samedi 24 août 2013

La maladie de la bière


Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais La Comète, repaire de gauchistes alcooliques situé au Kremlin-Bicêtre, est un bar qui incite à le quitter sans payer ce qu'on y a bu puis, parfois, vomi. Je sais de quoi je parle : ça m'est arrivé une ou deux fois, si j'ai bonne mémoire (mais on a rarement bonne mémoire quand on quitte La Comète) ; dans ces cas-là, la principale attraction du lieu (une attraction frisée et présentant des couches adipeuses excessives) paie à votre place et vous la remboursez la fois d'après : un peu comme ça se faisait dans la vraie vie et dans la France d'avant. Cela, c'est la race des non-payeurs épongiformes et oublieux : parvenus à l'étiage des 2,5 g, ils se disent soudain : « C'est bon, chuis blindé, faut qu'j'rentre… » Et ils partent sans se retourner, tel Wayne à la toute fin d'un film de Ford. Généralement, ce sont des hommes, il faut bien l'avouer – ce n'est pas à notre honneur, mes frères.

Mais, dernièrement, une nouvelle race a fait son apparition, dirait-on : la buveuse honteuse, vindicative et procédurière. La semi-pochetronne bien en cour (voir notre photo) qui considère que c'est déjà un grand honneur qu'elle fait à cette piétaille de gauche que de venir les visiter, qu'elle ne va pas en plus payer la bière qu'elle vient de discrètement roter sans écailler son rouge à lips. Comme il lui arrive régulièrement de se frotter à l'alpaga d'un ministre ou d'un autre (voire d'un Premier : notre photo, toujours), elle n'imagine même pas que les raclures populacières à qui elle a offert la condescendance de sa présence auront le front de lui réclamer la menue monnaie de la lumière progressiste qu'elle est venue dispenser sur ce coin de banlieue, un soir. D'après ce que j'ai pu lire ici ou là, pourtant, certains ont ce front.

Évidemment, que des gauchistes survivant grâce au RMI (ou au RSA ? À PSA ? BMW ? Mince, je m'embrouille…) se fassent escroquer par une bobo à foufoune parfumée Saint Laurent ne me gêne nullement, on s'en doute : ils n'ont qu'à passer leurs soirées avec des filles saines et normales, de celles qui sucent sans façon et reboivent un coup juste après, pour chasser l'arrière-goût.

Mais tout de même : quand des botoxées de gouvernement menacent de mettre en branle les tribunaux (mettre en branle : vocation profonde, et non sans retombées) pour quelques piécettes qui leur sont réclamées, je me demande s'il n'y aurait pas là matière à distribution de quelques beignes primairement viriles.

Si l'on suit Philippe Muray, ces cyborgs à peine femelles ont troqué l'envie du pénis contre l'envie du pénal : elles n'auront ni l'un ni l'autre, je vous le garantis.

42 commentaires:

  1. Il n'aurait pas un peu grossi, Ayrault?

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    1. C'est l'effet des vacances, sans doute : trop de farniente.

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  2. La demoiselle devrait retourner au couvent.

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  3. Éclairez moi car sauf à ressembler étrangement à une amie, je ne vois pas qui est cette greluche...

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  4. Vous devenez grossier.

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  5. Eh bien, dites-moi, vous nous en baillez de belles, le soir au coucher !
    Mais qui donc est cette dame ?

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  6. Tiens je l'ai déjà vue aujourd'hui quelque part...

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    1. C'est vrai, ça c'est une faute impardonnable. Soit gentille, si tu n'es pas jolie. C'est quand même le B-A-ba...

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  8. Ce texte délicieusement énigmatique ne s'adresserait-il pas en priorité à un M. Nicolas J. ?

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  9. Eh bien, en voilà un billet à clefs!
    Si vous voulez que les pauvres béotiens dans mon genre y comprennent quelque chose, il faudra nous donner quelques indices.
    Et pour commencer je n'ai pas la moindre idée de qui peut bien être la gourgandine sur la photo.

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  10. Bonjour Monsieur Goux
    Quand j'ai lu votre titre "la maladie de la bière" au lieu de penser d'abord au sens ordinaire de bière (le truc qu'on glougloute) j'ai bêtement pensé d'abord au sens de mise en bière. J'ai cru que le pire était arrivé (à cause de vos derniers billets qui ne parlaient que de scanners, de proctologue, de chien attendant avec désespoir le retour de l'Irremplaçable partie en ambulance, etc).
    Ouf : vous ne parlez que de bibine et du refus de payer son écot de la part d'une grognasse qui se croit plus importante qu'elle ne l'est en réalité.
    Rappelez-vous que seules Catherine Irremplaçable et votre mère sont vraiment importantes pour vous. Vous ne devez pas vous soucier des autres greluches qui ne sont que des tempêtes dans un verre d'eau.

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  11. J'aimerais quand même qu'on m'indique quels sont les élixirs à boire à la Comète afin que je sache comment arroser mon déjeuner (je travaille à côté)

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    1. Oh, pour ça, voyez directement avec Nicolas : il vous fera une visite guidée…

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  12. Réponse à tous : ce billet est en effet "à clefs". Mais celles-ci resteront dans ma poche…

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    1. Tiens j'ai justement trouvé des clés égarées ici au troisième billet et là, en commentaires , mais ce ce sont peut-être pas les vôtres...

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    2. Vous n'avez que ça à foutre ?

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    3. @Jégoun :
      Disons que je fais partie de la race des gens, curieux, éveillés, intéressés par ce qu'ils peuvent lire ça ou là... J'aurais donc fait un très mauvais journaliste, notamment dans cette Socialie que vous défendez.
      Je ne vous cache pas que j'ai été très déçu par mes découvertes qui n'ont qu'un caractère bien trivial.

      Si vous ne souhaitez pas que les gens fouillent, cessez donc d'être allusifs où d'écrire à demi-mot entre initiés dans l'espace public...
      Envoyez-vous des e-mails c'est (un peu) plus confidentiel. Après tout c'est vous qui avez publié publiquement ce billet du 24 juillet non ?

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    4. Mais vous voyez ça à l'envers. Je ne cache rien. Mais je ne fais pas d'enquête sur des sujets sans importance.

      Pour le reste, il ne faut pas être fort pour savoir que Didier n'a pas inventé les informations.

      Néanmoins, vous ne trouverez dans Google aucune réponse aux questions réellement importantes. Vous perdez donc du temps pour des bêtises avec un loisir assez malsain : enquêter sur les gens.

      Je me fous que les gens fouillent. Je trouve ça crétin et malsain. Limite maître chanteur.

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    5. Je n'enquête pas sur les gens, j'essaie de comprendre un billet, une situation rendue publique ici et sur votre propre blog.
      La moindre des choses est de rechercher des éléments contradictoires pour éclairer sa propre lanterne, de façon à ne pas lire les écrits d'une seule cloche mais de prendre connaissance des autres tonalités également.
      Vous avez quand même visiblement un peu de mal, vous autres gens de gauche, à accepter la pluralité de l'information, non ?

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    6. Quel information ? Qu'un type qui organise des soirées de blogueurs PS pense qu'une des cliente est partie sans payer au point d'en faire un billet qu'il a viré deux jours plus tard ? Tu parles d'une information !

      Quelle pluralité ?

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    7. Je sens qu'on va lire que la pluralité de l'information vraie vient de la voix de la Russie, c'est une spécialité de droite depuis peu.

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    8. @ Fred Camino : la pluralité de l'information vraie vient de la voix de la Russie
      Voilà c'est fait, si ça peut vous faire plaisir... à cela prêt que je ne suis pas de droite mais d'extrême droite... c'est encore pire que ce que vous pensiez.

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    9. Non ça ne me fait pas particulièrement plaisir mais au moins vous le dites, je connais des blogueurs qui se disent de droite mais qui ont du mal à faire leur coming-out, je ne donnerais pas de nom sauf si on me paye une bière à la Comète.

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  13. "Foufoune parfumée Saint Laurent" Didier, tu as éveillé en moi des souvenirs ... comment dire, olfactifs.

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  14. Mon cher, vous la connaissez si bien pour affirmer qu'elle se parfume avec du Saint Laurent ? Peut-être qu'après tout, ce n'est qu'un parfum des défunts magasins prisunic ?

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  15. Qu'en termes savoureux ces choses là sont dites. Faites gaffe, les clefs dépassent de votre poche. Faudrait être aveugle pour ne pas les voir.
    J'ai failli rendre mon quatre heures, de rire. Sur la robe de la greluche, évidemment.

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  16. Comment ça, une petite cacique socialiste aurait floué des militants de ce parti ainsi que de certains amis venus à cette rencontre sympathique.

    Mais que diable cette égérie est certes habituée à écluser des verres de boissons à bulles mais commençant par un C et non par un B .

    Maintenant, imaginons de quoi sont capables les socialistes de ce gouvernement aux français quant on voit ce qu'ils font à leurs amis.

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  17. Je ne vois nulle part un guuiiik de la comète. C'est Un fake. La preuve ? Aucun n'a de cravate.

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  18. Relevé sur le compte twitter de la (au choix) grognasse, gourgandine, buveuse honteuse, vindicative et procédurière, semi-pochetronne, greluche, connasse (ah non, il n'y a pas eu de connasse cette fois-ci):

    "Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir à l'Aperigeeks ! Ça s'arrose..."
    "M. RSF nous apprend que certains gouvernements recrutent des bloggeurs pour diffuser leur propagande"

    J'ai le sentiment, également, qu'il y a bien là "matière à distribution de quelques beignes primairement viriles".

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  19. Je crois me souvenir qu'une hiérarque socialiste (sénatrice ?) s'était barrée sans payer d'un restaurant marseillais, suite à la dérive violente d'une réunion entre socialos et que le patron du restau voulait récupérer son pognon, au lieu de goûter l'immense honneur que cette pétasse et ses complices lui avaient fait en daignant manger dans son infâme boui-boui.

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    1. Plus qu'une sénatrice, c'est l'actuelle ministricule Carlotti!

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    2. Une grande figure du mitterrandisme, propriétaire d'une villa dans un village classé de Provence, invita copains et copines pour un dîner dans le meilleur restaurant. Lorsque le patron présenta la note, le miministre du Tonton lui dit : Vous voulez un contrôle fiscal?
      Et l’autre s’est assis dessus.

      Un autre jour peut-être vous raconterai-je comment le même, faisant creuser sans autorisation une piscine près de sa villa, s’empressa de faire disparaitre les vestiges mis à jour sur ce site protégé. Bah, j’lai dit….

      Majeur

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  20. Tiens, je me demande où est la main droite de monsieur Ayrault sur la photo.

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  21. C'est quand même la misère, là. Une chose, c'est de se casser de la Comète -ou de n'importe quel rade- sans défourailler. Mais que penser d'une personne qui en étale sur twitter parce qu'elle a gagné "un t-shirt et une coque de protection pour smartphone" généreusement offerts par le gouvernement? On frémit à l'idée que l'on puisse être traîné devant les tribunaux par de tels mange-merdes.

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  22. Robert Marchenoir26 août 2013 à 17:24

    Le preuve est faite qu'entre Internet et la bière, il faut choisir.

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  23. Une tape sur les fesses avec un tonitruant "Paie ta bière la Margot" , les mains grasses de frites d'Amsterdam. Comme dans une France d'avant.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.