C'est bien simple, on n'a pas quitté le fauteuil (moi) ni le canapé (l'Irremplaçable), sauf pour se nourrir, nous et les chiens. Au programme pour moi : 2001 : l'odyssée de l'espace et ses suites, que la revision du film de Kubrick m'a donné envie de lire, il y a quelques semaines. Lecture assez décevante, je dois dire, et que j'expédie à toute allure avant de me jeter dans le volume de Daudet arrivé vendredi. Je n'ai jamais beaucoup apprécié la science-fiction et je crois bien que je ne l'aime plus du tout. Pendant ce temps, Catherine terminait Crime et châtiment, ce qui est tout de même une lecture plus épicée, même si Kubrick ne l'a pas porté à l'écran. Ce soir, à la télé, deux films idiots : un Carpenter avec Kurt Russell (Los Angeles 2000 et quelques) et un film d'horreur espagnol. On tâchera de faire mieux demain.
Et la recette de nos agapes est sur le blog cuisine.
RépondreSupprimerEt LE LIEN, bordel, le lien !
RépondreSupprimerHum... J'écrirais plutôt feignasse puisque ce substantif vient du verbe feindre et non de la locution faire néant, comme on le croit souvent à tort. Je dis ça, je dis rien, et je ne crois pas à l'étymologie comme preuve absolue de ses opinions, mais je n'en pense pas moins.
RépondreSupprimerAh 2001 ! On y revient ! La fin du livre parait décevante certainement parce qu'elle est beaucoup moins ouverte que celle du film. De mémoire, il y a une explication assez classique, genre SF, ce qui contraste avec la fin totalement hallucinée de l'adaptation. M'est avis que Kubrick n'a rien voulu faire passer comme "message", ni conclure, mais seulement laisser le spectateur désemparé, écrasé, lessivé.
RépondreSupprimerC'est étrange que cela aille dans ce sens (comme si c'était le livre qui avait été adapté piteusement du film), mais ce n'est pas rare que les très bons films s'inspirent d'oeuvres moyennes.
Je ne vous recommande pas "Les chroniques martiennes" de Bradbury, il s'agit d'étrangers pas de chez nous qui immigrent chez des étrangers pas de chez eux, lesquels s'avèrent complètement éteints, ce qui permet aux immigrants de s'approprier leur planète et leur "nationalité". De la SF, quoi !
RépondreSupprimerEvidemment, si vous ne lisez que les oeuvres les plus emmerdantes de la science fiction, pas étonnant que vous ne l'aimiez pas. C'est un peu comme si vous me disiez, après avoir lu Marc Levy, que vous n'aimez pas la littérature. Plongez vous plutôt dans Philip K. Dick ou Norman Spinrad. Et si vous n'aimez pas, alors je me tairai...
RépondreSupprimerCa tombe bien, aujourdhui c'est une journée sans immigrés!
RépondreSupprimerOn va pouvoir sortir en ville et se retrouver entre soi et sans se faire agresser au coin de la rue!
Bon, alors ! Guyanais c'est immigré ou pas ? Ca nous ferait des vacances au bistro.
RépondreSupprimerDominique : bien content car, moi aussi, spontanément, j'aurais écrit feignasse. Et puis, je me suis laissé influencer par notre ami Nicolas, qui l'écrit avec un "a"...
RépondreSupprimerBalmeyer : apparemment, le livre et le scénario ont été écrit en même temps. Ce qui est bizarre, c'est que, dans la suite (2010), Clarke s'appuie sur le film et non sur le roman, ce qui crée des distorsions.
Mifa : je connais très bien les Chroniques martiennes (ainsi que Demain les chiens que j'aime également.
Francis : K. Dick, bien entendu ! Mais est-ce encore de la SF ? Spinrad, jamais lu : vous avez des titres à me suggérer ?
Tonnégrande, vous allez finir par avoir des emmerdes avec le MRAP, si vous continuez...
Nicolas : non, non, Guyanais, c'est français : qu'il reste au bistrot !
RépondreSupprimer@Didier
RépondreSupprimerEssayez donc "Jack Barron et l'eternité" ou "Les miroirs de l'esprit" de Spinrad. Et si vous aimez, enchaînez avec "Tous à Zanzibar" de John Brunner. C'est un peu plus roboratif que l'ennuyeux prof Arthur Clarke.
Francis : noté !
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