lundi 1 novembre 2021

New York – Tokyo – Kiev – Boston


 Dans le temps et l'espace, on n'a pas mal voyagé, en octobre.

34 commentaires:

  1. Faire attendre quelqu'un à un rendez-vous est une façon classique ( quoiqu'un peu primaire ) de marquer son importance; c'est, paraît-il, très pratiqué en Afrique: plus on vous fera attendre, plus on vous signifiera qu'on est haut placé, et celui qui vous reçoit à l'heure convenue donne l'impression qu'il est à votre disposition. J'ai lu que Mitterrand était très sensible à cette marque de supériorité, et qu'aux réunions de chefs d' États, il faisait arrêter sa voiture bien avant, jusqu'à être certain d'arriver bon dernier.

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    1. Coup de chance : je n'ai jamais eu à prendre rendez-vous auprès de ce M. Mitterrand que vous évoquez.

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  2. Il fallait que j'y aille de toute façon pour accompagner Catherine.

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  3. L’écriture est tonique, d’où l’impression que l’auteur s’est entièrement consacré à son journal.
    c’est vraiment sympa à lire.
    Hélène

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    1. " il regrette la fin des blogs, mais ne fout plus rien sur le sien ! :)" Ce n'en est que plus beau ! L'anti-Sisyphe, quoi...(Mais son Camus n'est pas le mien ).

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    2. Dites donc Fredi Merx ! Faudrait voir à pas me bassiner hein ?
      Renfourche ton vélo et vas voir ailleurs si j’y suis !
      Fayotage, fayotage,, Est ce que j’ai une gueule de fayotsphère ?
      😛😉
      Hélène

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  4. "Et je nous revois, partant tous les deux, par un train de nuit, pour Florence que je ne connaissais pas et dont, l'aimant, il voulait que je la découvrisse avec lui". Ce "dont" me semble malvenu... Je me trompe ? Sinon le reste est jubilatoire! Merci

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    1. Je crains que vous n'ayez raison, hélas ! D'un autre côté, "que" n'irait pas non plus. Ce doit être toute la phrase qui présente un vice de forme.

      Je la laisse telle, pour ma mortification personnelle…

      (À la réflexion, je crois que mon "dont" est encore ce qu'il y a de moins mauvais. Mais peut-être me berluré-je…)

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    2. Je ne trouve pas. Moi, il me semble qu'il y en a pour tout le monde.
      Si vous partez avec Florence, et si le train est à aimant magnétique, la phrase fonctionne très bien (sauf peut-être le 'lui' qui est à revoir):
      « il [l'aimant] voulait que je la découvrisse avec elle »

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    3. J'aurais mieux fait d'aller à Venise, on aurait été plus tranquille…

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    4. Il suffisait de regarder hier soir sur Arte ( moi, pour la 3ème fois) "Mort à Venise ", de Visconti, avec Dirk Bogarde et la 5ème symphonie de Mahler, au lieu d'être prisonnier des séries de Netflix.

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    5. Très mauvais film, que je vous abandonne volontiers !

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    6. Il est certain que ce n'est pas la même ambiance que "Les bronzés au soleil" même si celui-ci avait été accompagné de l'addagio de Mahler, et que les romans de Mann sont rarement désopilants.

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    7. Je n ai jamais voulu voir ce film, en revanche je conseille à Elie de regarder en replay sur Arte le documentaire concernant le jeune ephebe de « mort a Venise » Bjorn Andersen, et la marque au fer rouge que lui a laissé ce « chef d’oeuvre« 
      Hélène

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  5. C'est vrai que vos journaux du mois sont plus vivants que vos billets plurimensuels, par leur mélange de vos lectures et de vos activités personnelles. Vous devriez en publier plusieurs par mois.

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    1. Eh ! oh ! on n'est pas des machines !

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    2. Pas mal pas mal Elie
      Hélène

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    3. Oui: un journal mensuel chaque semaine serait la meilleure formule.

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    4. Je penchais plutôt pour un journal hebdomadaire paraissant chaque matin. Mais la discussion reste ouverte…

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  6. Vent d'est, vent d'ouest... J'ai mis du temps à me souvenir que c'était un roman de Pearl Buck, cette romancière pour les jeunes filles

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    1. Roman que ma grand-mère paternelle m'avait donné à lire. Je devais avoir une quinzaine d'années, à vue de mémoire…

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  7. Les vieux que nous sommes devenus se sont délocalisés sur les réseaux sociaux.

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  8. Bon sang, je suis peut-être le plus récent lecteur de ce journal et j'ai été mentionné dans l'entrée du 7 octobre! Je vais me souvenir de cette date et je boirai un verre à votre santé chaque année en ce jour! Je prends un tour d'avance dès ce soir pour ne pas avoir à attendre 11 mois.
    J'ai beaucoup aimé vos propos sur l'étrangeté des personnages lorsque leurs patronymes ne nous sont pas familiers et de l'attention qu'il nous faut alors porter à la grammaire pour les situer. Je crains toutefois que dans l'avenir certains souhaitent entretenir ces situations non genrées et modifier la grammaire pour y cacher leur sexe. Cela, dit, il est peu probable que ces personnages permettent des romans interessants et nous devrions donc pouvoir éviter leur lecture sans trop en patir.

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    1. D'autant que, comme chacun le sait bien, "patir c'est mourir un peu"…

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    2. "lorsque leurs patronymes ne nous sont pas familiers et de l'attention qu'il nous faut alors porter à la grammaire pour les situer." : la même que, dans les romans français, un personnage est prénommé Claude, Dominique, etc.

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  9. Vend 1, lun 4:
    Ce que vous dites de E.Wharton (connais pas) me donne envie de l'essayer...
    Mardi 5,12, etc...:
    Les japonais je vous les laisse avec leurs noms à coucher dehors ( ou sur la véranda ???) et leurs étrangetés !
    Même si Inoué ça me dit quelque chose, mais quoi et où dans ma maison ? Je vais la mettre sans dessus dessous pour renouer avec lui si je le trouve !
    Samedi 30:
    H.James : bien essayé ! Se sentir plus malin que l'auteur c'est tentant, mais, bon, comment dire ?... le militantisme féministe... l'homosexualité refoulée (En film o.k! ex: "Mort à Venise") ...

    Je peux revenir pour la partie "médicale" (j'adooooore !) de votre journal ?
    Bibi

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    1. Homosexualité REFOULÉE dans "Mort à Venise " ???

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  10. Où l'on apprend que l'auteur achète ses livres dans un garage Ford...
    Il fait sans doute réparer sa voiture dans une librairie Fnac.
    On sent que les Japonais ne vous inspirent pas. Malgré la lecture de Kawabata, Mishima, quasiment aucun commentaire ni billet sur le sujet. Un peu déçu.

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    1. Certains de mes Japonais m'ont passionné. Inoué par exemple (Mishima beaucoup moins).

      Mais, en même temps, ils m'intimident suffisamment pour me couper l'envie de raconter des sottises à leur sujet…

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  11. Bonjour Didier, bonjour Catherine,
    Une revenante qui vous salue et vous embrasse. Je me remets à vous lire après une (très) longue interruption. Vous me donnez très envie de lire cette Edith Wharton! Merci!
    Axelle

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    1. Heureux de vous revoir en ces parages mal famés, très chère !

      Pour Mrs Wharton, dites-lui bien que vous venez de ma part : vous serez très aimablement reçue…

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.