« Je devais remonter des années en arrière jusqu'à une grippe carabinée pour me rappeler un jour où j'avais moins mangé que la veille. Je décidai de me préparer une sauce "putanesca" pour des pâtes, une sorte de version italienne de cette nourriture spirituelle qui redonne le moral aux putains fatiguées - métaphore assez exacte du journalisme : cette sauce inclut de la chair à saucisse, du vin, des câpres, des anchois, du concentré de tomate et une généreuse poignée de piments. Quand elle fut prête et les pâtes quasiment cuites, j'ouvris ma dernière bouteille de Barbaresco. Comment vous convaincre de la splendeur de ce petit-déjeuner, que je pris seul avant de me recoucher ? »
Jim Harrison, Faux soleil.
(« Quand elle fut prête et les pâtes quasiment cuites, » : c'est seulement à la relecture que je m'avise de la construction bancale de cette proposition, de ce verbe mis en commun pour deux sujets, l'un au singulier, l'autre au pluriel. Il faudrait se référer au roman original pour voir qui est responsable, de Harrison ou de son traducteur. Mais bon...)
Jim Harrison, Faux soleil.
(« Quand elle fut prête et les pâtes quasiment cuites, » : c'est seulement à la relecture que je m'avise de la construction bancale de cette proposition, de ce verbe mis en commun pour deux sujets, l'un au singulier, l'autre au pluriel. Il faudrait se référer au roman original pour voir qui est responsable, de Harrison ou de son traducteur. Mais bon...)
Merci Didier de nous concocter ainsi le programme d'un week-end encore bien chargé.
RépondreSupprimerJ'aime bien la trogne de Jim Harrison !
RépondreSupprimerBancal, pensez-vous ? il va être bien lesté plutôt ...
RépondreSupprimeriPidiblue jette du lest
Hum... je découvre le blog, au fil des pages et des jours... je reste encore dubitative sur certains articles, franchement amusée par d'autres, consternée par certains...
RépondreSupprimerUne chose est sûre, aucun ne me laisse sans émotion, mais quelque fois, c'est la réflexion "inaboutie" qui l'emporte...
Je continue ma découverte de loin, me manifesterai certainement encore...
Plume vive : bienvenue et revenez quand vous le voudrez !
RépondreSupprimerMerci pour votre accueil, vous voyez, je fais honneur à votre invitation.
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