Le petit Didier a passé, hier, une excellente soirée, en compagnie de trois dignes blogueurs : Zoridae, Balmeyer (lesquels, si j'ai bien bien compris, se connaissaient déjà vaguement) et le mirifique Nicolas, dont la cravate était étonnamment acceptable. Nous espérions vaguement la venue de Fiso, qui point ne vint. De toute manière, à l'heure où elle serait arrivée, on était déjà grave bourré (surtout moi).
À propos de bourré : quittant mes hôtes, j'ai eu l'infinie sagesse de dormir environ une heure dans ma voiture. Rouvrant l'oeil, j'ai alors pris la route, me disant que, puisque que j'étais réveillé, c'est que je devais être en état de me rapatrier at home.
Piteuse erreur, ainsi que me l'ont fait rapidement comprendre les flics, qui m'ont intimé l'ordre de me ranger sur la bande d'arrêt d'urgence aux alentours de Mantes-la-Jolie. Ces braves gens ont eu tôt fait de me convier dans leur propre automobile, tandis que l'un d'eux se dévouait pour emmener mon modeste véhicule je ne sais où (à l'heure où nous mettons sous presse, je ne sais d'ailleurs toujours pas où il se trouve : on verra demain...).
On s'est tous ensemble rapatriés dans un riant local, juste sous l'A 14, là qu'elle se sépare à l'amiable en deux tronçons, le second allant copuler honteusement avec l'A 86 (je sais : c'est dégoûtant). On m'a alors signifié que j'étais en garde à vue. J'en ai immédiatement conçu un gonflement d'importance, m'imaginant être Michel Serrault face à Lino Ventura - un truc comme ça.
Les choses ne se sont pas exactement passées de cette manière ; Claude Miller devait probablement être occupé ailleurs. Néanmoins, dans un premier temps, l'affaire fut agréable. Apprenant que j'étais l'illustre Michel Brice, deux ou trois de ces braves et jeunes CRS ont eu à coeur de puiser dans leur vécu pour me fournir de futurs romans. Discussion s'engage, je prends plus ou moins le pouvoir. C'est moi qui, à trois ou quatre reprises, décide qu'il serait peut-êre temps d'aller s'en griller une petite dehors. Comme un gardé à vue ne peut sortir seul (des fois qu'il s'évaderait, ce con), mes CRS sont au moins deux ou trois pour m'accompagner.
Mon seul véritable échec sera de leur demander, sur les coups de cinq heures du matin, s'ils n'auraient pas un truc un peu fort à se jeter derrière la cravate : on me fera (très courtoisement) comprendre que ma demande n'est peut-être pas très judicieuse, compte tenu de ma situation présente.
La grisaille va s'installer au moment de la relève. Quand mes joviaux compagnons, ravis que le turbin s'achève, vont être remplacés par les grincheux du jour à peine levé. Lesquels, peu soucieux de mes péroraisons vaseuses d'alcoolo en descente de trip, vont aimablement me diriger vers l'une de leurs annexes obligées : la cellule de dégrisement. À l'orée de laquelle, on me débarrassera de mes chausses (des fois que je me pende avec mes lacets) et aussi de mes lunettes, pour une raison qui me demeure obscure.
Bref, au total, le petit Didier a bien ri de l'aventure. Sur le coup. Parce que que, maintenant, il se rend compte qu'il va se retrouver au minimum cinq mois sans permis de conduire et se demande comment il va s'y prendre pour aller gagner sa croûte et celle de l'Irremplaçable - sans parler des clébards.
Du coup, le petit Didier a repris deux bières et décrété qu'il emmerdait la police, spécialement sur l'autoroute.
À propos de bourré : quittant mes hôtes, j'ai eu l'infinie sagesse de dormir environ une heure dans ma voiture. Rouvrant l'oeil, j'ai alors pris la route, me disant que, puisque que j'étais réveillé, c'est que je devais être en état de me rapatrier at home.
Piteuse erreur, ainsi que me l'ont fait rapidement comprendre les flics, qui m'ont intimé l'ordre de me ranger sur la bande d'arrêt d'urgence aux alentours de Mantes-la-Jolie. Ces braves gens ont eu tôt fait de me convier dans leur propre automobile, tandis que l'un d'eux se dévouait pour emmener mon modeste véhicule je ne sais où (à l'heure où nous mettons sous presse, je ne sais d'ailleurs toujours pas où il se trouve : on verra demain...).
On s'est tous ensemble rapatriés dans un riant local, juste sous l'A 14, là qu'elle se sépare à l'amiable en deux tronçons, le second allant copuler honteusement avec l'A 86 (je sais : c'est dégoûtant). On m'a alors signifié que j'étais en garde à vue. J'en ai immédiatement conçu un gonflement d'importance, m'imaginant être Michel Serrault face à Lino Ventura - un truc comme ça.
Les choses ne se sont pas exactement passées de cette manière ; Claude Miller devait probablement être occupé ailleurs. Néanmoins, dans un premier temps, l'affaire fut agréable. Apprenant que j'étais l'illustre Michel Brice, deux ou trois de ces braves et jeunes CRS ont eu à coeur de puiser dans leur vécu pour me fournir de futurs romans. Discussion s'engage, je prends plus ou moins le pouvoir. C'est moi qui, à trois ou quatre reprises, décide qu'il serait peut-êre temps d'aller s'en griller une petite dehors. Comme un gardé à vue ne peut sortir seul (des fois qu'il s'évaderait, ce con), mes CRS sont au moins deux ou trois pour m'accompagner.
Mon seul véritable échec sera de leur demander, sur les coups de cinq heures du matin, s'ils n'auraient pas un truc un peu fort à se jeter derrière la cravate : on me fera (très courtoisement) comprendre que ma demande n'est peut-être pas très judicieuse, compte tenu de ma situation présente.
La grisaille va s'installer au moment de la relève. Quand mes joviaux compagnons, ravis que le turbin s'achève, vont être remplacés par les grincheux du jour à peine levé. Lesquels, peu soucieux de mes péroraisons vaseuses d'alcoolo en descente de trip, vont aimablement me diriger vers l'une de leurs annexes obligées : la cellule de dégrisement. À l'orée de laquelle, on me débarrassera de mes chausses (des fois que je me pende avec mes lacets) et aussi de mes lunettes, pour une raison qui me demeure obscure.
Bref, au total, le petit Didier a bien ri de l'aventure. Sur le coup. Parce que que, maintenant, il se rend compte qu'il va se retrouver au minimum cinq mois sans permis de conduire et se demande comment il va s'y prendre pour aller gagner sa croûte et celle de l'Irremplaçable - sans parler des clébards.
Du coup, le petit Didier a repris deux bières et décrété qu'il emmerdait la police, spécialement sur l'autoroute.
Didier, je compatis bien sincérement, ayant connu cette mésaventure il y a 4 ans.
RépondreSupprimerJ'avais été arrêté sur délation de mon ex femme, dont j'étais enfin divorcé depuis deux mois après une altercation (non violente heureusement) avec cette pintade.
Les flics n'ont eu qu'à me cueillir à 2 kms de chez moi.
Bien chauffés par le récit de la pétasse sus-nommée, je me suis retrouvé la tronche écrasée sur le bitume, et les menottes dans le dos.
Au commissariat, bien que je me sois fait le plus petit possible, j'ai été menotté au radiateur, pendant au moins une heure, avant de souffler. Bilan 1.07 par litre d'air, il paraît que ça fait 2.14 dans le sang.
Puis j'ai passé la nuit dans une cellule genre 2m sur 3, sur un banc de la même pierre que l'abbé du même nom.
Je suis ressorti le lendemain, après 2 ou 3 interrogatoires avec un OPJ, 2 fois la visite d'un médecin, et la visite d'une jeune avocate commis d'office.
La suite, 14 mois de retrait, 6 mois de prison avec sursis et 250 € d'amende.
Heureusement que je n'habite pas loin de Châteauroux, ça m'a permis de me ridiculiser pendant tout ce temps au volant d'un Ligier sans permis.
J'avoue, que maintenant je fais gaffe, vu que la prescription n'intervient qu'au bout de 5 ans...
J'espère que vous avez une gare près de chez vous, pour aller taffer à Levalois.
Vraiment de tout coeur avec vous !
J'oubliais, 18 mois de mise à l'épreuve, obligation de soins et les rendez-vous au Service Pénitenciaire d'insertion et de Prévention, avec examen des gamma et du CDT... enfin, la totale.
RépondreSupprimerDidier, ne lisez pas olivier p.,il ne va pas vous remonter le moral.
RépondreSupprimerOu alors rachetez-lui sa Ligier, pas son ex-femme hein...
Vous y rentrerez dedans, dans la Ligier je veux dire.
Bon ben voilà, on ne veut pas dîner chez moi au pain sec et à l'eau comme je vous l'avais promis et on se retrouve Grosjean comme devant !
RépondreSupprimeriPidiblue bien mal appris ne profite jamais (ou quelque chose de ce genre).
Engagez un chauffeur, sobre de préférence, je ne vois que ça.
RépondreSupprimerBelle aventure !
RépondreSupprimerN'ayant pas de nouvelles, ni article, ni commentaire avant 14h00, on s'est quand même posé des questions...
RépondreSupprimerOlivier P. : mon expérience a été beaucoup plus "cool", tout de même.
RépondreSupprimerDe toute façon, c'est la faute de la Fiso, à qui j'avais proposé de ne me servir de chauffeuse...
Je rêve ou j'ai cru lire que vous conspuer, la Loi, l'Ordre et la Maréchaussée ? Pour un type de droite, je vous trouve un peu léger sur la discipline. Z'allez pas virer gauchiss quand même ? :-)
RépondreSupprimerCela dit si interdiction il y a, il n'y effectivement qu'une solution, prendre un chauffeur. Ca en jette à coup sûr plus que le Ligier !
:-)
[J'avoue que certains soirs, je regrette de n'être pas parisien !]
Mort aux vaches!
RépondreSupprimerCela dit, la fréquentation assidue de Nicolas et de boissons plus ou moins fortes, ne peut que procurer certains désagréments.
Un conseil, faites comme moi, buvez de l'eau.
Didier,
RépondreSupprimerLe repas était somptueux, votre conversation haute en couleurs... Mais je vous avais dit d'aller dormir chez Nicolas !
Va falloir passer au Passe Navigo !
RépondreSupprimerZoridae,
RépondreSupprimerJe veux bien tout accepter, mais pas coucher avec Didier Goux.
Tonnegrande,
Didier Goux est mon DEUXIEME camarade blogueur à perdre son permis dans des conditions de ce genre. Tu veux vraiment que je dénonce le premier ?
Poireau,
Regarde donc le titre du billet précédent de Didier.
Didier,
RépondreSupprimerfautes attention, il y a bien pire qu'un troll de gauche ;
un troll de la sécurité routière... ceux là sont comme des militants anti IVG !
Sinon, je me demande si on pourrait pas en faire une pièce de théâtre : Le Goux sous l'éteignoir (un truc dans le genre)...
Sans rire, allez quand même pas vous tuer un de ses jours.
Amicalement,
Dorham
Merci à tous ! Je vais plutôt mieux ce matin (moralement, veux-je dire). Pour le côté technique des choses, il va bien falloir s'arranger...
RépondreSupprimerDorham : je ne risque plus de me tuer en voiture (enfin, si, mais pas plus que tout un chacun), dans la mesure où il était arrêté que je cessais complètement de boire à partir d'aujourd'hui. Oui, je sais, j'aurais mieux fait d'avancer la date de deux jours...
Ah alors ça je m'en réjouis : que vous alliez mieux et que vous prévoyiez d'aller encore mieux bientôt !
RépondreSupprimerJe vous embrasse tiens ! grand fou !
On en a envoyé dans les Bat'd'Af pour moins que ça ...
RépondreSupprimeriPidiblue sergent recruteur
hihihi !
RépondreSupprimeron s'marre bien quand même ici !
Vous avez déjà vu Laurel et Hardy à la Légion, Didier ? Moi je ne sais pas mais je vous verrais bien dans le rôle d'Oliver Hardy !
RépondreSupprimerAu fait pourquoi n'allez-vous pas au travail sur le dos d'un dromadaire méhari ? C'est sobre, vous savez !
iPidiblue cinéphile
Vous en avez de la veine dans la déveine :
RépondreSupprimer« Deux ou trois de ces braves et jeunes CRS ont eu à coeur de puiser dans leur vécu pour me fournir de futurs romans » vous vous en souvenez ?
Votre aventure ferait elle-même un bon début.
Didier,
RépondreSupprimerVous devez avoir des dons de prémonition, mon cher, car ce même jour, quelques heures avant de retrouver la joeuse équipe, vous écriviez ceci sur mon blog :
"Donc, maintenant, si j'ai bien tout compris, vous savez piloter des contrats ? Ce qui fait que si on me retire mon permis je pourrai toujours vous embaucher comme chauffeur. C'est bien ça ?"
J'attend votre proposition par mail :)
Fiso : c'est le genre de don de prémonition dont je me passerais, croyez-le bien !
RépondreSupprimerPour l'instant, mon beau-fils me sert de chauffeur, donc ça va...
Cher Didier,
RépondreSupprimerSoyez assuré de tout mon soutien moral pour surmonter cette épreuve. J'espère que black fliquette vous a au moins donné son numéro...Au fait, rien de mieux qu'un verre de lunette bien affûté pour se trancher une artère (l'artère radiale est assez accessible et dotée d'un débit suffisant pour saigner son homme).
Le point positif de votre aventure est de n'avoir tué personne. La "nocence alcoolisée" est mal vue ces temps ci....et fort coûteuse.
Avec toute ma sympathie.
Première visite ici par l'entremise du blog de Fiso...
RépondreSupprimerAlors, travaillant aux urgences de ma ville, je suis amené à cotoyer tous les jours l'ennemi en bleu... Par hypocrisie, je suis donc obligé de faire bonne figures avec les cowboys de la route, ce qui permet déjà de savoir à l'avance où seront placés les contrôles et quoi faire quand on se fait choper pour ne pas qu'ils soient trop casse bonbons...
- Première règle : ne pas boire, bin oui, mais bon, quand on part en godet party pas évident...
- Seconde règle : Si tu as bu, alors dormir à l'arrière de la voiture en attendant le petit jour, ce qui est loin d'être évident avec deux grammes dans chaque poche.
- Troisième règle : Si les deux premières ne peuvent être appliquées, alors s'arrêter au premier Playmobil qui tend le bras (attention, un type en uniforme qui tend le bras peut aussi être un militant d'extrème droite... Dans ce cas, rouler dessus sans hésitation...), retirer les clefs du contact, les poser sur le tableau de bord tranquillement et avouer toute sa consommation en restant aimable et calme avec ces trous du cul en bleu et SURTOUT ne pas chercher à discuter. Il ne faut pas oublier que le flic est un pauvre gars traumatisé dans son enfance en raison des cailloux qu'il se prenait en pleine tête dans la cours de récréation et donc a besoin de sentir qu'il est le dominant... D'autant que lorsqu'il rentrera à la maison, bobonne lui rappellera sans embage qu'il est là pour la servir et qu'il n'a pas intérêt à la ramener trop souvent devant elle...
Je me suis pris un jour cinq mois de retrait pour m'être retrouvé en face de leur camion en me trouvant dans une rue récemment mise en sens unique alors que je l'ignorais... Oui, j'étais à jeun... Seul problème c'est que j'ai ouvert ma grande gueule... Ils ne m'ont pas fait de cadeau... Le plus beau c'est que maintenant je les connais tous et que leur jeu préféré quand ils viennent avec un mec bourré, c'est de nous faire chat-bite... Je me suis même fait arrêter un après midi par eux lors d'un contrôle rien que pour me dire bonjour parce qu'ils m'avaient reconnu... Pas de controle, juste une poignée de main alors que ma voiture aurait mérité un chouette pv... Ils font vraiment ce qu'ils veulent... Presque j'ai honte d'être un collabo tiens...
Arno du 50 ou du 51, je suis un gentil garçon, mais tes propos sont tellement outranciers que ça me hérisse le poil.
RépondreSupprimerC'est rigolo tout ça, c'est bien de faire son malin mais va sortir les cadavres pulvérisés des voitures, comme des gens de mon entourage le font, rassemble le tout éparpillé dans un sac, et après on en reparle, d'accord ?
Va annoncer à des familles que leur gamin est en plusieurs morceaux, parce qu'il s'est pris un arbre en moto, d'accord ?
Ok, je fais vite fait dans le pathos, mais parler de n'importe qui comme une caste de débiles profonds, ça me fout les boules.
Oui... bon... n'y aurait-il pas un peu d'excès de part et d'autre, MM. Arno et Balmeyer ? Soyons clair : je ne vous dénie pas du tout le droit de vous engueuler un peu si cela vous chante... du moment qu'on ne me demande pas de faire l'arbitre !
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne, ma position est assez claire : je me suis conduit (!) comme un connard irresponsable et j'ai donc amplement mérité ce qui est en train de m'arriver.
D'autre part - même si son ton est (volontairement ?) outrancier - j'acquiesce à une partie de ce que dit M. Arno. D'abord parce que ses conseils sont plutôt de bon sens, dans la mesure où, finalement, il prescrit de NE PAS conduire dans ces cas-là. Ensuite, il a raison sur un autre point : si l'on se montre courtois, si on ne ramène pas sa gueule à contre-temps, les choses peuvent se passer le mieux du monde avec les flics : c'est ce qui m'est arrivé, comme on a pu le lire justement dans ce billet.
Bon, je retourne cuver...
Didier, ok, niveau excès dans la réponse, je pensais avoir un peu de marge de manoeuvre... Et puis c'est une façon de souhaiter bienvenue à un de vos nouveaux lecteurs ! (désolé)
RépondreSupprimerCe qui me hérisse - mais c'est pas contre vous Arno en tant que vous même personnellement - c'est le côté "se pinter et s'en sortir face à la loi", comme si tout ça était une sorte de jeu bureaucratique.
Je trouve ça profondément malheureux, ce truc chez les français : pour faire baisser les morts sur la route, il faut sanctionner comme des malades. Ce côté "fouettons les veaux" ajouté à "défendons nos petites libertés" est - en général - un peu ridicule, un peu minable.
Bref, mon ton est un peu virulent, mais ne le prenez pas mal, c'est juste un commentaire. Virulez donc en retour, et tout ira bien !
(promotion sur le smiley, deux pour le prix d'un)
Mr Balmeyer,
RépondreSupprimerLoin de moi l'idée de penser que vous êtes un méchant garçon et je comprends très bien que mes propos vous hérisse, sincèrement.
Relisez la première ligne de mon commentaire et vous comprendrez mon métier. Ce que vous me conseillez de faire, je l'ai encore fait dimanche soir travaillant dans un service d'urgences. Je vous ferai grace des détails ici de ma soirée de dimanche et de la jeune femme de 20 ans décédée dans un accident de moto à cause de l'alcool justement... Un de plus... Les AVP (Accidents sur la Voie Publique) sont notre quotidien hélas.
Mais pour encaisser tout ça, nous avons un truc terrible... L'humour noir qui ne peut pas plaire forcément à tout le monde. Mais c'est notre soupape de sécurité morale croyez moi...
Si vous ne vous blindez pas moralement dans ces circonstances là, alors vous n'êtes utile en rien. C'est une triste réalité hélas.
Maintenant prenez mon commentaire pour ce qu'il est... Juste du second degré, rien de plus...
Pour ma part, en cas de soirée arrosée, je dors soit chez mes amis ou alors je prends le taxi...
Mon commentaire n'avait pas du tout la vocation d'être moralisateur. Et je suis vraiment désolé que vous preniez au premier degré mon état d'esprit pas vraiment politiquement correct je le conçois. J'espère que vous comprendrez ma vision des choses comme je comprends la votre. Il est certes clair qu'on ne peut rire de tout avec tout le monde...
Sans rancune bien entendu...
Mr Balmeyer,
RépondreSupprimerMais n'ayez crainte!!!
Je l'ai pris avec le sourire heureusement!!!
Quant à vous Mr Goux, merci d'avoir décrypté sans problème le fait que je ne faisais en aucun cas l'apologisme de l'alcool au volant. Bien au contraire.
Quant au comportement policier, on est bien obligé de faire avec. Rassurez vous, j'en connais aussi de très bien et très droits heureusement, mais je caricature (à peine...) le flicaillon de base qui veut se la jouer Dirty Harry et que nous rencontrons tous à un moment ou un autre...
Bon, allez, embrassez-vous et prenez une bière dans le frigo, l'ardoise est effacée...
RépondreSupprimer(Mon Dieu, que ces enfants peuvent être pénibles, parfois, Mon Dieu que ces enfants peuvent êre pénibles !)
J'ajoute que M. Balmeyer n'a nul besoin de s'excuser (en tout cas chez moi), et que je comprends parfaitement la position de M. Arno, telle qu'il vient de la préciser.
Merde ! plus de glaçons pour le pastis... CATHERIIIIINE !!!!!
Arno ! Nous voilà réconciliés ! Buvons à notre santé !
RépondreSupprimerEffectivement, votre métier m'avait échappé, je me sens un peu bête avec ma leçon de morale... Il se trouve que je connais des flics, cette confrontation continuelle face à ce qu'il y a de plus abject dans l'humanité me plonge dans la mélancolie.
Contrairement à vous, je ne subis pas ça tout le temps, du coup, je ne dispose d'aucun "blindage", et je réagis donc au quart de tour, montant sur sur mes grands chevaux pour...
En bref, j'ai fait ce que fait le troll, plaqué un discours tout fait chez l'autre et lui sauter dessus.
Aucune rancune, je suis juste assez bavard ce matin.
Mr Goux, Mr Balmeyer,
RépondreSupprimerMerci de votre bienvenue en tout cas...
Vous savez, et de façon très sérieuse, pour une fois de ma part, c'est un sujet sur lequel nous discutons au travail. Comment appréhender ces horreurs quotidiennes pour ne pas craquer.
Votre réaction est tout à fait légitime, voilà pourquoi je n'ai pas pris la mouche... Mais je me devais de m'expliquer.
Chez nous certaines personnes pleurent pour évacuer, d'autres sont plus cyniques pour ne pas se laisser envahir.
Nous ne trouvons aucune excuse valable à la perte d'une vie à cause d'un verre d'alcool. C'est impossible vraiment.
Nous avons le droit à tout à cause de l'alcool, du gamin de 14 ans en coma éthylique, au type violent qui s'en prend au personnel...
Mr Goux, j'avais bien compris dans votre note le second degré que vous employez et votre auto-critique.
En tout cas je suis très content de découvrir votre blog qui m'a l'air d'être d'une grande richesse et faire la connaissance de Mr Balmeyer de cette façon là...
Mr Balmeyer,
RépondreSupprimerMettre John Cleese dans le sketch "The Ministry Of The Silly Walks" ("le ministère des démarches à la con" pour les gens qui comprennent pas l'anglais...)en bannière et avatar ne peut pas faire de vous quelqu'un de mauvais...
Eh ben voilà !
RépondreSupprimerCes deux là vont finir par faire un petit, après leur danse nuptiale ?
RépondreSupprimer