dimanche 27 juillet 2014

De Bouvines à Pacy-sur-Eure


C'était il y a huit siècles ; c'était le 27 juillet, qui tombait déjà un dimanche, ce qui avait beaucoup frappé les contemporains, à ce qu'on dit. Mais pourquoi me fatiguerais-je à parler de la splendide bataille de Bouvines, alors que d'autres le font très bien ?

J'ajouterai tout de même ceci, à propos de ce grand roi que fut Philippe II, dit Auguste, et qui ne laisse pas de m'inquiéter à propos de la qualité de l'air que je respire.

En juillet 1223, quelques jours avant le neuvième anniversaire de Bouvines, le roi est soudain saisi par la maladie, alors qu'il bivouaque à Pacy-sur-Eure. Il veut tout de même se rendre à Paris comme il l'avait prévu, mais il ne peut aller plus loin que Mantes, où il meurt le 14 juillet de cette même année ; apportant ainsi la première preuve certifiée de la profonde nocivité de cette date pour la France.

20 commentaires:

  1. Monsieur Goux, pourquoi voudriez vous que l'on apprenne aux générations qui nous survivront qu'il y avait une histoire avant l'arrivée du socialisme en France mais vous êtes fou ou quoi?

    Un seul regret pour ma part, dans les seigneurs défaits, il y avait Henri de Brabant mais ce n'est pas grave car : " Pour le duc Jean, lève Brabant".

    RépondreSupprimer
  2. Vous aussi vous avez été arrêté à Mantes La Jolie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tiens, oui, j'avais presque oublié ! Mais, moi, j'ai survécu…

      Supprimer
  3. Ah ! Qu'est-ce qu'elle était chouette la France d'alors avec sa noblesse formidable et ses rois géniaux !

    Pas à dire : faisait bon vivre à cette époque !

    .Et puis quelle horreur ce 14 juillet !
    Elle nous manque vraiment cette divine époque du servage privée qu'elle était de ces maudits sarrasins !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous me faites penser que Philippe Auguste aurait été sans doute fort surpris de découvrir sa bonne ville de Mantes presque totalement investie par les Sarrasins. Je ne suis pas sûr qu'il les y aurait laissés prospérer…

      Supprimer
    2. J'aime bien Cui cui, il est distrayant. Chaque fois il me fait rire !

      Supprimer
    3. Il n'y a pas à dire, c'est beau le résultat de l'apprentissage de l'histoire par l'EdNat. La vérité importe peu dès lors qu'il s'agit de démontrer les innombrables avantages de la république.

      Qu'importe si un paysan de l'époque était 100 fois plus libre au quotidien que nous ne le serons jamais, que les sujets étaient bien plus protégés du pouvoir grâce aux corps intermédiaires, que le droit de vote des femmes qui avait été institué au moyen-âge (époque sombre à ce qu'il paraît) a justement été supprimé en 1791 au prétexte que ces dames étaient des citoyens passifs au même titre que les enfants, etc.

      Quant au servage, assimilé par ces crétins à de l'esclavage, il s'agissait en fait de l'attachement de paysans libres à une terre appartenant à un seigneur, qu'ils cultivaient et dont ils conservaient une part non négligeable des revenus. Mais puisqu'on nous dit que c'était le mal absolu...

      Supprimer
    4. Je vous trouve bien courageux, mon cher, de préciser pour la centième fois des choses que, de toute façon, les imbéciles refusent d'entendre.

      Supprimer
    5. C'est mon côté "père blanc". Je ne peux m'empêcher de prêcher la bonne parole en espérant que la grâce touchera quelques uns.

      Supprimer
  4. Vous avez mille fois raison de ne pas vouloir vous fatiguer, d'autant que vous l'avez tellement fait à propos de Beethoven et à propos des Sopranos.
    Donc aujourd'hui dimanche : repos !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Repos, my ass, sauf vot' respect : je viens d'aligner quatre mille signes sur l'un des fils de feu Jacques Martin !

      Supprimer
    2. Qu'est-ce qu'il a fait, celui-là, pour mériter une telle sollicitude de votre part ?

      Supprimer
    3. Il n'a rien fait du tout, ou à peu près rien. Mais mes chefs m'avaient passé commande, alors…

      Supprimer
  5. L'ex de Martin et de qui vous savez...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, vous voulez sans doute parler de celle que tout le monde, à part vous donc, prénomme Cécilia ?

      Dans ce cas, la réponse est non : ce Martin-là est le fils de Danièle Évenou.

      Supprimer
  6. Danièle Evennou est morte un 14 juillet ?

    RépondreSupprimer
  7. Je rentre de vacances et je découvre votre billet. Merci pour le lien, c'est très gentil.

    Philippe Auguste qui meurt un 14 juillet, les amateurs de présages doivent être ravis.

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.