jeudi 12 octobre 2017

Charlus, nouvel avatar


Le coup de téléphone d'un ami breton, Yann S., hier en milieu d'après-midi, a servi de déclencheur. Comme il s'étonnait que nous n'ayons pas encore songé à accueillir un nouveau chien, après les hécatombes précédentes, je lui ai laissé entendre que ce vide canin me manquait parfois. À peine avions-nous raccroché que Catherine, chez qui ce manque est permanent, avait déjà déniché deux ou trois éleveurs sis dans notre département ; dont un, près de Pont-Audemer, qui fait commerce de cockers et dont – comme ça se trouve – la dernière portée était toute réservée à l'exception d'un petit mâle d'environ six semaines. Rendez-vous fut aussitôt pris pour ce matin et, à onze heures et demie, nous quittions ce brave homme, béats propriétaires d'un futur Charlus, dont on espère qu'il aura plus longue vie que le précédent, qui n'eut même pas le temps de connaître les délices capouanes de la vie au Plessis. Nous irons le chercher dans les derniers jours du mois, lorsqu'il sera totalement sevré. D'ici là, nous prierons – Catherine surtout – pour qu'il ne sente pas poindre en lui une irrésistible vocation de chasseur de poules ; et pour que Golo lui fasse bon accueil.

25 commentaires:

  1. Bravo !
    Pour le golo, il s'y fera.
    Par contre un cocker et la plume. hum...

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    1. On table (peut-être à tort…), sur le fait qu'il aura tout juste deux mois en arrivant ici.

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    2. je ne sais, peut être avec une bonne éducation. Mais les chiens de rapport ont un atavisme assez fort.

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    3. On va te le lui soigner, son fucking atavisme, à ce p'tit con !

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  2. Je suis désolé de m'excuser de vous demander pardon mais était-ce bien le vide (canin) qui vous manquait, l'absence ? Si oui, pauvre Charlus...

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    1. Vous avez raison, la phrase est idiote. Je la laisse telle, à fins de mortification.

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  3. Je vous souhaite une très longue vie. Je regarde vieillir mes chiennes en sachant qu'après elles, il n'y aura plus de chien chez moi.
    Mais ce petit chien est craquant. J'en veux un tout de suite!
    Si on leur explique bien que les poules "font partie du club", vous n'aurez pas de problème ... sauf peut-être au début.

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    1. On a failli ne pas reprendre de chien, justement à cause de notre âge. Et puis, bon…

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  4. Moi qui ne suis pas une mémère à chien-chien, et qui n'ai jamais autorisé que les bestiaux (65 kilos) de mon mari ne mettent ne serait-ce qu'une patte dans la maison - sans doute mon versant suisse côté propreté, ou peut-être sadique comme dirait jazzman -je ne me sens pas tout à fait à ma place ici !
    Mais cela ne m'empêche pas de souhaiter une longue et heureuse vie à ce nouveau Charlus parmi vous.

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  5. Je suis ravi pour vous. Ce Charlus a une bonne bouille.

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    1. On ne tardera pas trop, j'espère, à vous le présenter…

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  6. Heureux homme, heureuse Catherine... un cocker ! Un amour de chien ; ce n'est pas lui qu'il faut dresser, mais les poules -si elles n'apprennent pas toutes seules- à se tapir et ne plus bouger lorsque le monstre les poursuit. D'un coup, elles perdent tout intérêt pour leur poursuivant. Du moins, c'est la politique appliquée par les nôtres quand le cocker taquin les prenait en chasse, et elles s'en sont toujours fort bien sorti (sorties ?)
    Un conseil : la pince à linge pour maintenir les oreilles si vous lui servez la pâtée.

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  7. Aie !... mauvaise nouvelle pour les poules.

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  8. l'air ravi de Catherine... C'est une bonne idée (un Charlus ne devrait pas s'approcher des cocottes, à priori.)

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    1. Bien vu ! Encore que, la première fois qu'apparaît Charlus, il est en compagnie d'Odette Swann, dont il passe, auprès de la famille du narrateur, mal renseignée, pour être l'amant.

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  9. Eh ben, moi, je vous aime, d'aimer.

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  10. Tellement adorable petit chien et ce merveilleux regard enamouré qu'il envoie vers Catherine.
    J'ai comme l'impression que vous avez tiré le gros lot...

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  11. Je ne suis pas sûr que vous lui rendiez service en l'affublant du nom de Charlus.

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    1. On s'est assuré auprès de l'éleveur qu'e le chiot n'avait pas encore lu Proust.

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    2. Et vous l'avez cru ? Ignoreriez vous que les marchands de chiens sont menteurs (ce qui explique en grande partie l'immense fortune dont ils jouissent généralement)?

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  12. Le bonheur de Catherine fait plaisir à voir !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.