mercredi 30 mars 2016

Retour de couches façon boomerang


Je sais que cette illustration a de quoi surprendre. 
Mais elle s'expliquera par la lecture du journal.

36 commentaires:

  1. Qu'apprends-je, en lisant votre journal ? Vous auriez donc écrit un roman ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une rumeur que j'essaie (vainement, on dirait…) de lancer. Le plus emmerdant fut d'écrire ces fausses critiques que j'ai publiées.

      Supprimer
  2. J'aurais plutôt titré ce chapitre "Onanisme devant son miroir."

    Parce que le terme "branlette" est bien trop vulgaire pour définir l'œuvre d'un tel génie littéraire...
    .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un "chapitre" ? Mon pauvre ami, on en arrive à ne plus rien comprendre de ce que vous cherchez à dire. Il n'y a plus guère que votre aigreur naturelle qui se donne encore à voir clairement.

      Supprimer
    2. La mauvaise foi et l'aigreur sont deux valeurs sûres chez nos amis modernes et tellement formidables.

      Supprimer
    3. Vive Cui-cui ! Cui cui est une bouffée d'oxygène dans le marasme des commentaires serviles des limaces qui exsudent leur bave moisie sur ce blog rance et nauséabond.

      Supprimer
    4. Je veux épouser Suzanne qui décrit avec la précision d'une entomologiste les travers d'un blog hagiographique.

      Quand aux autres plaisantins : quelle aigreur ? Faudrait-il que je me prenne pour un écrivain pour qu'il y ait jalousie ou aigreur ? Non ?

      Tel n'est pas le cas.

      Cher Goux, vos minauderies de jouvencelle -suis-je assez belle aux yeux de mes admirateurs- montrent à l'envi l'émergence d'un égocentrisme attristant voire affligeant.

      Un type sûr de son talent dédaigne les louanges plus ou moins sincères.

      Enfin, ce n'est certainement pas ce lourdingue de Léger qui me donnera des leçons d'élégance...

      Mesdames et Mesieurs, mes hommages du soir.
      .

      Supprimer
    5. Ne trouvez-vous pas déplacé de mettre les pieds sur la table de votre hôte sans même prendre le soin de mêler la douceur du miel à l'amertume de votre fiel. Après tout, si cette personne vous révulse, pourquoi, fièrement et anonymement calé dans votre fauteuil, ne passez-vous votre chemin bras dessus bras dessous, tout du moins virtuellement, avec Suzanne.

      Supprimer
  3. " Oh ! Argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer quoi que je fasse, je suis forcé d'avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence, où tout est difficile sans toi. Excepté la gloire, que ne peux-tu pas procurer ? Avec toi on est beau, jeune, adoré ; on a considérations, honneurs, qualités, vertus. Vous me direz qu'avec de l'argent on n'a que l'apparence de tout cela : qu'importe si je crois vrai ce qui est faux ? Trompez-moi bien et je vous tiens quitte du reste : la vie est-elle autre chose qu'n mensonge ? Quand on n'a point d'argent, on est dans la dépendance de toutes choses et de tout le monde. Deux créatures qui ne se conviennent pas pourraient aller chacune de son côté ? Eh bien ! Faute de quelques pistoles, il faut qu'elles restent là en face l'une de l'autre à se bouder, à se maugréer, à s'aigrir l'humeur, à s'avaler la langue d'ennui, à se manger l'âme et le blanc des yeux, à se faire, en enrageant, le sacrifice mutuel de leurs goûts, de leurs penchants, de leurs façons naturelles de vivre : la misère les serre l'une contre l'autre, et, dans ces liens de gueux, au lieu de s'embrasser elles se mordent, mais non pas comme Flora mordait Pompée. Sans argent, nul moyen de fuite; on ne peut aller chercher un autre soleil, et, avec une âme fière, on porte incessamment des chaînes. Mémoires d’outre-tombe, L. XXIV, ch 8, t. IV, p. 54-55 "

    Pour vous consoler, dites-vous que Chateaubriand, lui-même, avait aussi, en son temps, eut quelques questionnements sur le sujet. Cet extrait est d'ailleurs retiré du livre de Fumaroli : " Chateaubriand poésie et terreur " que j'ai lu suite à vos confidences. J'ai même poussé le vice pour acquérir également " Le poète et le roi ". Donc, je profite de ce moment pour vous remercier. En aparté, les 100 premières pages de chaque livre " se méritent ". Au sujet de Vaux le vicomte et puisque vous l'abordez dans votre entrée de février, notre écrivain centenaire a une vision très officielle tendance siècle du Grand Roi tout de même.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'accord avec vous, quant aux cent premières pages de Fumaroli…

      Supprimer
    2. J'ajouterai, dussé-je ne pas être cru, que l'argent qu'aurait pu me rapporter le roman m'indiffère plutôt, et même complètement. D'abord parce que je n'ai jamais pensé sérieusement que cela pourrait arriver, et ensuite parce que je n'en ai nul besoin. Cela étant, si jamais la manne avait dû pleuvoir à seaux sur mon humble chef, je n'aurais pas consacré les sommes en question à des œuvres humanitaires…

      Supprimer
    3. 100 premières pages, c'est généreux. Je n'ai pas pu aller au-delà des 50 premières pages, je crois...Les 100 premières pages sont-elles utiles? Puis-je directement aller à la page 100 sans être trop perdu?

      Supprimer
    4. Les pages sur Vaux le Vicomte dans l'un et celles sur Talleyrand dans l'autre sont très bien écrites (c'est à dire érudites et d'une plume alerte). Ce sont deux livres enrichissants tout de même mais parfois soporifiques. En parlant d'enrichissement, je ne vois rien de mal à vouloir tirer profit de son travail, de son courage et de son intelligence même si votre action n'est pas dictée par cette quête qui, lorsque l'on est doté d'un peu de richesse intérieure, est somme toute, à partir d'un certain seuil, bien futile.

      Supprimer
  4. Ben j'avais des choses à dire après avoir lu le livre, mais je me demande bien dans quel espace j'aurais pu l'écrire

    Je vais tout de même vous faire part de ma dernière réflexion après la fermeture de l'ouvrage :

    "Et voilà, il se barre.
    Et nous on reste planté là comme des c.ns, alors qu on a bien pris le soin d'essayer de le suivre pendant son bout de vie ..."

    Helene dici

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais rien ne vous empêche de le suivre ! J'ai même pris la peine d'indiquer le chemin : vous tournez à gauche au bout de la rue des Juifs, vous descendez toute la rue de l'Impératrice, puis vous traversez le pont Thuillier.

      Après, c'est tout droit.

      Supprimer
    2. Sinon, si vous avez des remarques à faire, des critiques à formuler, des revendications à présenter, etc., je vous rappelle que mon adresse mail est en haut à gauche de cette page. Mais faites gaffe : tout ce que vous direz risque fort de se retrouver dans le journal le mois suivant !

      Supprimer
    3. Des clous Didier Goux !
      C'est pas à moi à le suivre, c'est à lui de donner de ses nouvelles.

      Pour moi ce personnage méritait une suite, c'est en tout cas le sentiment qu'il m'a laissé, sinon à quoi ça servait de le voir lentement s impliquer dans cette tranche de vie ? Hein ?

      Bon, je vous ferai part de mes réflexions par mail, mais pour cela il faut que je me mette sur le pc.

      Parce que la tablette ça me fait suer.

      Hélène

      Supprimer
    4. Une tablette qui fait suer, on appelle ça un sauna.

      Supprimer
  5. Sébastien Tellibag30 mars 2016 à 23:14

    Les commentaires élogieux de l'amiral sont d'autant plus flatteurs qu'on ne pourrait le soupçonner de flagornerie. C'est pas lui, par exemple, qui chercherait à nous refourguer une daube sous prétexte qu'il est copain-copain avec l'auteure qui publie dans le figaro.Non, pas le genre de la maison......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sébastien Tellibag31 mars 2016 à 10:24

      Une certaine Solange dont je tairai le nom par pure charité chrétienne. Par contre je vais m'empresser de commander votre livre. Bon je ne vais pas en acheter 100 000 exemplaires non plus, faut pas déconner.

      Supprimer
  6. Réponses
    1. J'avoue que j'ai également un peu de mal à suivre ce qui se dit ici…

      Supprimer
  7. J'avais connu telles expériences ou s'en rapprochant en lisant " la vie d'un homme inconnu " de Makine (avec Fumaroli c'est plus les côtés répétitif, abscons et très intellectualisant qui dominent cependant dans ces fameuses 100 premières pages). Pour ce qui est de l'écrivain russe, disgracié un temps pour " la France qu'on oublie d'aimer", le peu d'inspirations lors des 100 premières pages " sans reliefs " est à retenir. Elle paraissent d'autant plus fades à la lumière du reste du roman et font de ce court ouvrage un des plus intéressants du début du XXIe siècle. Apparemment, cet avis est partagé : http://ici.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2009/02/16/002-homme-critique-laurin.asp

    PS : Sans rapport avec mon commentaire ci-dessus, ne vous découragez pas, vous avez la culture et une plume alerte, il faut faire preuve de peu de patience pour chercher à être reconnu dès le premier méfait. En s'entêtant et en agissant, on finit toujours par trouver le passage. Et puis il vous reste à vivre autant que toute la vie de Rimbaud (Verlaine en moins), alors, le temps vous l'avez.

    RépondreSupprimer
  8. Cher Didier, c'est bien la première fois que j'ose l'écrire (et le pense) : votre journal me fait chier. De m'avoir fait lire -jusqu'à l'avis de Jacques Étienne- des critiques de votre Chef-d'œuvre volontairement évitées jusqu'à présent, et dont j'entends bien me passer avant de l'avoir lu. Woland par-ci, Fredi M par-là, j'en oublie une (et pas des moindres à me donner envie), merde !

    RépondreSupprimer
  9. Il me semblait avoir écrit un commentaire sur ce billet. C'est vrai qu'il n'était pas très élégant, mais il me semble aussi qu'on en a vu d'autres ici ! De toutes les façons, le voir disparaître, sans même la mention "supprimé par l'auteur", comme s'il n'avait jamais existé, m'a fichu un coup ! Ah, cette maudite vanité qui fait qu'un auteur, pour misérable que soit l'écrit dont il a accouché, y tient à la façon des mères, au fruit de leurs entrailles !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ne peut-on pas dire la même chose de certain(e)s commentateurs/(trices), qui croient aussi que leurs réflexions doivent passer à la postérité ?

      Supprimer
    2. Je ne parlais évidemment que de mon commentaire disparu. Mais qui se sent morveux, qu'il se mouche !

      Supprimer
    3. Je ne parlais évidemment que de l'importance que vous accordez à la disparition de votre commentaire.

      Supprimer
    4. Bon, je ne comprends pas ce qui s'est passé, avec le commentaire fantôme de Mildred. Si c'est bien celui que je crois, je l'ai reçu deux fois, à quelques heures d'intervalle. La première fois je l'ai validé (du moins je crois l'avoir fait…) et, donc, j'ai mis le second à la poubelle, pensant à un doublon involontaire. Le résultat est qu'en effet il n'est plus nulle part.

      Mais il n'y avait, de ma part, aucune intention castratrice ou dictatoriale…

      Supprimer
  10. @Didier
    Pas du tout de l avis de "Mildred".
    "Misérable" :-D
    le degré des critiques varie d une personnalité à l autre ...
    On va essayer de rester dans le constructif.
    Je vous envoie un mail dès que j'ai fini de me battre avec les pies qui m'ont volé mes plants de salade.
    (N'a pas la main verte qui veut...)

    Hélène didi

    RépondreSupprimer
  11. Je me disais aussi, là il est gonflé ! Faire un poisson d'avril dans son journal mensuel, merde, quand même, ça pourrait mal tourner.
    Et voilà, malgré l'intervention de Renaud Léger, madame Lourde boude et le taulier passe ses nerfs sur un commentaire de Mildred qui se défend avec une réponse à double sens aussitôt récupérée par Elie Arié toujours à l'affût d'un mauvais coup.
    Mildred un mauvais coup ? Mais non, ce sont les salades d'Hélène qui embrouillent l'écoute avec une panne de micro.
    Bon j'arrête là, parce que le poisson, si on avale trop vite ça peut piquer l'oesophage (mot-clé défensif, on n'est jamais à l'abri d'une bourde).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est le 8 ème commentaire (9 ème avec celui-ci) consacré au commentaire disparu de Mildred : elle doit être contente, jamais il n'aurait remporté un tel succès s'il avait été publié.

      Supprimer
  12. Bon bon, à l'intersection j'ai pris la mauvaise route.
    Mais ça y est je suis arrivée à bon port, là où nous attendait Mildred.

    Hélène dici

    RépondreSupprimer
  13. Pour calmer les esprits, et la jalousie de notre élite, voici LE commentaire que j'ai retrouvé dans mes brouillons :

    "Comme dirait Corto : ragnagnas en moins, ce beau jeune homme a l'air pensif qui sied à celui qui a accouché d'un chef d'œuvre !"

    Et je suis à peu près sûre que Didier avait répondu :

    "Il a surtout l'air embarrassé par ce morceau de viande molle."

    Et maintenant, que la honte retombe sur nos têtes jusqu'à la quatrième génération !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah mais je m'en souviens très bien de ce commentaire, fort bien ficelé par exemple !
      Ainsi que le la réponse de monseigneur.

      On y retrouve d'ailleurs votre patte en tombant nez à nez avec une autre intersection, de sorte que selon notre humeur, on le prend (le commentaire) dans un sens ou dans un autre, étant donné que le gps n'est pas fourni 😊

      Hélène dici

      Supprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.