dimanche 10 février 2013

Adoubé par Claude Durand !


J'ai découvert, hier matin, que j'avais les honneurs du journal de Renaud Camus, à la date du 8 février. Il parle du jeu d'épreuves qu'il vient de recevoir de son journal 2012, annoté par Claude Durand, puisque ce volume doit encore être publié par Fayard d'ici quelques semaines ou mois. Comme souvent, Durand lui suggère fortement de supprimer les trop amples (à son gré) citations que Camus fait de tierces personnes. À ce propos, il écrit :

Didier Goux sera heureux d’apprendre qu’un passage de lui sur la lecture des Églogues et du Journal de Travers, d’abord condamné parce que constituant de ma part un emprunt trop long, a été sauvé sur un remords par cette remarque marginale :

« Non, à garder, car de haute qualité ».

Adoubé par Claude Durand, mazette ! je ne me sens plus de fierté. Blague à part, pour moi qui, dans ce domaine de la “critique littéraire”, ai toujours plus ou moins l'impression d'énoncer au mieux des banalités, au pis des bêtises, une telle remarque, et venant d'où elle vient, m'est une sorte de baume, inutile de me le cacher. Je sens que je vais devenir bien fat, s'ils continuent, tous…

17 commentaires:

  1. Sur la critique littéraire, je me permets de vous signaler un bouquin que je viens de commencer et qui devrait vous... parler : "Le Cycliste du lundi" de François Nourissier aux éditions La Grande Ourse, 2012.

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  2. C'est le jour des compliments !

    On voit que la tête vous en tourne ! "Moi qui,dans ce domaine de la “critique littéraire”, AIE toujours..." reflète votre trouble !

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    1. Le plus drôle est que j'avais d'abord écrit "ait", que j'ai, à la relecture, consciencieusement corrigé en ce "aie" malencontreux. Quand ça veut pas…

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  3. Le plus dur, à votre niveau, c'est de rester modeste. Dans cette épreuve, je ne peux que vous souhaiter bon courage !

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    1. Non, non : il me manque encore les lauriers de BHL et les louanges de Sollers…

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  5. Ce qui tendrait à prouver que les bons Goux sont toujours partagés.

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  6. Comme excuse, c'est un peu trop mince pour que Catherine marche, je le crains…

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  7. Maître Ecrivain en bâtiment, sur un arbre perché,
    Tenait en son bec une phrase.
    Maître Renaud, par l'odeur alléché,
    Lui tint à peu près ce langage :
    "Hé ! bonjour, Monsieur du bâtiment.
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces cités sensibles. "
    A ces mots l'écrivain en bâtiment ne se sent pas de joie ;
    Et pour montrer sa belle voix,
    Il ouvre un large blog, laisse tomber son billet.
    Le Renaud s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
    Apprenez que tout flatteur
    Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
    Cette leçon vaut bien une phrase, sans doute. "
    L'écrivain en bâtiment, honteux et confus,
    Jura, mais un peu tard, qu'on l'y prendrai encore.

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  8. Heureux pour vous, juste une question, c'est littéraire votre oeuvre dans le style la Bataille de Wagram deGilles Lapouge car là ça va pas le faire.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.