C'est une vraie question que je me pose et, du coup, que je vous pose, à vous tous, mes quatorze lecteurs et demi : que sont nos amis devenus ? (Mon titre est justifié : je suis trop fort...)
Je ne sais pas chez vous (je m'adresse à mes amis blogosphériques, soit à des gens que je ne connais pas, qui ne me connaissent pas, que je ne connaitrai jamais probablement, et réciproquement), mais, ici, mes vrais amis n'interviennent jamais. Étant un individu assez désagréable (voire un sale con, dans certain département sudiste), j'ai très peu d'amis. Mais j'en ai deux ou trois néanmoins (en dehors de l'autre abruti pressé qui a jugé bon de mourir prématurément). Je sais qu'ils connaissent l'existence de ce machin (blog, pardon), et je sais qu'ils le lisent (parfois). Or, aucun, jamais, n'a laissé le moindre commentaire.
Il doit bien y avoir une raison. Laquelle ?
J'en vois deux, a priori. La première, assez masochiste (ou, au contraire, plutôt prétentieuse, suivant le regard qu'on y porte), est qu'ils me trouvent, ici, très inférieur à ce que je suis dans la "vraie vie".
La seconde serait ... serait quoi ?... c'est assez difficile à exprimer... Qu'ils savent que je suis différent, en réalité, et qu'ils ont cette pudeur de faire semblant de ne pas tenir compte de ce que je suis ici.
Ont-ils raison ? Ou y a-t-il encore une autre explication ?
Pfff !...
Je ne sais pas chez vous (je m'adresse à mes amis blogosphériques, soit à des gens que je ne connais pas, qui ne me connaissent pas, que je ne connaitrai jamais probablement, et réciproquement), mais, ici, mes vrais amis n'interviennent jamais. Étant un individu assez désagréable (voire un sale con, dans certain département sudiste), j'ai très peu d'amis. Mais j'en ai deux ou trois néanmoins (en dehors de l'autre abruti pressé qui a jugé bon de mourir prématurément). Je sais qu'ils connaissent l'existence de ce machin (blog, pardon), et je sais qu'ils le lisent (parfois). Or, aucun, jamais, n'a laissé le moindre commentaire.
Il doit bien y avoir une raison. Laquelle ?
J'en vois deux, a priori. La première, assez masochiste (ou, au contraire, plutôt prétentieuse, suivant le regard qu'on y porte), est qu'ils me trouvent, ici, très inférieur à ce que je suis dans la "vraie vie".
La seconde serait ... serait quoi ?... c'est assez difficile à exprimer... Qu'ils savent que je suis différent, en réalité, et qu'ils ont cette pudeur de faire semblant de ne pas tenir compte de ce que je suis ici.
Ont-ils raison ? Ou y a-t-il encore une autre explication ?
Pfff !...
Comme les miens, ils ne savent pas quoi dire... enfin écrire.
RépondreSupprimerC'est parce qu'ils pensent que vous aimez bien davantage la vie que vous ne le laissez supposer ici ; alors ils se taisent, au cas où / de peur de...
RépondreSupprimerLa peur de prendre une mandale, peut-être?
RépondreSupprimerMon père me lit. Il ne dit jamais rien.
RépondreSupprimerJe me suis posé des questions similaires. Les blogs sont une petite interstice, une minuscule faille sur nous. Bien entendu, on s'extrapole et le miroir est par essence un peu déformée. Que peut penser un proche, ou quelqu'un que vous connaissez un peu mieux, lorsqu'il vient sur votre espace et qu'inconsciemment (je ne crois pas beaucoup à l'inconscient mais bon... j'ai rien de mieux en magasin), vous lâchez quelque chose d'un peu tendancieux sur vous ? Quelque chose qui vous révèle...
Croyez-vous qu'il juge ? E
Est-ce le sens de votre question ?
C'est un billet sponsorisé par copaindavant point com ?
RépondreSupprimerIls ne se sentent peut être tout simplement pas à la hauteur...
RépondreSupprimerLes miens n'ont pas l'adresse de mon blog, ils ne comprendraient pas... et aussi paradoxal que cela puisse paraitre, ils n'auraient jamais de mots aussi justes que ceux offerts par de parfaits inconnus, c'est certain...
Même problème (question ?) que vous...
RépondreSupprimerJ'aime bien la réponse de Dorham...
Je dirais que mes amis de la vraie vie ont constaté que je m'étais fait une communauté d'amis virtuels (bien que j'espère partager une bière avec vous en juillet) et qu'ils me laissent vivre cette vie là tranquille...
Où dans mes listes se glisse beaucoup plus de moi que dans les partages de la vie...
En plus, je suis à l'étranger, ce qui renforce la communauté virtuelle par rapport à la communauté réelle.
En fait, ça doit être ça ; le blog, c'est "moi, moi, moi", égotiste, je raconte ma vie, en gros, alors que la vie ce sont des moments de partage avec les amis. Peu de partage, finalement, sur le blog...
Quand vous lisez sur des blogs le commentaire suivant : "merci d'avoir partagé avec nous cette photo"... Vous vous dîtes qu'il doit y avoir quelque chose de ça...
Les amis ne commentent pas un journal extime au quotidien.
(désolé, esprit d'escalier un poil longuet)
Les réponses de Dorham et Yibus me semblent contenir toutes deux une bonne part de vérité.
RépondreSupprimerJ'ai une collègue de travail (Sophie.D) qui a un physique pas très engageant,un âge dégageant, des préoccupations triviales, un mode de vie précautionneux et des amis à l'avenant. Par le plus grand des hasards internautiques, je suis "tombée" sur un blog qui ne peut être que le sien. Ce n'est pas que son blog soit un chef d'oeuvre d'humour et de fantaisie, mais quand même... Il est comme ces romans qui, quand on les lit, donnent une idée appétissante d'un auteur qui est [i]en réalité[/i] plus banal que vous (enfin,vous je ne sais pas)et moi (moi, je sais, c'est certain)
RépondreSupprimerC'est bizarre, la distinction qu'on fait entre "vraie vie" et "vie virtuelle". Comme si ce qu'on écrit sur un site ou un blog venait d'un autre, d'un double, d'un menteur. C'est bizarre et nouveau, cette impudeur des blogs. Je n'aimerais pas lire les blogs de mes amis, j'aurais l'impression de regarder par le trou de la serrure ou d'entrer dans leurs rêves, alors que ça ne me gêne pas d'aborder les inconnus virtuels ainsi.
Suzanne
Imitez moi, faites vous des ennemis cela remplace avantageusement les amis et c'est beaucoup plus fidèle !
RépondreSupprimeriPidiblue philosophie pour tous
Comme c'est exact.
RépondreSupprimerJ'ai quelques amis qui me suivent très régulièrement, et laissent très peu voire aucun commentaire.
Quand je leur en fais la remarque, ils sont surpris : ils pensent qu'il y a une communauté virtuelle, et qu'elle ne se mélange pas avec la vraie vie. Comme si c'était une forme de protocole, et qu'il serait impoli, grossier, qu'une "vraie personne" se mêle de ça.
Il n'y a rien à ajouter, ajouta la Mère Castor.
RépondreSupprimeriPidiblue et La Mère Castor:
RépondreSupprimerMerci de m'avoir fait rire.
Et chacun sait qu'une journée où l'on n'a pas ri....
Suzanne
Qu'il me soit permis de faire état à mon tour de ma petite expérience pour vous signaler que, n'ayant pas de blogue, je suis malgré tout parvenu à renouer il y a vingt mois avec R. Camus, vieil ami que j'avais perdu de vue depuis vingt-trois ans, en le conviant à venir lire les inepties que je postais sur le blogue d'un de ses distingués confrères.
RépondreSupprimerNon, non, M'sieur Goux, je vous assure que je n'ai pas bu.