retraite que vous payez aujourd'hui sont immédiatement transférées aux retraités actuels, sous forme de pension."
RépondreSupprimerMarchenoir,
C'est tout aussi faux. D'une part, il n'y a pas qu'un seul régime de retraite en France. Il y a plusieurs régimes de base (qui ne sont pas nécessairement financièrement corrélés) et des myriades de régime complémentaire. Nombre de régimes complémentaires utilisent les cotisations versées pour constituer des réserves et alimenter des fonds de placement. Celles-là ont choisi non pas de reculer l'âge d'entrée en retraite mais en premier lieu d'augmenter "provisoirement" (sur des plans quinquennaux à réviser selon la situation du régime) les cotisations.
Certains régimes de retraite complémentaire, bien que pensés par répartition, c'est à dire en maintenant le principe inter-générationnel, sont parvenus à se pérenniser jusqu'aux horizons 2030, voire 2050... Entre 4 jours et 40 ans d'équilibre, il y a une marge étonnante, n'est-ce pas ?
La répartition ne constitue donc en aucun cas un obstacle. Il faut que vous révisiez, Robert.
Par ailleurs, en souscrivant à une retraite par capitalisation, vous pourriez aussi très bien constituer un capital amené à disparaitre. Nombre d'entreprises ferment purement et simplement leurs produits, ce qui exclue tout rendement supplémentaire jusqu'à déblocage du fonds, quand d'autres sont soumis à la volatilité des marchés... Des actionnaires ont tout perdu, des cotisants de retraite par capitalisation pourraient évidemment subir le même désastre.
En retraite, il n'y a pas de solution miracle mais la seule qui permette d'envisager une recette, c'est évidemment ce mécanisme qui fait payer les générations les plus jeunes en faveur des plus vieilles. Cette manne là ne s'éteindra pas. Il ne suffit en fait que de permettre aux différents régimes de gérer correctement leur argent. D'envisager la possibilité de faire des recettes. D'autant plus correctement à mon sens que l'Etat et la Direction de la Sécurité sociale exerçant une tutelle veillent à ce que les caisses en question respectent leur mission première : verser des retraites. Ce que je veux dire par là, c'est que vous ne pouvez pas jouer aux kakous sur les marchés comme le font aujourd'hui les pseudo-organismes de prévoyance qui vendent de la retraite par capi...
Non, je ne sais pas que la retraite par répartition n'est pas viable : je dis juste en connaître le principe, c'est tout.
RépondreSupprimerSi ce système n'est pas viable, chiffres à l'appui, j'en conclus juste que ce sont ceux qui nous l'ont fourgué qui ne sont pas viables. Car comment voulez-vous que je vérifie la rationalité d'un système, sauf à aller me noyer dans des considérations économiques qui me dépassent ?
Je laisse ça aux spécialistes, comme le font la plupart des gens.
Vous êtes bien gentil, Dorham.
RépondreSupprimerJ'ai décrit en quatre lignes le principe fondamental de la retraite par répartition, et c'est bien ainsi qu'il fonctionne.
Après, qu'il y ait d'autres couches, des détails, des nuances, d'infinies complications dans l'immonde et opaque tuyauterie nationale-socialiste, c'est tout à fait certain, et cela fait partie du problème.
Tiens ! Il y a une autre surcouche, que vous avez omis de mentionner : la Préfon, le système de retraite complémentaire par capitalisation réservé aux fonctionnaires, ceux-là même qui nous expliquent que la retraite par capitalisation est l'abomination de la désolation.
Le double langage de gauche habituel. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Quant à votre argument éculé selon lequel la retraite par capitalisation pourrait être dangereuse, évidemment qu'elle peut être dangereuse !
La vie est dangereuse, Dorham, contrairement à ce que tentent de nous expliquer les socialauds. la vie est une maladie sexuellement transmissible et toujours mortelle, et même les fonctionnaires de la Fraônce éternelle n'ont pas le remède à ça.
Il se trouve simplement que :
1. Le système de retraite actuel par capitalisation français n'est pas viable. Punkt Schluss. Vous pouvez le prendre par tous les bouts, le regarder par en haut, par en bas, lui mettre la tête à l'envers, vous le carrer dans le fondement, il ne marchera pas. Montrez-moi une seule étude qui démontre la viabilité de cette escroquerie à la Madoff.
Tout le monde sait cela désormais. La différence est entre ceux qui veulent faire quelque chose pour passer à un système qui fonctionne, et ceux qui croient qu'en accélérant, en fermant les yeux, et en fonçant droit dans le mur en klaxonnant, les choses ont une chance de s'arranger.
(Les gauchos nous ont fait le même coup sur la dette, hein : ça n'existait pas, ça n'avait pas d'importance, on ne la rembourserait d'ailleurs jamais, et ça ne poserait aucun problème... On voit où on en est aujourd'hui ! Evidemment, les gauchos ont l'explication toute trouvée : c'est la faute de lémarchés ! C'est jamais la faute des gauchos, qui ont préconisé ce système en dépit du bon sens et des multiples réfutations qui en ont été faites ! A l'esstrêm' drouâte, c'est la faute à léjuifs -- et à lémarchés qu'ils contrôlent, bien entendu...)
2. Toutes choses égales par ailleurs, le système de retraite par capitalisation est plus juste, plus sûr et beaucoup plus avantageux pour les travailleurs que le système de retraite par répartition. Les calculs ont été faits. La différence est spectaculaire.
Mais je suppose que pour un gauchiste, l'argent, c'est mal, donc cépabien qu'un retraité ait une pension beaucoup plus importante -- et c'est surtout impensable qu'il ait, lui, le contrôle sur sa propre retraite, sans passer par des tripotées de fonctionnaires qui savent, mieux que lui, ce qui est bon pour lui (et qui détournent au passage, sur les cotisations, de quoi alimenter leur "salaire" qui finance leur "emploi"...) !
3. Si vous vous méfiez de la retraite par capitalisation, vous pouvez toujours choisir la retraite par économies, ce qui est à peu près la même chose -- et c'est ce que l'homme a fait depuis la nuit des temps.
Vous n'avez pas confiance dans lémarchés ? Mettez vos économies sous votre matelas ! Si vous pensez que c'est plus sûr, rien ne vous en empêche...
Mais nous avons bien compris que ce qui est important pour vous, c'est que des fonctionnaires soient dans la boucle.
Rien, dans l'existence humaine, ne peut se faire sans fonctionnaires, c'est bien évident. On se demande comment faisaient les gens quand un impôt à 5 % était considéré comme un scandale propre à déclencher la révolution, ou quand la dépense publique représentait 10 % du PIB (contre 56 % aujourd'hui).
Vraiment, ce devait être l'enfer.
Dorham,
RépondreSupprimerVoyons, c'était mieux avant te dit le monsieur. L'espérance de vie réduit à 30, 80 heures de boulot toute la semaine de huit ans jusqu'à la mort, ton pognon confisqué par un gentil monarque pour financer la guerre.
Mais pas de blog pour lire les conneries de cette andouilles.
Je pense que vous avez fait une petite erreur de frappe au 1er point. Mais bon, peu importe, j'ai compris ce que vous vouliez écrire, c'est le principal. Il arrive même que je comprenne ce que vous vouliez écrire avant même que vous l'ayez écrit.
RépondreSupprimerSi je dépoussière votre propos de son vocable un peu suranné (socialaud, national-socialiste), je comprends surtout que vous ne voulez pas prendre en considération l'existence avérée de régimes de retraite français par répartition ultra-bénéficiaires et donc que le problème n'est pas le fonctionnement en tant que tel des régimes par répartition mais bien une mauvaise gestion de nos gouvernants. Une absence d'imagination, de courage, de prévoyance, de capacité à se projeter.
Par ailleurs, des produits de retraite par "capi", comme je vous l'ai écrit, j'en ai vu éclore des dizaines avant de les voir disparaitre, tout simplement parce que les gens n'y cotisaient pas en nombre. En d'autres termes, la capitalisation, ça marche si il y a un peu de répartition dedans, entendez, si le contrat obtient quelque succès commercial... Si le contrat des uns financent celui des autres, en tout cas, la structure qui les gère. Ces gens y ont cru, tout comme vous. Ils ont fini par toucher une misère, après avoir couru après la prétendue manne libérale pendant des mois parce que plus personne ne savait qui gérait les contrats morts nés. Ceci ne fait même pas référence aux marchés, voyez-vous.
Si vous pensez le système par capitalisation, il faudra le généraliser pour qu'il existe réellement. Votre libéralisme est donc un libéralisme de façade, comme je l'ai dit dans un commentaire plus avant. Un autre totalitarisme au service d'une caste.
Oui, le capitalisme est dangereux mais il est différent de l'existence en ceci que l'existence contient une grande part d'arbitraire. Or, on voit très bien que les marchés obéissent à des mécanismes qui récompensent toujours les mêmes, Monsieur Marchenoir. Toujours les mêmes et ceux-là se foutront comme d'une guigne des retraites par capi lorsqu'il s'agira de se mettre les miches au sec. Comme ce fut le cas lors de la fameuse crise des "subprimes". La Finance est dangereuse mais elle ne distribue pas aveuglément ses bons et mauvais points ; sauf quand elle brule les doigts des apprentis chimistes qui vont la plupart du temps à la récolte, ce qui n'est, in fine, que justice.
Votre problème, c'est que vous voulez faire de la France un pays que la France n'est pas.
Alors là, je dis chapeau, Dorham. Un discours clair et percutant, qui va à l'essentiel, si bien que je n'ai plus rien à dire de vraiment important pour répondre aux inepties de Marchenoir.
RépondreSupprimerSi, quand même, ceci :
Marchenoir vient de nous apprendre que l'Amérique était socialiste depuis des dizaines d'années.
C'est marrant quand même, le libéralisme. C'est génial mais ça n'existe nulle part. ça règle tous les problèmes, mais ça n'a jamais été essayé. Tous les pays sont endettés, donc tous les pays sont socialistes.
Sauf la Chine, bien sûr.
Le libéralisme est une idée neuve qui marche merveilleusement... sur le papier.
"Heureusement, le peuple américain est en train de se réveiller, et commence à réclamer qu'on lui rende son Amérique, l'Amérique qu'on lui a volée"
RépondreSupprimerChic, tout va aller mieux, M.Marchenoir et demain on rasera gratis.
Encore plusieurs posts extraordinaires de Marchenoir...
RépondreSupprimerTout ça pour en arriver à ça :
"..... et donc que le problème n'est pas le fonctionnement en tant que tel des régimes par répartition mais bien une mauvaise gestion de nos gouvernants. Une absence d'imagination, de courage, de prévoyance, de capacité à se projeter." (Dorham)
Pfiouuu.
J'ai parfois envie de vous dire de laisser tomber, que vous ne pourrez convaincre que les déjà convaincus. Mais non, continuez, Marchenoir. Aux convaincus, vous offrez des schémas argumentatifs neufs et éclairants. Ça peut toujours servir, même en France.
Un truc, quand même, Marchenoir, sur la responsabilité des Français et du peuple en général :
RépondreSupprimer"Même les soi-disant pourfendeurs du "système", sympathisants du Front national, s'emploient désormais à propager, en rangs serrés, le conte féérique de l'arbre à billets de banque qui pousse dans la cour de la Banque de France -- pour peu que le Prince (ou plutôt la Princesse, en l'occurrence) en autorise la plantation et la récolte.
Les Français n'ont aucune excuse. Personne ne peut prétendre sérieusement qu'on puisse obtenir quelque chose en échange de rien. La magie noire n'existe pas dans la vraie vie."
J'ai été frappé, en Espagne ou en France, du nombre de gens qui croient sincèrement, honnêtement, en la "magie noire", qui se demandent pourquoi on n'imprime pas de billets en temps de crise, bref qui n'ont aucune idée de ce que signifie l'argent. Inculture générale, et inculture économique surtout, et absolue.
Je ne veux pas par là dédouaner les Français pour m'en prendre exclusivement aux élites, juste dire qu'il y a un va-et-vient continuel des responsabilités des uns aux autres. Car pour en être arrivés à un tel illétrisme, quand même...
Ce que je dis est d'ailleurs peut-être encore plus désespérant que ce que vous dites. Car si les gens en sont arrivés à croire réellement à la magie noire de l'argent-papier, eh bien...
Evidemment, Gil, que l'oligarchie est aussi responsable que le peuple. (Et par peuple, j'entends la signification française du mot, pas la signification marxiste : c'est à dire tous les citoyens, y compris lériches et les patrons du caca-rente.)
RépondreSupprimerMais l'oligarchie, à elle seule, ne pourrait rien si le peuple n'avait pas décidé d'être irresponsable et malhonnête.
Or, la malhonnêteté est un choix. Tout le monde est libre de choisir le bien ou le mal. Pratiquement personne, dans nos sociétés, n'est dans la situation d'un prisonnier de camp de concentration, obligé de faire mourir son voisin de faim pour survivre lui-même.
Le type qui prétend qu'on peut imprimer de l'argent sans conséquences néfastes (et qui, la seconde d'avant, vient de fustiger lémarchés parce qu'ils créent de "l'argent virtuel") sait bien, quelque part en son for intérieur, qu'il est un voleur.
Même s'il fait tout pour nous le cacher, et se le cacher à lui-même.
Sauf que cher Gil, en l'occurrence, Marchenoir et vous-même (puisque vous vous dites convaincu), vous ne semblez pas véritablement connaitre ce que c'est que la retraite en France. A part énumérer des lieux communs, on n'entend rien de nouveau, ni d'éclairant, juste les propos de comptoir que l'on pourrait entendre en discutant avec le plus bourrin des courtiers de France.
RépondreSupprimerJe pourrais vous citer une dizaine de caisses de retraite fonctionnant par répartition qui dégagent des réserves. Et qui savent correctement les investir. J'en conclue donc nécessairement que le système ne peut être en lui-même remis en cause. Mieux : qu'il n'est pas du tout en opposition avec le capitalisme. C'est un fait. Vous l'ignorez, c'est votre choix : celui de l'ignorance volontaire et de la mauvaise foi. Quand on vous démontre que la vérité n'est pas celle que vous pensiez, ça vous met dans l'embarras, je le comprends bien. En fait non, je ne le comprends pas, car j'ai l'honnêteté de reconnaitre mes erreurs quand il m'arrive de me retrouver face à elles...
Marchenoir répond à tous et tout le temps, mais quand on lui fait remarquer l'hypocrisie du libéralisme qui, bien évidemment, a besoin du plus grand nombre pour vivre et ne rechigne donc pas à verrouiller le système comme dans le pire des systèmes collectivistes, il fait comme si il n'avait rien entendu...
Vous aussi du reste. Soyons concrets plutôt que de pérorer.
Les assureurs par exemple, ces grands libéraux, ne bénéficient-ils pas d'un système qui oblige à avoir recours à leurs services ? Oui ou non. La réponse est oui. Ces mêmes assureurs passent-ils leur temps à verser des primes d'assurance ? Oui ou non ? La réponse est non. Cela arrive bien sûr, mais pas tout le temps. A quoi sert donc l'argent que vous leur donnez et qui ne sert pas à assurer des dommages que vous ne subissez pas ? Où va-t-il ? A quoi sert-il ? A faire fonctionner les marchés. Autrement dit, le marché a besoin du petit, de ce crétin qui imagine que le droit à la retraite n'est pas une chimère, pour vivre et crouter les p'tits gars... Dans ce cas, le libéral n'est pas vraiment intéressé par le libéralisme. Parce que le libéralisme, le tout le monde se démerde, la sélection naturelle, c'est super, c'est chouette et bathe, surtout quand c'est pour les autres.
"Marchenoir vient de nous apprendre que l'Amérique était socialiste depuis des dizaines d'années.
RépondreSupprimerC'est marrant quand même, le libéralisme. C'est génial mais ça n'existe nulle part. ça règle tous les problèmes, mais ça n'a jamais été essayé. Tous les pays sont endettés, donc tous les pays sont socialistes."
J'ai remarqué ça aussi. A dire vrai, comme tous les extrémistes, les ultra-libéraux sont très peu nombreux et ils passent leur temps à dire à leurs compères : "toi, t'es pas un vrai, t'es un oseille-traitre"... En ce sens, ils sont absolument comparables à leurs ennemis rouges.
"Je pourrais vous citer une dizaine de caisses de retraite fonctionnant par répartition qui dégagent des réserves. Et qui savent correctement les investir. J'en conclue donc nécessairement que le système ne peut être en lui-même remis en cause."
RépondreSupprimerVous raisonnez comme une barrique, Dorham. Vous résonnez, plutôt.
Vous ne voyez pas l'absurdité de votre "donc" et de votre "nécessairement" ?
Simplement parce qu'il y a "une dizaine" de caisses de retraite qui dégagent des réserves (et que vous vous abstenez de citer, d'ailleurs - vous prétendez juste que vous seriez capable de le faire) ne signifie évidemment pas que le système dans son ensemble soit viable.
D'ailleurs, on s'en fout, qu'elles dégagent des réserves aujourd'hui. La question, c'est : seront-elles capables d'en dégager dans soixante ans, si elles continuent comme ça ?
Parce que si on va dans l'anecdote, je peux aussi vous citer une caisse de retraite qui a fait faillite : celle des bouchers.
Les gauchos font toujours pareil : ils déterrent de prétendues exceptions, et ils s'en servent pour affirmer que la règle générale n'existe pas.
Moi, je peux aussi vous citer un Noir qui est astrophysicien et qui a un poste de direction à la NASA.
Il n'en reste pas moins que le QI moyen des Noirs africains est de 70, et le QI moyen des Noirs américains de 85. Donc tout à fait insuffisant pour passer ne serait-ce que le bac français (mais nos dirigeants travaillent activement à changer cela).
Pouvez-vous me citer une étude sur l'économie des retraites en France qui prétend démontrer que le système actuel est viable et peut être prolongé sans dommage ? Une seule étude ?
Ne me répondez pas que la caisse de retraite des clercs de notaire n'a pas fait faillite pour l'instant, et possède quelques Sicav à la banque.
Si vous pensez que cela est un argument valable, alors laissez tomber l'économie.
Il y a une mauvaise foi extraordinaire à incriminer les gens. Vous semblez, vous aussi, Gil, considérer que les Français sont responsables de la crise.
RépondreSupprimerMarchenoir nous parle carrément du peuple, pour nous dire que oui, quand même, l'oligarchie est aussi un peu responsable de la merde qui nous tombe dessus (ce qui est pour lui, j'imagine, une concession extraordinaire).
On se croirait dans une des fameuses séances de spiritisme surréaliste organisées par Robert Desnos, où celui-ci se mettait en transe (facticement, paraît-il) pour griffonner sur le papier quelques messages sybillins relevant de l'écriture automatique. Le principe, c'était de ne pas regarder la feuille en écrivant, pour faire croire à quelque inspiration étrange.
Quand je vous lis, Marchenoir et Gil, sur ce coup là, j'ai un peu la même impression que les spectateurs médusés de Desnos devaient éprouver.
On se demande si par hasard vous ne prendriez pas des produits.
Parce qu'en définitive, Marchenoir et Gil, ce que vous persistez à nous dire, c'est que les grands responsables de la crise, les salopards qui ont tout foutu par terre, ce sont ces cons de gens, n'est-ce pas ?
Oui, les gens. Les Français. Pas les Américains, bien sûr, eux sont libéraux dans l'âme, c'est Obama qui les a trahis en faisant du socialisme. Non : les Français, qui ont élu de méchants socialistes comme Chirac et Sarkozy. Tandis que les Américains n'ont pas vraiment élu Obama, parce que les Américains sont libéraux dans l'âme.
En fait, les Français sont responsables de leur dette, mais c'est Obama qui est responsable de la dette américaine (bien supérieure à la dette française).
Ce qu'il faudrait, si je comprends bien, c'est changer de peuple, c'est ça ?
(Et on attend une réponse à l'excellente question de Dorham sur les assureurs philanthropes).
"On attend une réponse à l'excellente question de Dorham sur les assureurs philanthropes." (Marco Polo)
RépondreSupprimerLa vie est trop courte pour répondre à des questions idiotes.
"L’excellente question de Dorham" montre que Dorham raisonne comme une barrique, et ne comprend pas une queue de cerise à l’économie.
Je veux bien répondre aux questions a) de gens qui savent de quoi ils parlent, b) qui cherchent à apprendre.
Répondre aux questions du type "pourquoi 2 + 2 ne font-ils pas 5 ?" est un exercice futile.
Je ne suis pas un service public, moi.
Je confirme.
RépondreSupprimerEt hop, du racisme,maintenant Marchenoir!
RépondreSupprimerNe pas perdre les bonnes habitudes.
RM : "Le type qui prétend qu'on peut imprimer de l'argent sans conséquences néfastes (et qui, la seconde d'avant, vient de fustiger lémarchés parce qu'ils créent de "l'argent virtuel") sait bien, quelque part en son for intérieur, qu'il est un voleur.
RépondreSupprimerMême s'il fait tout pour nous le cacher, et se le cacher à lui-même."
Difficile à trancher ! Maudit inconscient.
MPolo : pas le temps maintenant, je lirai demain. Mais, rapidos :
RépondreSupprimer"On se demande si par hasard vous ne prendriez pas des produits."
Ce soir, pas mal de vin, oui. Sans compter celui qu'il y avait dans le boeuf bourguignon.
"Marchenoir nous parle carrément du peuple, pour nous dire que oui, quand même, l'oligarchie est aussi un peu responsable de la merde qui nous tombe dessus (ce qui est pour lui, j'imagine, une concession extraordinaire)."
Vous ne devez pas connaître Marchenoir ou/et n'avoir rien compris à ses raisonnements et au libéralisme en général pour en faire un défenseur de "l'oligarchie".
Que le libéralisme soit critiquable sur bien des points et de bien des angles d'attaque, anthropo, philo, etc, OK. Mais il faudrait d'abord avoir compris ce qu'il dit réellement. Or là, on est dans un contre-sens total.
Faire un peu le procès du peuple, face aux sempiternelles tirades sur les banksters, l'oligarchie apatride, les politiques etc, c'est juste rétablir un peu la balance, et c'est d'ailleurs conforme au libéralisme : la responsabilité des gens à tous les niveaux de la société.
Bon, j'avais dit rapidos, mais... bonsoir chez vous !
Vous ne pouvez pas botter en touche, Marchenoir.
RépondreSupprimerVous vous devez à votre public !
Vous êtes au beaujolais nouveau, Gil ?
RépondreSupprimerIl ne sent pas trop la banane, cette année.
Marchenoir,
RépondreSupprimerLa caisse des médecins. La caisse des agents généraux d'assurance. La caisse des pharmaciens. La caisse des commerçants et celle des artisans. La caisses des auxiliaires médicaux...etc... etc...
Par ailleurs, ces réserves, je l'ai dit sont réinvesties, pour certaines caisses, elles permettent de pérenniser le système jusqu'à 2030, 2050 y compris dans les scénarii les plus pessimistes. Car évidemment, pour savoir comment ajuster les régimes, ces caisses dressent des scénarii, de croissance, de crise...etc... Mon "donc" est valable et vos assertions sont invalides.
Par ailleurs, il ne s'agit pas de dire que le système est viable dans son ensemble en l'état, mais de dire qu'il peut l'être, s'il est organisé autrement. Vous aussi, vous avez du mal avec l'implicite... C'est un mal terriblement répandu...
RépondreSupprimerBon allez, bonne soirée quand même ! Ne priez quand même pas trop le Dieu Mammon, c'est pas bon pour le karma.
@Marco Polo:
RépondreSupprimerRapidement sur Chirac et Sarkozy.
Penser que Chirac n'était pas un rad-soc étato-collectiviste ne me semble plus possible. Ou alors seulement de la part d'une personne qui a pris pour argent comptant tout ce avec quoi la presse de gauche nous a bassiné pendant 20 ans (75-95).
Quant à Sarkozy, on reconnaît l'arbre à ses fruits: l'ouverture, les réformes en trompe-l'oeil qui coûtent plus qu'elles ne rapportent, l'augmentation continue des dépenses publiques...
Ces deux-là n'ont pas été élus avec une étiquette socialo mais, au bilan, dans les faits, ils la mériteraient.
Les citer dans un débat sur le libéralisme éco a peu de sens.
Bonne soirée.
Sur Chirac, entièrement d'accord, mais ce n'était quand même pas le plus socialsite de la bande. En 86 son discours était libéral en diable.
RépondreSupprimerSur Sarko c'est plus compliqué. Il faudra m'expliquer pourquoi un vrai libéral n'a pas versé dans le vrai libéralisme une fois au pouvoir.
Peut-être parce que le vrai libéralisme est impossible ?
@Marco Polo:
RépondreSupprimer86, c'est vieux et ça a duré 12-18 mois (après, campagne électorale).
Pour Sarkozy, c'est d'abord la gauche qui l'a présenté comme un "vrai" libéral.
Ensuite, les mêmes maladies que les autres hommes politiques français: trouille d'initier de vraies réformes, recherche d'un consensus rance pour faire plaisir à tout le monde et espérer être ré-élu. Ca risque de pas marcher!
Bonne journée
C'est dingue, quand même, que personne ne se dévoue pour arriver à 100.
RépondreSupprimerMP : "Vous êtes au beaujolais nouveau, Gil ?"
RépondreSupprimerCe soir on fait péter les bouteilles !
"Il y a une mauvaise foi extraordinaire à incriminer les gens. Vous semblez, vous aussi, Gil, considérer que les Français sont responsables de la crise.
Marchenoir nous parle carrément du peuple, pour nous dire que oui, quand même, l'oligarchie est aussi un peu responsable de la merde qui nous tombe dessus"
J'avais écrit :
"Inculture générale, et inculture économique surtout, et absolue.
Je ne veux pas par là dédouaner les Français pour m'en prendre exclusivement aux élites, juste dire qu'il y a un va-et-vient continuel des responsabilités des uns aux autres. Car pour en être arrivés à un tel illétrisme, quand même..."
Marchenoir écrit juste ensuite :
"Evidemment, Gil, que l'oligarchie est aussi responsable que le peuple. (Et par peuple, j'entends la signification française du mot, pas la signification marxiste : c'est à dire tous les citoyens, y compris lériches et les patrons du caca-rente.)"
---> autant dire que je ne comprends rien à votre objection.
Oui, en effet, vous aviez introduit une nuance.
RépondreSupprimerMais quand même, l'incrimination de l'oligarchie apparaît comme une concession arrachée aux forceps (chez Marchenoir, plutôt).
Je crois que vous inversez le problème, MP.
RépondreSupprimerSi RM semble s'en prendre tellement au "peuple", c'est qu'il part du discours dominant, tant à droite qu'à gauche, ce discours dominant qui incrimine continuellement la finance apatride (ou/et juive, si affinités), l'hyperclasse, les élites, les entrepreneurs et tout le toutim, et de retrouver un peu de bon sens.
Vous êtes vous-même tellement sous l'emprise de ce discours que RM - le libéral ! - vous semble un aristo qui fustige la canaille. Un comble !
D'ailleurs, les critiques de Marchenoir sont-elles si avilissantes pour le "bon peuple" ? Quand il leur impute leur part de responsabilité, ne les considère-t-il pas comme des adultes... responsables ? Quand il dit que le rétablissement devra aussi partir de ceux qui sont en bas, n'est-ce pas beaucoup plus honorable pour eux que de tout attribuer aux "élites" et de réduire le peuple à un moutonnement de pantins sans volonté ?
J'entends bien Gil, mais fallait-il condamner le peuple quand les Allemands nous mirent une patée en 40 ? Le principe de toute justice, c'est de trouver les responsables. Et les responsables, ce n'est jamais le peuple. Trop facile, sinon : les "responsables" s'en sortiraient toujours. Regardez Attali, Minc et autres gugusses, ils continuent de faire les malins, comme si de rien n'était. Regardez Hollande, qui va peut-être devenir président alors qu'il est à la tête d'un parti de faillis. Regardez-les tous, en fait, nos merveilleux dirigeants. Et il faudrait admettre que c'est surtout la faute des gens, du peuple, des Français ?
RépondreSupprimerMais alors, les dirigeants gagnent à tous les coups, c'est fantastique !
Les gens sont responsables dans leur sphère de responsabilité. Je suis responsable pour moi-même, ma famille, mais certainement pas des Chinois, par exemple. à trop étendre la responsabilité, on lui enlève toute signification.
C'est exactement ce que ferait un dirigeant "responsable" qui aurait merdé : dire que c'est la faute de ceux qui lui ont fait confiance (ou qui ont été contraints de lui faire confiance).
Quant à la finance apatride, elle est évidemment responsable, puisque c'est elle qui se gave.
Les apatrides, de toute façon, ça ne devrait pas exister.
Vous semblez considérer que 60 millions de Français devraient être capables de prendre collégialement les décisions qui engagent l'avenir de la France. Qu'on devrait les traiter en adultes responsables, les laisser choisir, décider, et donc les tenir pour responsables de la réussite ou de l'échec. C'est accorder des pouvoirs magiques à la démocratie, je trouve. Les choses n'ont jamais ainsi fonctionné, car c'est impossible. Les lois sont votées par un petit nombre, et il y a plein de décrets même pas votés. Et même si tout était voté, il faudrait croire dur comme faire à l'idée rousseauiste que "la Volonté Générale ne peut pas errer" pour considérer que la minorité battue est quand même responsable. Il faudrait une mystique de la démocratie.
Bref, ça ne tient pas la route.
Et puis la responsabilité collective, ce n'est pas une idée libérale, il me semble.
Mais baste, fi de ces questions compliquées, revenons à l'essentiel.
Qu'avez-vous pensé du Beaujolais nouvel ?
Certes Marco Polo, les dirigeants sont responsables, mais qui vote pour eux si ce n'est le peuple ?
RépondreSupprimerQui ramène la vermine rose au pouvoir quand la "droite" n'a pas tenu ses promesses, si ce n'est le peuple ?
Qui refuse d'écouter les trop rares hommes ou femmes politiques qui proposent des choix réalistes, si ce n'est le peuple ?
(Qui a voté pour le front populaire, pendant qu'adolf réarmait à tour de bras et qui a acclamé Daladier en 38, si ce n'est le peuple ?)
MP : "Qu'avez-vous pensé du Beaujolais nouvel ?"
RépondreSupprimerCe soir. Mais je me demande si je vais le goûter. J'ai essayé hier un côtes du Rhône primeur : abject. Oh putain la piquette.
Et pourtant chuis pas difficile en vin :)
Quant au reste, en mode bref : on est pas dans un régime totalitaire, mais en démocratie, qu'on aime ça beaucoup, peu ou pas du tout. Le peuple a donc une part de responsabilité. Le vote, les manifs, l'exigence envers l'État de tout résoudre, la masse fonctionnariale etc.
Dorham, 17 novembre, 20h45,
RépondreSupprimerla caisse des pharmaciens est donc en pleine forme. C'est pour ça qu'elle a amputé la retraite de ses bénéficiaires de 13% il y a trois ou quatre ans ?
Le communisme dans un seul pays :
RépondreSupprimerhttp://www.marinelepen2012.fr
Le programme électoral de Marine le Pen semble avoir été écrit par des énarques et des inspecteurs de Finances. C'est un copié-collé de tous les programmes de tous les candidats, de droite comme de gauche, depuis la nuit des temps.
Il y a juste une mince couche de merde brune ripolinée par-dessus, afin que ça continue à nauséabonder un tout petit peu : arrêt de l'immigration, préférence nationale, sortie de l'euro.
Mais à part ça, je ne vois aucune différence avec le "système".
Aucune remise en cause réelle de la dépense publique (sauf, un peu, pour les collectivités locales), ni de la Sécurité sociale, ni du statut de la fonction publique, ni du mammouth scolaire, ni de l'hôpital public, ni du rôle du ministère de la Culture, ni même des intermittents du spectacle !
Des Hauts Comités Stratégiques comme s'il en pleuvait.
Une plus forte progressivité de l'impôt pour plus de "justice sociale".
L'impérieuse nécessité d'augmenter la présence de la France dans le monde. En Malaisie, par exemple. Pourquoi la Malaisie ? Passke. C'est comme ça. C'est ce que pensent les fonctionnaires. C'est eux qui savent.
Marine le Pen = Maurice Thorez de droite.
Hier, sur Radio-Courtoisie, des invités parlaient avec ferveur du socialisme.
Marine Le Pen est communiste et Bob vit seul dans son monde. Ayons une pensée émue.
RépondreSupprimerMarine le Pen : "Je me sens proche des positions d'Arnaud Montebourg".
RépondreSupprimerMarine le Pen : "Je suis à gauche d'Obama".
Nicolas J, blogueur politique français de premier plan : "Bla bla bla... ta gueule... prout... ta gueule..."
Oui Bob, prout et ta gueule et tout ça, mais c'est toi tout seul dans ton monde à toi qui nous explique que l'extrême droite est à gauche.
RépondreSupprimerCe qui es très drôle.