mardi 8 juillet 2014

Camerone, nous revoilà !


Je ne sais plus comment ni pourquoi j'en suis arrivé hier soir, et tout en étant parfaitement à jeun, comme chantait l'autre glandu bruxellois ; je ne sais plus, disais-je, ce qui a fait que je me suis mis à parler de la Légion étrangère avec Nicolas et à lui recommander – en pure perte sans doute – les deux romans de Paul Bonnecarrère consacrés à ce glorieux corps d'élite de l'armée française : Par le sang versé et sa suite La Guerre cruelle, le premier se situant en Indochine et le second, comme il se doit, en Algérie. Je les ai lus il y a fort longtemps, j'avais entre vingt et vingt-cinq ans ; et je me rappelle la légère surprise de mon père, à me voir plongé dans ces volumes : je suppose qu'il ne devait pas trouver ma soudaine passion pour ces histoires d'hommes très cohérente avec l'anarchisme dont je faisais parade et l'antimilitarisme dont j'étais imbu. Toujours est-il que j'avais lu ces deux tomes avec une certaine gourmandise, voire un soupçon d'avidité, ce qui ne m'avait posé aucun problème idéologique, tant l'idéologie était alors, et est restée, le benjamin de mes soucis. 

Y repensant hier, après mon court échange avec Nicolas, donc, je me demandais ce que pouvait bien valoir ce diptyque. Mon souvenir me disait qu'il s'agissait de livres honnêtes, bien “ficelés”, comme on le dit de ces romans très correctement construits et écrits quoique sans talent littéraire particulier. Mais ce souvenir était tout lointain, tout petit et tout flou. Si bien que, reniant honteusement le serment solennel que je nous avais fait une semaine plus tôt, à Catherine et à moi-même, de ne plus acheter le moindre livre avant le mois de septembre, j'ai commandé Par le sang versé – d'occasion, à 2,99 €, pour tenter de rendre ma félonie moins criante. 

Si je vous raconte cela qui n'a pas le moindre intérêt, c'est que je préfère cette photographie de légionnaires à la grille de mots croisés de ce matin. Et aussi qu'il ne faut pas craindre, de temps à autre, de reviriliser la blogo, qui est tout de même, d'une façon globale, un sacré nid de fiotes et de féministes aux dents cariées.

21 commentaires:

  1. Putain mais arrêtez de faire des tartines bouquignolesques en parlant de moi : je suis obligé de lire.

    Avais totalement oublié cet échange.

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    1. Mais ça commence à combien de lignes, pour vous, une tartine ?

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    2. Mais je ne sais pas moi ! C'est votre blog, pas le mien.

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    3. Robert Marchenoir8 juillet 2014 à 20:44

      Il faut demander à Polo. C'est lui l'arbitre des élégances en matière de longueur, sur ce blog.

      Quand ça fatigue Polo, c'est trop long.

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    4. Je vois qu'on ne peut plus se passer de moi. C'est le début de l'amour.

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    5. Robert Marchenoir9 juillet 2014 à 10:32

      Vous êtes masochiste, Polo. Au fait, qu'est-ce que vous faites sur Internet ?

      Votre femme et vos nombreuses maîtresses réclament votre affection, et je ne parle pas du long défilé de vos amis qui me téléphonent, pour se plaindre que vous les délaissez.

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    6. Vous aurais-je vexé ?
      En ce qui me concerne, et histoire de vous mettre à l'aise, je n'ai rien contre les épiciers homosexuels qui passent leur vie sur internet. Que les choses soient bien claires.

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    7. Une tartine se définit d'après le beurre ou la confiote qu'on y met dessus à mon avis.

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    8. Parce que vous n'êtes pas homosexuel ? Avouez au moins que vous êtes épicier à la retraite. C'est d'ailleurs tout à votre honneur d'avoir lu deux ou trois livres, même si vous ne devriez pas pour autant vous croire autorisé à venir discuter avec les vrais intellectuels.

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    9. Robert Marchenoir10 juillet 2014 à 20:48

      Ne vous fatiguez pas à faire le troll, Polo. Même dans cet exercice vous êtes honteusement mauvais. Hier vous déclariez que j'étais agent EDF à la retraite, aujourd'hui que je suis épicier à la retraite. Et que je serais homosexuel. Et que vous seriez un "vrai intellectuel".

      Arrêtez de vous ridiculiser, arrêtez de ridiculiser par votre comportement le métier de professeur dont vous faites tant de cas. Vos interventions sont une diffamation permanente pour l'Education nationale. Vous êtes une publicité ambulante pour cette libéralisation que vous haïssez tant.

      Essayez de penser deux secondes à l'épouvante que peuvent ressentir les gens qui vous lisent, en réalisant que c'est peut-être à vous qu'ils seront obligés un jour de confier vos enfants sans le savoir, à quelqu'un aussi dépourvu que vous de la droiture morale la plus élémentaire, à quelqu'un capable de se comporter avec autant de bassesse en public sous la protection de l'anonymat.

      Pour la dignité du corps professoral, par égard pour tous les parents de France, taisez-vous.

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    10. L'épouvante, oui, c'est le but que je recherche. J'aime faire peur.

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  2. Sébastien Tellibag8 juillet 2014 à 20:13

    C'est pas en publiant vite fait un nouvel article pour faire oublier vos épanchements racistes bambouliens que vous allez la reviriliser la blogo!

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    1. Se faire massacrer à Camerone, ça fait tout de même moins tarlouze que de noircir des petites cases dans son fauteuil avec le chat sur les genoux, j'm'esscuse !

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    2. Robert Marchenoir8 juillet 2014 à 20:48

      On peut aussi noircir des petites cases dans son fauteuil les pieds sur son dogue allemand, avec la Winchester accrochée au mur et le tapis en peau de tigre pas loin.

      (Je ne sais pas si ça existe, un dogue allemand ; je ne suis pas spécialiste en marque de chiens, mais j'ai trouvé que ça faisait joli.)

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    3. Pas plus qu'un vrai chasseur de fauves n'exhiberait une banale winchester 30X30 sur son mur, tout juste bonne à flinguer le chien du voisin. Dogue ou berger allemand...

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  3. Le général de la Légion étrangère qui habitait dans mon immeuble, me racontait un jour que sa toute jeune femme étant venue le voir dans une ville de garnison, il l'emmena promener.
    Chemin faisant ils croisent la tenancière du bordel militaire accompagnée de quelques demoiselles de petite vertu.
    Il dit à sa femme : "Je te présente madame X et ses filles !"
    Et sa femme de lui dire peu après : "C'est drôle toutes ses filles ont l'air d'avoir le même âge !"

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  4. 10 heures de combat à un contre quarante. Ce n'est pas ce que j'appelle un truc de tarlouze.

    Je suis d'ailleurs étonné que personne n'ait eu l'idée de faire un film de ce haut fait d'armes qui vaut largement, question courage, l'Alamo des ricains. Seulement voilà, le cinoche français manque cruellement de John Wayne et comme Pierre Schœndœrffer n'est malheureusement plus de ce monde...

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  5. Robert Marchenoir9 juillet 2014 à 10:10

    Au Brésil non plus, la réalité n'existe pas :

    Après la défaite historique de son équipe, le Brésil a connu des dérives et plusieurs autobus ont été brûlés à Sao Paulo. Selon la police, la soirée est malgré tout restée calme.

    http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2014/07/09/27002-20140709ARTFIG00047-elimination-du-bresil-autobus-brules-boutique-pillee-a-sao-paulo.php

    Des débordements ont eu lieu à Sao Paulo avec notamment une vingtaine d'autobus incendiés dans la zone sud de Sao Paulo selon le quotidien Folha.

    Ah oui, quand même. Mais enfin, tant qu'on n'incendie pas de chars d'assaut, la situation reste calme.

    Cependant, la police n'a pas confirmé que ces incidents étaient directement liés à la cuisante élimination des partenaires de David Luiz mardi soir contre l'Allemagne (1-7). Au Brésil, incendier des bus est une forme courante de protestation de la population démunie, indiquent nos confrères de l'AFP.

    Tout va bien, alors.

    La police a déclaré qu'un magasin d'électroménager avait été «envahi et pillé» dans la zone est et populaire de Sao Paulo.

    Mais tout est calme. Rappel :

    «Nous sommes sous le choc», a dit dans une déclaration solennelle à la foule Guillaume Bouloc, le porte-parole de l'association locale des parents d'élèves, à l'arrivée du cortège devant l'école où a été tuée Fabienne Terral-Calmès.

    Un hommage appuyé a été rendu au personnel de l'école Edouard Herriot, où a été poignardée à mort vendredi, sous les yeux de ses élèves de maternelle, l'enseignante mère de deux jeunes enfants. «Ils ont été très courageux». «Ils ont tout fait pour préserver nos enfants», a déclaré Guillaume Bouloc, devant une foule considérable à l'échelle de la ville. «Nous leur rendons un hommage sans limite à tous. Ils ont plus que jamais notre entière confiance et nous voulons réaffirmer notre attachement à notre école de quartier», a-t-il ajouté, louant cet établissement situé dans un quartier populaire. "C'est un exemple de diversité mais aussi de mixité sociale sans problème", a-t-il lancé.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/07/01016-20140707ARTFIG00387-albi-des-milliers-de-personnes-rendent-hommage-a-l-institutrice-assassinee.php

    Le Figaro avec AFP, comme ils disent. La population sous la bienveillante direction du parti communiste, avant-garde de la classe ouvrière.

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    1. Puisqu'on vous dit que tout va bien, que tout est calme, pourquoi vous obstiner à broyer du noir ?

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  6. "C'est un exemple de diversité mais aussi de mixité sociale sans problème". Ben ouais, la preuve...
    Ils sont fous, fous à lier.

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  7. Puisque vous évoquez l'Indochine, petit rappel :
    http://www.dailymotion.com/video/x5bbz5_vietnam-2_travel

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.