mardi 3 avril 2012

La désagrégation des civilisations

L'œuvre majeure de l'historien britannique comprend douze volumes et constitue une synthèse à la fois fourmillante et très claire sur l'essor, la vie, le déclin et la disparition des civilisations. Pour les lecteurs peu endurants, au rang desquels on me trouvera, il en existe un résumé d'environ 700 pages (corps 7, simple interligne…), publié en France chez Payot sous le simple titre L'Histoire. Chaque grand chapitre de l'ouvrage est précédé d'un court texte qui sert à la fois d'introduction et de résumé à ce qui va ensuite être dit. À l'entrée du chapitre 5, intitulé La Désagrégation des civilisations, on trouve celui-ci :

« Les déclins ne sont ni inévitables ni irréparables, mais si le processus de désintégration est à même de se poursuivre, je découvre qu'il suit apparemment un modèle commun dans la plupart des cas. Les masses se détachent de leurs leaders, qui tentent alors de s'accrocher à leur position en usant de la force comme d'un substitut du pouvoir d'attraction qu'ils ont perdu. Je relève les traces de la division de la société en une minorité dominante, un prolétariat intérieur, et un prolétariat extérieur constitué des barbares des frontières. J'esquisse les réactions sociales de ces divers groupes devant l'épreuve de la désintégration. Je découvre aussi un schisme psychologique correspondant dans les âmes de ceux qui sont nés à cette époque malheureuse. Des tendances psychiques discordantes, qui existent presque toujours à l'état latent dans la nature humaine, trouvent à présent libre cours. Les hommes perdent le nord, se jettent dans des voies sans issue dans l'espoir de fuir. Les plus grandes âmes se détachent de la vie ; des âmes plus grandes encore s'efforcent de transformer la vie en quelque chose de plus élevé que la simple vie que nous connaissons ici-bas et sèment les grains d'un nouveau progrès spirituel. »

36 commentaires:

  1. Vous voulez dire qu'avec nos blogs gauchiste, on est des âmes plus grandes et on sème les grains d'un nouveau progrès spirituel ?

    Je vous croyais pas aussi optimiste.

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  2. Les gauchistes font partie de la "massa damnata", d'après Saint Augustin. Ils ne seront pas sauvés.

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  3. Y aurait pas comme une légère divergence de vues, là, Messieurs ?

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  4. "Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles"

    Pas la peine d'aller chercher Toynbee, Paul Valery l'avait déjà dit, mais lui c'était après le flot de sang de la grande guerre et de ses huit millions de morts et non dans le délire frileux du "grand remplacement"

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  5. Extrait repris sur wikipédia qui me semble très significatif ayant moi-même beaucoup apprécié le film que ce texte d'auteur me rappelle à propos :

    Le titre : Mel Gibson a intitulé son film Apocalypto, car persuadé que ce mot voulait dire « nouveau commencement », ainsi qu'il l'a affirmé à des journalistes avant la sortie du film, alors qu'il s'agit en réalité d'un verbe grec signifiant je révèle (apocalypse = révélation).

    Le film commence avec cette citation de Will Durant :


    « Une grande civilisation n’est conquise de l’extérieur que si elle est détruite de l’intérieur »

    Sand

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  6. "le délire frileux du "grand remplacement" "

    Magnifique.

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  7. On ne me fera jamais admettre qu'il faille écrire civilisation au pluriel. La civilisation s'inscrit dans une culture et c'en est l'état supérieur. L'empereur Houei Tsong des Song était civilisé au dernier point, ce qui n'était nullement le cas d'un rustre, fût-il chinois.

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  8. J'aime bien les intellectuels de droite : ils sont aussi prétentieux et vains que ceux de gauche. C'est à qui sortira sa citation assassine ou celle qui te posera son homme...

    Chacun sort sa science, ses auteurs confus et ses biscotos. C'est à la fois terriblement français et superbement con.

    J'aime votre blog "so french", mister Goux.

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    1. Chacun sachant, évidemment, qu'Arnold Toynbee est le prototype de l'écrivain confus…

      (Et que le lire est terriblement français.)

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  9. Que les civilisations soient mortelles n'est pas un scoop. Il y en a tout un paquet pour en témoigner en Amérique, Centrale comme du Sud et ailleurs. Toutefois, certaines se perpétuent. Ce fut le cas de la nôtre, jusque très récemment, héritée des grecs et des romains. Il faut dire qu'un peu comme dans "La Guerre du feu", certains, essentiellement des moines, en avaient conservé les précieuses braises pour que renaisse son feu quand les circonstances s'y prêteraient. Ce fut le cas avec le renaissance carolingienne, l'expansion économique du dixième au quatorzième siècle, puis au XVIe avec la Renaissance . Il y a eu des éclipses, généralement dues aux invasions qu'elles soient germaines, hongroises, arabes, ou normandes, mais la flamme ne s'est jamais vraiment éteinte. Les nains s'étant juché sur les épaules des géants, comme le disait Bernard de Chartres ont su faire atteindre à cette flamme des sommets inouïs (comparez le Parthénon et Notre-Dame de Chartres, L'Erechtéion à un seul de ses portails !).

    C'est pourquoi il me semble fondamental de s'inscrire dans une tradition et de la perpétuer, quoi qu'en disent les ânes.

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    1. C'est en effet loin d'être un scoop. Mais je ne crois pas que Toynbee visait à cela, au scoop. Il me semble, à première vue (cet historien est tellement confus…), qu'il cherchait plutôt à trouver et à expliquer la manière dont les civilisations naissent, grandissent, entrent en décadence et meurent – ou ne meurent pas. Il cherchait à dégager des lois, si la chose est possible.

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  10. Le Grand Remplacement ne serait pas nécessairement la fin de TOUT. Pas plus que les invasions germaniques ne l'ont été. Elles ont simplement été un grand bond en arrière qu'il a fallu bien des siècles d'efforts pour effacer. C'est pourquoi le monde nouveau de Léon et consorts ne m'inspire qu'un tiède enthousiasme.

    A la différence de nos modernes, quand les occidentaux voyaient fondre sur eux les hordes hunniques, ils ne se disaient pas "comme ils sont sympathiques sur leurs petits chevaux ! Leur culture originale va certainement nous enrichir ! Offrons leur des fleurs et tout ce que nous avons de mieux!", soit ils les tuaient, soit ils fuyaient, soit ils se faisaient massacrer. Il faut dire que ces êtres frustes n'avaient pas l'intelligence fine d'un Léon !

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    1. Le Grand Remplacement ne sera en effet pas la fin de tout. Il sera même le commencement de quelque chose d'autre, et un quelque chose qui, dans un siècle ou dans dix, deviendra infiniment précieux pour ceux qui y vivrons. Mais il signifiera la fin de notre monde à nous. Nous vivons une époque malheureuse, pour reprendre le terme de Toynbee.

      (Je précise pour mes commentateurs à l'humeur joueuse et tauine que Toynbee a écrit cette somme principalement entre les années vingt et les années cinquante. Par conséquent, il n'y est nullement question d'un quelconque remplacement…)

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    2. Le Grand Remplacement que nous vivons sera autrement plus tragique pour la culture européenne que ne l'ont été les invasions germano-scandinaves. Ces dernières ne furent pas le raz de marée habituellement présenté dans les manuels de l'EdNat. Elles représentaient généralement 15.000 à 20.000 individus qui faisaient le choix de s'installer, d'occuper les postes tenus par les élites locales puis se fondaient en une génération dans la masse du substrat local. 50 ans après l'arrivée des norðmenn dans ce qui allait devenir le duché de Normandie, on avait pratiquement oublié le vieux norrois.
      Les invasions d'antan n'ont rien à voir avec le raz de marée actuel. Pas plus culturellement qu'ethniquement.

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    3. Il est certain qu'en terme de nombre ces invasions n'ont rien de commun. Cependant, réduire à un simple remplacement des élites le bilan des invasions germaniques me semble un peu léger.Les différentes vagues germanique ont eu pour conséquence une totale désorganisation du pays, la population a quitté les villes, la structure sociale en a été totalement bouleversée. Au niveau linguistique, la faiblesse du nombre des envahisseurs ne pouvait entraîner un changement d'idiome, cependant,le fait que les élites de la France du Nord se trouvaient être des germains a entraîné un renforcement de l'accent tonique et conséquemment une chute des syllabes finales faisant du Français la plus germanique des langues romanes. Mais je m'égare...

      Les phénomènes n'ont évidemment rien à voir. Sauf que de manière différente et dans des mesures peu comparables ils sont aptes à bouleverser notre civilisation.

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    4. Je n'ai pas tiré ce bilan, juste évoqué certains aspects qui me semblent importants car ils battent en brèche l'histoire officielle et les fables sur le métissage qui remonte à la nuit des temps. "L'Histoire du peuple français" de Dupaquier est claire sur ce point, les invasions et les migrations qui ont eu lieu jusqu'au début du XIXème siècle n'ont jamais mobilisé que quelques milliers d'individus. Il termine en fustigeant la connerie ambiante autour métissage, pour finir par la conclusion que le français de souche, descendant du substrat de population locale installée sur cette terre depuis des millénaires, ce français de souche n'est pas une vue de l'esprit et ils sont légion. Il ne peut même pas être soupçonné de droitisation, c'est un ancien communiste qui a fait de nombreux aller et retour en URSS.

      Sur le retour des populations vers les villages, c'est somme toute assez normal. Les villes avec la lente décadence de l'empire, le désintérêt des élites pour la chose publique, étaient devenues plutôt insalubres et dangereuses. Les invasions germaines ne firent qu'accélérer le mouvement, qui pour ma part m'apparaît salutaire. Il n'est jamais sain, à tout point de vue, de voir concentrés sur quelques points une partie importante de la population d'un pays.

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  11. "Nous vivons une époque malheureuse"

    Toynbee n'avait sans doute pas tort à cette époque, on sortait de la grande guerre, et on allait entrer dans une plus sanglante encore.
    On dirait que vous, qui vivez en paix depuis deux ou trois générations, rêvez d'une grande crise comme celles-là, alors vous en inventez une, hélas vous n'avez que le ridicule "grand remplacement" à vous mettre sous la dent.

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    1. Léon, allez jouer avec les gamins de votre cour : vous y serez mieux. Nous parlons ici entre grandes personnes. Les enfants bien élevés ne se mêlent pas à leur conversation.

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  12. Le ridicule du grand remplacement...
    Pauvre mec va.
    D.F: j'adore votre dictionnaire.

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  13. Jacques Etienne, Fredi m. à quoi servez-vous sur ce blog, vous n'avez que ça comme arguments.


    Cette phrase là, M.Goux, qu'est-ce qu'elle veut dire:

    "un quelque chose qui, dans un siècle ou dans dix, deviendra infiniment précieux pour ceux qui y vivrons"

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  14. D'accord avec Koltchak : le Grand Remplacement n'a vraiment rien à voir avec quoi que ce soit de connu, et quand la terre entière sera islamisée et/ou négrifiée, il n'y aura pas une autre civilisation, à laquelle on pourrait encore s'attacher, mais plus de civilisation du tout. Seule une guerre civile peut changer la donne. On voit là les limites de l'enquête historique, puisque le regard, même précis et profond sur le passé, ne peut nous donner les clefs de l'avenir. Quelque chose se produit qui est radicalement nouveau, et qui était largement imprévisible il y a cent ans ou même soixante-dix. On n'a pas fini d'être surpris. Rine ne nous dit que dans cinquante ans, après des bouleversements que nous ne pouvons prédire exactement, Hitler ne sera pas communément considéré comme un grand homme, un visionnaire et un modèle (et je précise que ce n'est pas ce que j'attends avec le plus d'impatience). Dans cette accélération de l'histoire, tout est possible (mais le mieux n'est guère probable). On dira que tout le monde a toujours eu cette impression d'accélération, qui n'est qu'un effet de perspective. Je réponds qu'il faut voir les choses objectivement : jamais le monde n'a connu en si peu de temps un tel changement massif de population. C'est un fait, pas une opinion. Il faut être un rigolo comme Léon pour ne pas voir que c'est le changement majeur de toute l'histoire connue.

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  15. Et la voilà l'armée (déconfite) des ombres, la cohorte de déambulateurs qui confondent leur propre finitude avec celle de la civilisation.
    J'ai le regret de vous annoncer que la France vous survivra et ce n'est pas un quarteron de pappy atrabilaires (et alcoolhic!) qui y changera quoi que ce soit.
    Guerre civile, grand remplacement, France déchiquetée, mort de la civilisation, écoutez-les donc ces Cassandre, prophètes de malheur, hommes sans force, sans vision, sans imagination.
    Vous n'avez plus que l'énergie minimale du désespoir, celle de pleurnicher à longueur de posts, de vous lamenter sans fin.
    Qui peut véritablement savoir de quoi l'avenir sera fait, le pire est-il toujours sur? La guerre comme unique remède, voilà ce que vous suggérez?
    Ou est l'amour de la patrie? Je ne vois que de la bile, de l'angoisse et de l'ignorance.

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  16. Il n'y a pas que la fin de la civilisation il y a également le dysgénisme. Une France peuplée non plus de français mais d'une population cosmopolite ne serait plus la France. Et quoi que vous puissiez en penser, on ne devient pas français parce que votre génitrice a mis bas sur notre sol. Le droit du sol est une aberration sur laquelle il convient de revenir au plus vite.
    Quant à une hypothétique leçon d'amour de la patrie, venant d'un type qui a choisi saladin comme pseudo, je pouffe.

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    1. Je pouffe également. Ce Saladin a la rhétorique de Mélanchon-nous.

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  17. (Finalement, je suis assez d'accord pour que l'on remplace Léon.)
    Il me semble que nous sommes davantage dans une logique suicidaire, dont ce remplacement serait une des armes… parmi d'autres que dans une quelconque désintégration qui n'est que la conséquence. On fait venir des millions de personnes pendant qu'on envoi nos usines dans leurs pays d'origines etc… on passe notre temps à se faire du mal… étrange; nous ne nous défendons plus, nous avons donné notre assentiment.

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  18. "Je ne vois que de l'ignorance." (signé Saladin)

    Alerte ! Alerte ! Musulman repéré à tribord...

    Ignorance, dans le lexique musulman, signifie : pas entièrement convaincu qu'on doit se soumettre à l'idéologie perverse d'un des brigands les plus sanguinaires que l'histoire ait connus, j'ai nommé Mohamed.

    J'utilise pour une fois son nom arabe au lieu du nom francisé Mahomet, pour que tout le monde mesure bien le geste d'agression et de défi qu'il y a à prénommer ses enfants Mohamed en terre non musulmane.

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  19. Quelle salade, hein?4 avril 2012 à 10:04

    On fait venir, on fait venir... Mais qui donc les fait venir ces millions de personnes..?
    On ne soulignera jamais assez la responsabilité du MEDEF dans cette histoire... MEDEF qui s'est toujours prononcé POUR l'immigration et encore maintenant!
    On est quand même loin des hordes gauchistes là, non?
    Voilà les véritables responsables de cette situation, et les gouvernants, de droite ou de gauche, ont toujours avalisé cette politique suicidaire, d'abord en favorisant les délocalisations puis en "important" une main d'oeuvre bon marché toujours plus nombreuse.
    Les grands industriels se sont toujours (à de rares exceptions près) conduits comme des traitres à leur patrie (Kennedy, lui, disait "fils de putes"), et pointer Ali ou Mamadou comme responsables de ce qu'il faut bien appeler un désastre en cours, me parait d'une naïveté sans nom.

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  20. Attention, les fonctionnaires planquez-vous, Marchenoir est là!

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  21. Saladin 2 le retour4 avril 2012 à 10:23

    Il existe certains fantômes qui ne peuvent se matérialiser qu'avec un drap ou un bout d'étoffe quelconque.
    M. Marchenoir, lui, que j'imagine gazeux, ne se matérialise qu'en présence de musulmans.
    Le reste du temps, il erre, tout à sa désolation.

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    1. Pas du tout ! Ah mais alors là, pas du tout ! Marchenoir, je peux en témoigner, se matérialise volontiers aussi devant un flacon de Meursault, un toast de foie gras maison, un petit cul féminin bien pommé, et encore deux ou trois autres choses.

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    2. On en apprend de belles !

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  22. Je pars du principe que puisqu'on y est je le suis : je refuse d'être métissée par quelqu'un autre anonyme ou masse que moi-même afin d'en détenir l'essence, une propriété originale issue de ma liberté individuelle, mon sang, ma culture, mon passé, ma vie ici et maintenant, je me métisse toute seule, comme une grande-enfant. Je pense que de ce fait, par le choix de s'y confondre consciemment, ce qui relève bien évidemment d'un aspect prématuré des choses, ou bien encore d'une sorte de perversité narcissique répondant peut-être aussi à de la science-fiction comme ce bon Jules Verne lorsqu'il écrivait de la Terre à la Lune il n'y a qu'une dune, comme un pas,il est encore ce meilleur moyen de combattre l'invasion invisible et absolue, impalpable, s'y confondre, se glisser dans sa peau, celle de la réalité environnante.

    Exemple les machines, le web, to web or not to web, du pseudo en voici en voilà, c'est aussi une invasion, elle est même fasciste celle-ci, le grand cerveau qui nous suce jusqu'à la moelle, si doux, ô si bon n'es-ce pas.. que cet élixir : je me suis donc tatouée le cou de mon pseudo avatarien SandZaraA, je prends les devants.
    Mon blog ? Idem, on marche sur le 2 points zéro alors allons-y gaiement, il s'appelle MamSand, Mam pour M am I am ( anglais ) et la contraction de Maman pour My Man et puis moi, Sandra, qui se traduit de la même façon, en langue wEB.

    La mutation n'est pas facile je l'avoue... Rire ?

    oui, vous pouvez.

    ça l'est

    Bien à vous,

    Sand

    PS : et l'Islam est bien l'envahisseur actuel à combattre, croyez-moi.

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  23. Faut rien dire, Sand c'est la petite protégée, elle a pris des leçons chez M. Goux, c'est impressionnant, hein!

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  24. L’historien de l’art d’origine écossaise Kenneth Clark (1903–1983) a réalisé dans les années 70 un documentaire en 13 épisodes intitulé "Civilisation: A Personal View". Il y retrace l’histoire de l’art, de l’architecture et de la philosophie occidentale, depuis la fin de l’Antiquité jusqu’à notre (plutôt, son) époque. En conclusion du dernier épisode, il déclare:

    "Western civilization has been a series of rebirths. Surely this should give us confidence in ourselves... It is lack of confidence, more than anything else, that kills a civilisation. We can destroy ourselves by cynicism and disillusion, just as effectively as by bombs."
    - Kenneth Clark

    Les épisodes sont disponibles ici: http://wp.me/pWukJ-2vE

    Il ne faut surtout pas être rebuté par l'aspect peu moderne (années 70) de la production. Au contraire, il n'y a pas "d'effets 3D" et autres agitations multicolores. C'est un documentaire magistral.

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