dimanche 17 mai 2009

Chez le pélicastre jouisseur

Un billet désopilant et très incorrect...

18 commentaires:

  1. Police du langage partout, justice nulle part !

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  2. Si si, c'est rigolo.On se croirait presque sur le site de Mlle S.

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  3. @Didier Goux

    Bon encore un blog qui démarre.
    Je ne libère personne ce coup-çi.
    J'ai décidé de m'aliéner.

    http://max-la-terreur.blogspot.com/

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  4. Suzanne, j'étais sûr que vous feriez le rapprochement !

    Malavita : Il y a une certaine logique, là-dedans, non ,

    Piere Robes-Roule : on va finir par avoir du mal à vous suivre. Je rétablis un lien efficace.

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  5. Je ne dirai qu'un truc ou deux:

    1) mes amis homo (que je connais depuis le lycée) vomissent les gay pride et autres défilés revendicatifs, parce qu'ils ont compris depuis longtemps qu'ils déservent leur image et expliquent les difficultés que vivent les jeunes homosexuels à s'assumer.

    2) Ils ont autre chose à faire pour tenter de vivre leur vie que de perdre du temps et de l'énergie à des pinaillages (sans jeu de mot) de banderoles et des enculages de mouche (c'est plus clair).

    3) Vivant tous les jours les méfaits de la bien pensance (qui contrairement aux idées reçues leur est encore largement hostile, nonobstant la mode bobo dans le Marais, mais tout le monde ne vit pas là-bas, n'est-ce pas?), je ne les imagine même pas rejouer une réunion de la Halde telle que la décrit notre ami.

    4) La seule cause pour laquelle je les ai déja vus défiler, c'est l'homophobie d'état. Savoir qu'on torture et tue les homos dans les états musulmans les dérange, figurez-vous, et moi aussi. Ailleurs aussi, ça va mal: on les a arrêtés brutalement à Moscou samedi dernier, et je ne parie pas sur leur avenir...
    Quand ils défilent dans ce contexte, croyez-moi, vous ne trouverez aucun des clichés du gay inventoriés dans l'article si rigolo.

    5) Je me demande pourquoi il est aussi vital de créer une "bien pensance" anti homo (je ne dis pas homophobe) parmi les réacs (dont je suis). Quelqu'un a envie de faire rire en reprenant tous les poncifs sur les homos et il est certain de réussir son coup. C'est un sale coup...

    6)Cela dit, j'ai ri aussi, mais je suis bon public: je ris même au lancer de salopes de Bigard, aux délires de Gerra sur la sexualité de Céline Dion et aux pitreries télévisées de Lalanne. C'est dire!
    C'est un rire nerveux...et je me rends compte que j'ai dépassé les deux points annoncés.

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  6. Marine : je vous rejoins sur les premiers points. Les homos que je puis connaître, fréquenter, apprécier, etc., sont dans le même état d'esprit que "les vôtres", si je puis dire.

    Pour la question que vous poser au 5), il me semble que la réponse est simple : la tentation de rire des homosexuels revient à force parce qu'on prétend nous interdire ce rire-là. De même que je serais, pour ma part, tenté de me foutre des aveugles, des handicapés, (des gros et des ivrognes, même, tiens !), des noirs, etc. Parce que le rire, la blague sont sains, du moment qu'ils n'entraînent aucune agressivité envers les personnes. Ce qui, je crois pouvoir le dire, est mon cas.

    Le rire, il me semble, comporte souvent une part de transgression, de flirt avec les limites. Déplacez les limites, le rire change d'objets, forcément.

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  7. @Didier:
    OK, je vous suis dans votre réponse. Mais tous les rires ne se valent pas. Je suis sûre du vôtre, mais pas de celui de tous les rieurs des commentaires qui suivent le billet en question.

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  8. Marine : bien sûr, le rire est incertain, on ne sait jamais trop où on en est avec lui – et c'est pourquoi il est précieux.

    Je n'ai jamais rien trouvé, chez Desproges, de plus stupide, de plus platement snob, que sa fameuse formule que tout le monde rabâche depuis 20 ans avec une satisfaction béate : « On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.»

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  9. Que lui reprochez-vous, à cette formule?
    Je pense qu'elle illustre parfaitement notre propos, pourtant.

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  10. Moi aussi, elle me dérangeait, cette formule(on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui). Et comme c'est la première fois que je trouve quelqu'un de mon avis à ce propos, je vais vous faire une confidence : Pierre qui n'était pas totalement insensible aux sirènes de la notoriété, a ajouté" mais pas avec n'importe qui" pour complaire à son public qui le pressait moralement de se démarquer de certaines faiblesses.Est-ce que je me fais bien comprendre ?
    En fait, en privé, il riait, et férocement, de tout, bien plus qu'en public où il respectait tout de même certaines formes.

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  11. Marine : je lui reproche sa frilosité et son snobisme, son côté "petit cénacle d'élus". Ne surtout pas prendre le risque de pouvoir être pris par quelqu'un au premier degré. Bref : la trouille d'être confondu avec le "vulgaire".

    Azamael : Eh bien oui, justement ! rire de tout, mais seulement en privé, pour un public "choisi", et couper son vin en public, ce n'est tout de même pas le summum de l'audace...

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  12. Ce n'est pas tout à fait aussi simple. Mais en gros (pas d'allusion personnelle), je vous rejoins. Et c'est bien pour ça que j'ai toujours préféré le personnage privé à celui qu'il livrait au public.

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  13. @Didier et azamael:
    je ne la prends pas comme ça, cette fameuse formule.
    Mais je reconnais que je la comprends à travers le prisme de la discussion que nous avions sur les homosexuels. Ils ne se privent pas de se moquer d'eux-mêmes mes potes, ils se traitent de tous les mots qu'ils ne pourraient supporter venant d'autres qu'eux-mêmes. Toutes les injures y passent, mais c'est "entre soi". Et cela sonne clair, comme ces fameuses blagues juives racontées par des Juifs. Une sorte de "nous, on a le droit, on en est!"

    L'aspect snobinard du cénacle de happy few au-dessus de la sensibilité du commun des mortels est encore autre chose, c'est vrai.

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  14. Cher Didier:
    je viens de jeter un oeil sur le dernier billet de votre pélicastre et ce qui nous est apparu comme un joyeux délire ne prêtant pas à conséquence prend son vrai visage.
    Il ne s'agit plus d'aimable rigolade et certains commentaires sont vraiment écoeurants de bêtise.

    Ce qui montre bien qu'on ne peut pas rire de tout avec tout le monde...

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  15. ...ou plutôt que l'on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde^^.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.