lundi 30 mars 2015

Journal pas trop littéraire


Il est plusieurs fois question de ce monsieur, en février

26 commentaires:

  1. Eh bien moi, cher Didier (si vous me permettez) j'ai été non seulement ravi de vous rencontrer mais j'ai passé un très bon moment chez Axelle, sans aucune frustration (si ce n'est celle d'être arrivé bien en retard après que nous nous soyons considérablement perdus...). Sans doute parce que je n'en attendais pas autre chose que des propos de table, comme vous le dites si bien, et aussi de rencontrer des gens qui me sont très sympathiques depuis longtemps sans pourtant que je les connaisse, à proprement parler.
    Entre tant de gens ne se connaissant pas vraiment il ne pouvait guère être question d'avoir des discussions sérieuses. Et puis, en ce qui me concerne, je ne suis capable de ce genre de discussion qu'en tête à tête, et avec des interlocuteurs que je connais déjà bien.
    Il m'en reste donc le souvenir d'un déjeuner très agréable, et je regrette bien votre résolution de ne plus vous joindre à ce genre de réunion.

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    1. Oh, vous savez, mes résolutions…

      Et puis, le propre d'un journal, c'est qu'il n'est qu'une succession d'instantanés, de choses que l'ont pense ou ressent au moment où elles sont notées, mais qui peuvent très bien être périmées dès le lendemain.

      (D'ailleurs, il me semble bien me souvenir que j'introduis, dès le lendemain, justement, une sorte de correctif à ce qui était dit juste au retour de cette journée.)

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    2. Je partage tous vos avis en fait, le vôtre Didier (la frustration de rester dans le superficiel) et celui d'Aristide (la joie simple de rencontrer des gens). Damien la veille me faisait le reproche d'un trop grand nombre de convives disparates, lui aussi aime avoir le temps de parler... Mais d'un autre côté, je crois que j'aime amorcer des rencontres, tisser des liens et partager de façon sensible des moments avec ceux avec qui je partage beaucoup virtuellement! C'est dans ma nature je crois. Libre après aux personnes de se retrouver de façon plus personnelle. En fait, je suis contente Didier, que vous ayez pu venir; vous revoir "pour de vrai" m'avait tout simplement manqué.

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  2. C'était peut-être pas terrible, mais on sait que la puissance invitante est une comtesse, quand même. C'est un début de réussite sociale.

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    1. Mais si, il était très bien, ce déjeuner. C'est moi qui, sur le moment, ait eu tort d'en attendre ce que, par nature, il ne pouvait offrir.

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  3. Vous dirai-je que l'idée que vous y exprimez de ne plus publier ce journal me paraît constituer un crime caractérisé de "non-assistance à Normand d'adoption en danger" ? En effet, ce fut, en ce lendemain d'élection, suite à une journée de pluie battante et de vent rageur, un grand plaisir de découvrir sa parution et d''immédiatement s'en repaître. Surtout qu'en vous lisant, on s'informe: ainsi le Basque délirant n'est toujours pas mort étouffé par ses vomissures ! Ainsi l'Amiral filerait un amour que l'on peut souhaiter parfait avec Mlle Marie-Adeline (j'espère qu'il s'agit de celle à qui je pense sinon l'information n'aurait pour intérêt que de nous rassurer sur sa vigueur retrouvée) !

    Et puis on s'y reconnaît dans l'angoisse que provoque toute réunion de plus de quatre personnes, on s'y amuse à telle remarque cynico-ironique faite avec une légèreté propre à la faire passer inaperçue.

    Vous faites œuvre utile. Continuez, c'est un ordre !

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  4. "En mon four intime""

    On ne doute pas que que ce four là fût accueillant voire brûlant...

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    1. "Brûlant" ? la métaphore me paraît peu engageante !

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    2. Je ne puis dire, n'ayant pas connu bibliquement la personne en question.

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  5. Survivre sans Internet, c'est possible. La preuve :

    Survivre sans Internet ?

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  6. "Je crois vraiment qu'il va être temps de mettre fin à ce journal, ou au moins à son existence publique."

    "je commence aussi à en avoir assez. Le mien, d'abord, et surtout ceux des autres."

    Quand allez vous publier d'éventuels extraits du fameux roman? Je suis curieux de voir...

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  7. En mode cuistre, je vous dirais de lâcher votre journal ou de ne plus y évoquer votre roman tant que ce dernier ne sera pas sorti de votre ordinateur.
    D'une autre manière, ce que je ne parviens pas à saisir, hormis les raisons que vous avancez (en date du 22 Février, par exemple), c'est ce qui vous pèse le plus: le fait d'avoir à parler de l'avancée du roman ou, tout au contraire, le fait de ne pouvoir lui consacrer l'intégralité de votre journal.

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    1. En réalité, je n'ai évidemment aucune obligation d'aucune sorte, et ces petites plaintes récurrentes sont un peu ridicules, je le vois bien. Car, après tout, si j'abandonnais le journal durant quelques jours, ou quelques semaines, qui pourrait y trouver à redire ? Je n'ai aucune obligation contractuelle !

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  8. Cette tentation revient périodiquement, en effet.

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  9. Je viens de terminer la lecture de vôtre mois de février, et j'aimerais bien continuer à pouvoir vous lire.

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    1. Chère Anna R., je puis au moins vous tranquilliser pour ce qui est du mois de mars…

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  10. Curieuse coïncidence : moi aussi, j'ai envie d'arrêter mon blog...Quel sens cela peut-il bien avoir, de donner à tout le monde mon avis sur la guerre d' Ukraine et le prix du beurre, et de discuter avec des inconnus plutôt qu'avec des amis ?

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    1. De la part d'Elie Arié, un subtil encouragement à fermer votre blog...bon, on voit un peu de fil blanc qui dépasse, mais tout le monde ne peut pas être un as de la couture.
      Pour le prix du beurre, vous n'avez qu'à dire que vous préférez la vaseline.

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    2. A force de discuter avec des inconnus, ils ne le sont plus autant, d'autant plus que dans les blogs, au fond, on parle surtout de soi, mais vous saviez déjà cela alors pourquoi faire un blog si cela n'a pas de sens pour vous ?

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    3. Si on ne faisait que des choses qui ont du sens pour soi...

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  11. Vous écrivez qu'il vous en coûte d'écrire ce journal... bien sincèrement on le ressent. Toujours intéressant et instructif mais quand même moins pétillant qu'autrefois.Mais c'est peut-être la loi du genre, comme vous l'écrivez à propos du journal de R. Camus.
    Peut-être ne faudrait-il faire les choses que lorsque l'on en a vraiment envie ? Délaisser le journal quand la motivation n'y est plus et le reprendre plus tard, si le coeur vous en dit ?
    En tous les cas, on continue de vous suivre...

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  12. Vous au moins, au moindre fléchissement de l'humeur ou de l'entrain, des dizaines de lecteurs viennent vous caresser dans le sens du poil. Vous faire comprendre que vous êtes important pour eux, voire même un peu indispensable.
    Ce qui n'est pas le cas pour des milliers d'auteurs de blogs, robinsons crusoë de leur île perdue ...
    Il est vrai que vous avez le talent, et la ténacité du laboureur !

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    1. Difficile d'être plus clair, Barbara aime qu'on laboure avec ténacité. J'espère que ce n'est pas un poisson d'avril.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.