Hier après-midi, alors que, lestés d'un excellent déjeuner pris à l'auberge voisine, le sire de Marchenoir et moi-même cheminions en devisant parmi les splendides restes de l'abbaye de Jumièges (“deux ruines parmi les ruines”, ne manqueront pas d'ironiser d'aucuns), que l'Irremplaçable dans le même temps fixait de son œil implacable sur sa pellicule virtuelle, me vint au détour d'une phrase le terme de réactionnariat. Comme notre hôte me fit l'honneur de le trouver drôle et assez bien venu, je me suis décidé à le mettre en circulation – libre de tous droits, comme c'est l'habitude de la maison.
S'en serve qui voudra.
Z'êtes trop bon.
RépondreSupprimerQuel heureux hasard que ce moulin à paroles, la pierre au service du vent..comme un avion à réactions..
RépondreSupprimerJe suis justement entrain de lire " L'illustre servante " de Miguel de Cervantès.. en livre de poche bien-entendu !
c'est un joli mot , je le chaparde
RépondreSupprimerC'est Léon qui va être content!
RépondreSupprimerOui, Monsieur Y, c'est tout de même mieux que "vieuxconnariat"
RépondreSupprimerLe réactionnariat peut-il espérer toucher des rédividendes sur ses réactions malgré la crise ?
RépondreSupprimerJ'ajoute à mon magasin des accessoires. C'est comme les vieilles vis dévissées des ruines, ça peut toujours resservir. Si le cas y échoit, on n'oubliera pas d'avoir une pensée de gratitude pour le fournisseur.
RépondreSupprimerVous prîtes un menu symphonie, I presume ? geargies
RépondreSupprimerJacques Etienne - c'est peut-être justement la "crise" qui peut laisser une lueur d'espoir quant au "retour sur désinvestissement".
RépondreSupprimerCela dit, ce genre d'espoir de joueur de loto reste du domaine de l'Espérance évoquée par saint Paul...
Quelle belle photo, avec un grand sens du cadrage !
RépondreSupprimer"alors que, lestés d'un excellent déjeuner pris à l'auberge voisine, le sire de Marchenoir et moi-même cheminions en devisant parmi les splendides restes de l'abbaye de Jumièges"
RépondreSupprimer¡ Qué bien vivís, cabrones !
Nicolas : je vous en prie, je vous en prie !
RépondreSupprimerSand : votre “justement” me ravit…
Petit Louis : faites-en bon usage.
Monsieur Y : l'amiléon est toujours content.
Léon : tiens, qu'est-ce que je disais !
Jacques Étienne : le réactionnariat est une entreprise désespérée et à but non lucratif.
Le Plouc : Ce sera ma plus belle récompense…
Geargies : nous nous contentâmes d'un modeste menu Promenade : j'n'avions pus l'appétit qu'j'avions…
Emmanuel F : la photographe a d'autant plus de mérite que l'abbaye de Jumièges est en ce moment parsemée de divers échafaudages forts handicapants de ce point de vue.
Señor Gil : on ne s'est privé de rien, en effet. Mais c'est si rare…
« Deux ruines parmi les ruines... »
RépondreSupprimerN'allons pas jusque-là. Disons plutôt les énervés de Jumièges (au sens moderne du terme, bien entendu).
Goux, voila ruiné
RépondreSupprimerJ'y songe.. de leurre ou de mirage, de mensonge ou de naufrage, résiste la Ruine entourée par les sages.
RépondreSupprimerElle marche majestueuse au milieu des images.
C'est un plaisir que de vous servir, constatez par vous-même comme le ciel s'éclaire lors de vos " passages ".. éclairs.
Tant mieux justement. Bon appétit Monsieur Goux.
Deux ruines parmi les ruines ? Vous êtes bien dur envers vous-même. Encore heureux que vous ayez tous deux devisé courtoisement et sans bagarre, sans quoi il eût fallu vous surnommer les énervés de Jumièges.
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