Le minuscule vaisseau spatial que vous croyez voir sur la photo ci-dessous n'est pas le fruit de votre imagination. N'essayez pas de régler votre ordinateur, la situation est entièrement sous notre contrôle. Il s'agit d'un petit pictogramme ajouté par l'Irremplaçable afin de matérialiser ce qui se trouve dissimulé dans le feuillage de cet arbuste, planté au pied du mini-balcon prolongeant le salon de la maison principale.Entre ces branches touffues et foutrement proliférantes, nous avons eu, avant-hier, la surprise de découvrir par hasard ceci :
Un nid, d'une circularité parfaite, bâti à notre insu à quelques dizaines de centimètres du chemin que nous empruntons douze fois par jour pour nous rendre au sous-sol : il y en a qui n'ont pas peur - et ils ont raison. Petit moment d'incertitude, tout de même, en découvrant cette maternité désertée par la couveuse-en-chef : encore une mère indigne, abrutie de rap et de drogue au point d'en oublier les fondamentaux de l'espèce ?
Point ! Une dizaine de minutes plus tard, elle était de retour. Après une enquête minutieuse et sans concession, l'Irremplaçable a pu déterminer qu'il s'agissait d'une fauvette. Ou, plus exactement de fauvettes-au-pluriel, car nous n'avons pas été long à nous apercevoir, observateurs à l'intelligence acérée que nous sommes, que le mâle et la femelle se relayaient au nid, en un émouvant et si moderne partage des tâches ménagères.
Plus tard dans la journée, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir, Catherine était à deux doigts d'aller planter un parapluie ouvert au-dessus de l'arbuste, craignant la pneumonie fatale. Il a fallu que je fasse preuve d'une autorité intellectuelle considérable pour qu'elle consente à abandonner ce projet légèrement anthropomorphique.
Depuis, ces ahuris de piafs n'arrêtent plus d'éternuer. Et ça m'énerve.
Plus tard dans la journée, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir, Catherine était à deux doigts d'aller planter un parapluie ouvert au-dessus de l'arbuste, craignant la pneumonie fatale. Il a fallu que je fasse preuve d'une autorité intellectuelle considérable pour qu'elle consente à abandonner ce projet légèrement anthropomorphique.
Depuis, ces ahuris de piafs n'arrêtent plus d'éternuer. Et ça m'énerve.
Photos : Irrempe.
Charmant ! Si le rhume menace, je me souviens de certain remède aussi souverain que radical pour la fauvette...
RépondreSupprimerPourquoi pas leur laisser une bouteille de Sancerre avec un tire-bouchon, aussi ?
RépondreSupprimer"en un émouvant et si moderne partage des tâches ménagères".
RépondreSupprimerChut ! Ca pourrait donner des idées.
Solution : se faire adopter par un greffier et fini les éternuements !
RépondreSupprimerOn voit bien que vous n'avez pas de matou...
RépondreSupprimerLa grippe aviaire sans doute...
RépondreSupprimerMais nous avons des chats (deux) ! Ils traînent peu dans notre jardin à cause des chiens. Et je pense que l'arbuste est trop fragile pour qu'ils puissent y grimper.
RépondreSupprimerEt puis, bon : on va partir du principe que les piafs conaissent leur job. On ne va tout de même pas organiser des tours de garde nocturnes, si ?
(Maazz, ravi de vous retrouver par ici...)
Quant au remède du seigneur Harrison, je prends l'avis de la LPO et on en reparle.
Un parapluie sur un nid ! C'est bien une idée de bonne-femme ça !
RépondreSupprimerCatherine pourrait aussi leur tricoter des caleçons !
mais que c'est mignon !
RépondreSupprimerVous vivez dans beaucoup de poésie.
RépondreSupprimerCulinaire, ornithologue, ...
L'Irremplaçable fait des photos magnifiques et tendres.
Merci Audine.
RépondreSupprimer