- Je commence à être envahi par ce roman auquel je pense... - Tu l'as commencé ? - Je n'ai pas encore écrit une ligne. Il interrompt brutalement ma lecture en cours, et je me mets à écrire, sans stylo ni clavier, un morceau de dialogue, entre les deux protagonistes principaux. - Tu les vois ? - De mieux en mieux, mais de manière encore péniblement floue pourtant. - Au départ, ils étaient comment ? - Au départ de la réflexion, ils étaient moi tous les deux – moi jeune et moi maintenant. - Et maintenant ? - Maintenant, je me rends bien compte que ce n'est pas suffisant, qu'il faut les arracher l'un à l'autre et les éloigner tous les deux de moi. - Oui. Avant qu'ils se rencontrent et se mettent à parler, il convient qu'ils commencent par exister. - Ce qui me surprend est que, plus j'y songe, et plus les dialogues envahissent l'idée. J'en arrive à quelque chose de très statique, de très “sans péripétie” ; et je sais qu'il ne faut pas céder à cette pente. - Mais, en même temps, pourquoi n'y pas céder ? Lance-toi, imbécile ! Écris-les donc, ces bouts de dialogues qui te viennent ! Tu verras ensuite…
Bien que ne la connaissant que par lu-écrire, je pense que Mme votre mère est à blâmer de ne pas avoir sauté (passez-moi l'expression) sur l'occasion qui se présenta de faire de vous un vainqueur de Roland Garros doublé d'un chanteur à succès (avec les avantages financiers que cela eût présenté). D'un autre côté, je me demande si le blog de Didier Goux (fils de celle qui devint Mme Noah et de votre père) serait si agréable à lire. J'en tire une fois de plus l'amère leçon qu'on ne peut pas tout avoir...
Transférer un texte d'un *.pdf a un *.doc se fait très facilement: si le contenu du pdf n'est pas une photo (un scan par exemple), vous pouvez très bien sélectionner votre texte, le copier et le coller dans votre document.
- Je commence à être envahi par ce roman auquel je pense...
RépondreSupprimer- Tu l'as commencé ?
- Je n'ai pas encore écrit une ligne. Il interrompt brutalement ma lecture en cours, et je me mets à écrire, sans stylo ni clavier, un morceau de dialogue, entre les deux protagonistes principaux.
- Tu les vois ?
- De mieux en mieux, mais de manière encore péniblement floue pourtant.
- Au départ, ils étaient comment ?
- Au départ de la réflexion, ils étaient moi tous les deux – moi jeune et moi maintenant.
- Et maintenant ?
- Maintenant, je me rends bien compte que ce n'est pas suffisant, qu'il faut les arracher l'un à l'autre et les éloigner tous les deux de moi.
- Oui. Avant qu'ils se rencontrent et se mettent à parler, il convient qu'ils commencent par exister.
- Ce qui me surprend est que, plus j'y songe, et plus les dialogues envahissent l'idée. J'en arrive à quelque chose de très statique, de très “sans péripétie” ; et je sais qu'il ne faut pas céder à cette pente.
- Mais, en même temps, pourquoi n'y pas céder ? Lance-toi, imbécile ! Écris-les donc, ces bouts de dialogues qui te viennent ! Tu verras ensuite…
Parfait ! Écrivez trois cents feuillets du même tonneau et je signerai le tout !
SupprimerBien que ne la connaissant que par lu-écrire, je pense que Mme votre mère est à blâmer de ne pas avoir sauté (passez-moi l'expression) sur l'occasion qui se présenta de faire de vous un vainqueur de Roland Garros doublé d'un chanteur à succès (avec les avantages financiers que cela eût présenté). D'un autre côté, je me demande si le blog de Didier Goux (fils de celle qui devint Mme Noah et de votre père) serait si agréable à lire. J'en tire une fois de plus l'amère leçon qu'on ne peut pas tout avoir...
RépondreSupprimerTransférer un texte d'un *.pdf a un *.doc se fait très facilement: si le contenu du pdf n'est pas une photo (un scan par exemple), vous pouvez très bien sélectionner votre texte, le copier et le coller dans votre document.
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