lundi 6 avril 2015

Pour saluer Gabriel-Louis, le ravi du Faubourg


Il y avait longtemps que je n'avais lu quelque chose d'aussi involontairement cocasse que ces 30 ans de dîners en ville de Gabriel-Louis Pringué, dont Revel puis Galtier-Boissière m'avaient successivement donné l'envie. L'admiration naïve, pour ne pas dire “simple”, qu'il porte à tout ce qui est du “gratin”, sans le moindre discernement, ni le plus léger doute, les hyperboles alambiquées que lui inspire sa vénération pour cette noblesse par qui il n'en revient pas d'être reçu, tout cela donne une puissance comique dévastatrice à son livre. Il est si outré en sa latrie, si émerveillé devant des “mots” d'une consternante platitude, que l'on finirait par croire que son but secret était en réalité de déconsidérer ce Faubourg Saint-Germain qu'il livre en pâture à notre esprit un tantinet plus critique que le sien. Je me réjouis déjà du billet plus approfondi que je compte lui consacrer d'ici un jour ou deux.

9 commentaires:

  1. Alors on va attendre le prochain billet pour commenter, parce que là, à part de dire qu'il semble résolument cul-cul-la-praline, je ne vois pas.

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  2. Pour ce qui est de celui-ci, j'ai à peine atteint la moitié. D'une manière générale, cela tient peut-être au nombre d'heures que nous consacrons à nos lectures quotidiennes respectives. Enfin, je n'en sais rien, à vrai dire.

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  3. Quand il vous faut ingurgiter 3 livres pour pondre un article 3j après sur un sujet dont vous ne saviez rien, c'est une excellente formation à la lecture rapide.

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  4. Hors sujet (quoi que) : votre lien vers Constantin Copronyme illumine votre blogroll. Bien à vous.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.