vendredi 24 février 2012

Picasso l'a-t-i dit ou l'a-t-i point dit ?


La réplique est célèbre, mais il faut bien la rappeler. Durant l'Occupation, une poignée d'officiers allemands rendent visite à Picasso, dans son atelier de la rue des Grands-Augustins. Désignant Guernica dans un coin, l'un d'eux demande au peintre : « C'est vous qui avez fait cela ? » Alors, Picasso : « Non, c'est vous… »

Répartie flamboyante, bien sûr, à condition qu'elle ait été réellement prononcée. Anne Sinclair, dans un tout récent livre consacré à sa famille – 21 rue La Boétie, Grasset – la tient presque certainement pour apocryphe, se basant sur un récit fait souvent par son grand-père, le marchand d'art Paul Rosenberg, puis par sa mère. Elle écrit :

« Mon grand-père et ma mère lui rendirent visite à la Libération dans ce même atelier. Alors qu'ils le félicitaient pour ces propos courageux (…), Picasso répondit, légèrement embarrassé : “ Oui, j'ai dû dire quelque chose comme cela. Eh bien, disons que je l'ai dit ”… »

Bref, c'est comme le reste : on ne saura jamais. Quoi qu'il en soit, si non è vero et tout le bazar, quand même.

38 commentaires:

  1. Je ne suis moi-même sûr de rien, mais je crois avoir lu un témoignage de Ernst Jünger à ce sujet (son journal ????) où il raconte rendre visite au peintre et lui dire à propos de sa Toile Guernica : "Tiens ! C'est vous qui avez fait ça ?" et la fameuse réponse de Picasso : "Non ! C'est vous."

    Me trompé-je ???

    RépondreSupprimer
  2. Mais c'est justement le propre des anecdotes controuvées : on les retrouve généralement à plusieurs “sauces” différentes.

    RépondreSupprimer
  3. Je n'ai aucun témoignage à apporter, je n'étais pas là.

    RépondreSupprimer
  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  5. Si vous aimez ce genre de souvenirs, lisez les souvenirs de Guitry: 4 ans d'occupations et soixante jours de prison.

    Il y notamment cette femme du monde qui finit par répondre à un officier allemand qui est surpris qu'elle ne trouve plus Paris aussi charmant: "Si vous voulez connaître le vrai Paris, c'est bien simple. Quand vous serez partis, revenez."

    Pour les interrogatoires chez le juge en période de libération, cela peut aussi être une bonne source d'inspiration.

    RépondreSupprimer
  6. Je précise que je viens de lire ce livre dans un but purement professionnel et lucratif…

    Et qu'en plus on m'a forcé.

    RépondreSupprimer
  7. Non seulement il ne l'aurait pas dit, mais ses tableaux n'ont nullement été interdits de vente sous l'occupation, contrairement à ce qu'il a laissé prétendre par la suite; ils se vendaient même très bien, et à des allemands - entre autres. On comprend qu'il ait été gêné aux entournures par la suite.

    RépondreSupprimer
  8. Comme on demandait à Platon s'il laisserait quelque parole mémorable comme les anciens, il répondit : "il faut d'abord laisser un nom, ensuite les paroles mémorables abonderont"

    Et bien évidemment on n'est pas sûr que Platon ait jamais dit ça.

    RépondreSupprimer
  9. On attend le compte rendu du prochain livre de DSK. Il devrait y avoir autant de cul que dans les biographies de Picasso.

    RépondreSupprimer
  10. Didier : vous auriez quand même pu trouver une reproduction de ce tableau (pas trop con en fait) en couleur !
    Sadique !
    Cela étant, sur le fond : qui sait qui la dernière guerre niqua.
    Bien à vous

    RépondreSupprimer
  11. Je me souviens très bien, c'était en juillet 18 alors que la paix de novembre se faisait attendre comme un printemps tardif. Après les bombes, les obus de tout calibre, la grippe espagnole décimait sans distinction de race, d'origine ou de religion, les pioupious en maraude à Paname.
    Avec mon ami André (Malraux) nous sommes allé rendre visite à Guillaume Apollinaire et Edmond Rostand à l'hopital. Dans la carrée empuantée des agonisants, André eu ces mots étranges et pénétrants:
    -le 21ème siècle sera musulman ou ne sera pas.
    Là-dessus il a, comment dire...largué une caisse quoi, puis tourné les talons.

    Qu'est-ce que vous en dites ? C'est un peu fort de café non ?.

    RépondreSupprimer
  12. Guernica c'est encore quelque chose, c'est encore de l'art.
    C'est aussi une brèche au n'importe quoi: à l'art contemporain.
    Tout le monde aujourd'hui peut se réclamer de Guernica sans savoir peindre mais en sachant parler.
    Le verbe a remplacé l'esprit et la main.

    RépondreSupprimer
  13. @ Fredi : oui, ce tableau est sans doute, pour moi, le seul que je supporte de Picasso.
    Encore faudrait-il ici qu'il soit en couleurs !!!!!
    Didier, faites quelque chose merde !
    Cette oeuvre a le mérite de démontrer un peu que l'Espagne a toujours été une "parenthèse" dans l'occident.
    Même les empereurs romains s'en plaignaient...
    Les Grecs la nommaient "le pays des lapins" — par opposition au lièvre. (comprenne qui pourra)
    Je ne vous raconte pas Napoléon ze First...
    Et le troisième, au Mexique.
    L'Espagne est un énigme.
    Peut-être un clé aussi ?

    RépondreSupprimer
  14. Caramba : "une énigme" "une clé"
    Je vais me coucher, tiens. Au lit, olé !

    RépondreSupprimer
  15. A ma connaissance, vous avez ici "Guernica" avec ses couleurs d'origine.

    RépondreSupprimer
  16. Pris hors contexte c'est un bien étrange quiproquo.

    RépondreSupprimer
  17. @ Robert : libre à vous de tout voir en noir et blanc. Pour ma part, il manque cette couleur rouge, un peu sombre qui coule souvent dans certains tuyaux d'êtres vivants. Vous savez : ce vin de vie de grand cru, de hautes terres et de belles vignes ; ce liquide un peu chaud faisant d'aucun autre chose que des reptiles ou des moutons ?
    Bref, il manque ce sang ancestral qui vibre encore en nous (je l'espère) et qui nous évitera de mourir esclaves, indignes de nos pères et de nos mères. Ce raisiné de haute lutte qui devrait faire nos enfants libres, sinon libérables (la quille quoi !)
    Ce n'est pas dans poche, c'est sûr.
    Robert, il manque le rouge sang du libéralisme.
    Bien à vous.

    RépondreSupprimer
  18. "Libre à vous de tout voir en noir et blanc."

    Je ne comprends rien à ce que vous racontez, Lothar. Je ne suis pas "libre" de voir "Guernica" d'une façon ou d'une autre. Il est peint tel qu'il est peint. Cela ne dépend pas de moi.

    RépondreSupprimer
  19. Robert Marchenoir : "c'est le spectateur qui fait le tableau" disait Marcel Duchamp.
    Personne n'arrive "vierge" devant une peinture, un livre, un film etc…

    (Quant à Anne Sinclair, c'est aussi elle qui déclarait, il y a quelques années sur TF1, que nous avions une classe politique d'un si haut niveau que le monde nous l'enviait… allez savoir de qui elle parlait…)

    RépondreSupprimer
  20. Ça va mieux, ce matin, M'sieur Lothar ?

    RépondreSupprimer
  21. Faut imaginer des gars qui entrent dans l'atelier d'un peintre et qui interpellent un type en blouse, tout taché de peinture, pour lui demander si, des fois, ce serait pas lui, qui, par un étrange hasard, aurait peint les trucs posés contre les murs.
    Ils n'auraient pas été Belges ces Allemands, plutôt ?

    RépondreSupprimer
  22. Gaston : très juste remarque ! Moi, ce qui m'a semblé louche dès le départ, c'est le fait que, presque par hasard, les Allemands avisent le tableau "dans un coin" de l'atelier. quand on connaît la taille de Guernica

    RépondreSupprimer
  23. J'ajouterai bien ceci à la toile :

    « Tel qui aura entendu le récit de mon songe sentira, j'en suis sûr, le courage renaître dans son âme. Il le prendra pour exemple ; il réfléchira à ce que j'étais, lorsque j'entrai dans la carrière et me livrai à l'étude sans rien redouter de la pauvreté qui me pressait alors ; et il voudra m'imiter, en voyant en quel état je suis revenu vers vous, non moins illustre qu'aucun sculpteur, pour ne rien dire de plus. »

    C'est de Lucien de Samosate, ce petit paragraphe.

    RépondreSupprimer
  24. ô mais tiens je viens de lire le commentaire de Gaston, en parlant de Belges.. j'espère que ça vous fera plaisir, je vais vous reporter ici le dernier mail reçu hier soir à 20 heures de votre ami Yanka, ( il n'a rien de personnel, je pense qu'il n'y verra pas d'inconvénients à ce que je vous en fasse part, enfin j'espère ! Sourire.. )

    << A 19 h 10, après plus de 21 h de voyage et de marche, je mettais la clé dans ma porte. Suis absolument vanné. Entre Perpignan et Paris, ai dormi
    de 4 h 30 à 6 h 40. Appris au réveil que le train avait une heure de retard. Arrivée donc à Paris à 8 h 20.
    Ai marché dans Paris ( tout gris)... les quais, île Saint-Louis, île de la Cité, Notre-Dame, Japonais, Place Dauphine, Pont Neuf. Fais le trajet à pied jusqu'à la gare de l'Est via les grands boulevards ( Sébastopol, de Strasbourg).
    Pris plein de photos. Reportage à suivre sur mon blog. Arrivé à Carignan à 3 h 30. Marche à pied jusqu'à Muno sous la grisaille et un léger crachin, puis le soir. J'ai donc marché malgré mon voyage durant plus de trois heures et demi, avec des pauses cigarettes et photos. reportage à suivre aussi, pour le contraste. Quelle journée ! Heureux qui comme Ulysse.. J'ai les pieds en compote et les mollets en feu (le sac à dos chargé, plus la valise à roulettes qui entravait mon allure et me lestait d'une charge d'un côté, puis de l'autre). Et avec ça, un maximum de côtes et une route en piteux état, sans accotements praticables. Mais je suis entier, et je t'embrasse très fort.. Du café m'attend. Je vais dormir au moins 20 h, je crois. Pas volé cette fois-ci.
    Bisous. >>

    Yanka était donc arrivé sur Perpignan le 8 février, nous avons disons un peu navigué ensemble sur les routes de France et il est reparti par le train de 22 h 20 jeudi soir dernier. Il devait repartir seulement le 28 février, je vais donc en profiter ici pour m'excuser auprès de lui,.. d'avoir dû écourter son séjour pour raison personnelle.
    La suite est à réfléchir.. ou ce qu'il en restera disons...

    On ne sait jamais, effectivement ! ( doux sourire )

    Cordialement,
    Sandra Cervantès

    RépondreSupprimer
  25. Ouf !
    Vos commentateurs ne sont que semi-débiles.

    RépondreSupprimer
  26. Le "sur Perpignan" ne va pas plaire ici, Sand, vous devriez corriger.
    A moins que Yanka ne soit monté "sur" le Castillet.

    RépondreSupprimer
  27. Fredi : il n'y a pas que les commentateurs pour être semi-débiles : il y a aussi l'auteur du billet – moi, donc –, qui, faute de le savoir, aurait pu vérifier que durant l'Occupation le tableau était déjà hors de France.

    Cela dit, tableau ou reproduction, ça ne change rien au fait que l'anecdote change constamment. Sur Wikipedia, c'est Otto Abetz le protagoniste, chez d'autres c'est Jünger, etc. Ce qui ne plaide pas en faveur de l'authenticité. Ni la façon dont la raconte Anne Sinclair dans son livre, puisque c'est elle qui laisse entendre que la toile se trouvait elle-même dans l'atelier (en quoi je l'ai suivie bêtement).

    RépondreSupprimer
  28. Léon Léon Léon, je m'étonnais de ne pas vous voir ici justement, que de légendes ! Vous connaissez la pelote Basque j'imagine..

    Dites-vous bien que je n'ai à plaire à personne et je corrigerai s'il me plaît de le faire, ce qui n'est point le cas dans cette circonstance, ou plutôt que de me référer aux Castilles, je prétends puisque je suis de 69 mettre le pied SUR la Lune ou même encore dans le plat, bêtement je vous l'accorde.

    Pour ce qui est par ailleurs de l'orthographe, je suis une âme en peine, là, il n'en va point de faire du style, de l'art ou quelques fantaisies, je m'y soumets volontiers, j'aime les racines, il n'y a que ça de vrai, la semence et l'origine, le reste n'est que bavardage et partage, à chacun d'y trouver sa propre grammaire, et d'y faire sa toile.

    Bien à vous Léon

    RépondreSupprimer
  29. Didier : oui, je vous remercie : ce matin, j'ai fait pipi en noir et blanc.
    Georges : je vous remercie pour la publicité. C'est si rare que l'on parle de moi sur l'Internet. Mais, bon, c'est trop tard. Il y a bien longtemps qu'une sous-merde de mon acabit s'est rendu compte que de nos jours, il était bien vain de tenter d'exister sur l'internet, voire ailleurs.
    Je ne vous ennuierai plus, c'est promis.
    Un de moins, comme disait l'autre.
    Bien à vous

    RépondreSupprimer
  30. Martin, arrêtez de vous flageller à cause de Giorgio. Un grand type, mais il y aura toujours quelque chose chez tout le monde qui lui déplaira souverainement et lui fera le traiter de débile, semi-débile ou abruti, même si tout le reste chez la personne lui va (p..., c'est quoi cette phrase de m... ?).

    Tout le monde y est passé, tout le monde y passera.

    Continuez à vous bourrer et à déconner, moi aussi je suis adepte de jeux de mots débiles et j'en ai même pas honte !

    RépondreSupprimer
  31. Martin : Gil a raison ! Tenez, moi par exemple, qui ai été dépouillé de tout “surmoi” et accessoirement traité de tous les noms imaginables plus deux ou trois autres, eh bien je continue à vivoter tant bien que mal tout de même.

    RépondreSupprimer
  32. Gil : mes calembours ne sont jamais débiles. Ils sont souvent bêtes, frivoles, mauvais, déplacés, incongrus, mais ils sont pour moi des « exercices spirituels » indispensables à l’entretien de mes (rares) neurones. Tout le mondea pour ça, ses sudokus, ses mots croisés, ses équations quantiques ou sa moquette à fumer.
    Le jeu de mots est ce qui reste de gaulois dans l’esprit français, s’il en fut (et comprenne qui pourra)
    Par ailleurs, je connais ce caractériel de Georges depuis très longtemps et nous n’en sommes pas à notre première prise de bec. J’ai eu le malheur un jour, alléché et admirateur, de laisser un commentaire (alors ouvert) sur un de ses billets à propos des « barricades mystérieuses » (une pièce de clavecin en noir et blanc majeur de Pablo Picasso — comme le pire des calembourgeois gentilhomme le sait). Je me suis fait jeter sale comme le dernier des chiens merdeux. J’y suis revenu hilare, pour lui envoyer une gerbe d’injures haddokiennes des familles. Ce pauvre Couperin aura fait les frais de l’esclandre, mais étant mort, il s’en fout et il n’a pas tort (François, pas Georges). C’est d’autant plus navrant, que cela se passait à une époque où je devenais sourd comme un pot de bière de chez Beethoven. J’aurais bien aimé aujourd’hui discuter de musique avec ce parfait mélomane qu’est Georges. Mais bon, c’est la vie hein ! Même si je n’en entends plus rien de ses mystères barricadés ou pas… (Adieu Bach et Schubert, je vous aimais bien).

    RépondreSupprimer
  33. Didier Goux : pour avoir un surmoi, il faudrait déjà avoir un égo et ce n’est pas donné à tout le monde des sept milliards de paires de fesses qui « vivotent » — comme vous dites — sur notre patate de Terre où les bruits des bottes de la réalité — comme dit l’Hoplite — recommencent leur sinistre vacarme.
    En attendant, les blogues (et les forums) se meurent ; c’est évident. Les égos délétères et les virgulages tatillons auront fait leurs œuvres à coup de pensées binaires (et donc uniques), de subjonctifs passés, de dictionnaires poussiéreux, de blancs ou de noirs colorés ou pas : tout commentaire un peu rapide est désormais passé d’emblée au portillon du formalisme le plus ringard, de l’académisme le plus momifié, du dogme le plus coranique et l’impétrant sera chassé illico et ridiculisé avant même qu’un improbable lecteur tente de se rendre compte que le propos de ce commentateur volerait un peu plus haut que les communes pâquerettes désormais européennes de souches. On l’accusera de boire ou de fumer des herbes rares…
    Ainsi ma réponse (quantique, mais pas éthylique) à Robert Marchenoir qui de plus, collait parfaitement avec « le fond » de votre billet, Didier. Je connais depuis belle lurette ce tableau et son histoire ainsi que cette anecdote, plus apocryphe, tu n’es pas né. Gros piège tendu sur la forme encore : le N & B (qui sont d’ailleurs des couleurs comme les autres sexes des anges) ; mon cri pour avoir de la couleur. Tout le monde est tombé dans le panneau et Georges en premier !
    Guernica, qu’il soit en blanc, en jaune canari ou en vert caca d’oie est le témoignage d’un martyre, d’un génocide.
    J’ai tenté (maladroit) de signaler à Robert que le « libéralisme » qu’il défend (et par lequel je suis séduit depuis longtemps), c’est-à-dire cette doctrine socio-économique datant de la plus haute antiquité, pour ne pas dire de la nuit des temps, et basée sur la liberté et la responsabilité, mais aussi, ce que les « Degauches » ne veulent pas comprendre, fondée sur la charité et la fraternité, n’a jamais encore VRAIMENT été appliquée nulle part dans le monde, dans la mesure où elle n’a pas encore de martyre, de génocide, de crucifixion bien épineuse et sanglante.
    Cette doctrine n’a pas eu de Saint-Jean ou de Guernica : c’est dommage, parce que c’est à mon avis l’ultime solution à tenter face à la folie perverse des états molochs. (Amis, entendez-vous au fond des bureaux de vote les cliquetis des fusils qui s’arment et des portes de prison qui s’ouvrent ?)
    Crucifions Robert et ses potes mangeurs de chatons communistes et nous aurons la paix.
    TG nous peindra un Guernica en monochromie de son choix.
    Désolé d’avoir été si long, si rasoir et si con.
    Bonne chance à tous et que le Grand Pan vous garde.
    Bien à vous.

    RépondreSupprimer
  34. Martin, "mes calembours ..... sont souvent bêtes, frivoles, mauvais, déplacés, incongrus"

    oui, débiles, quoi^^

    Bon, je suis navré pour votre surdité, là je suis un peu trop fait pour discuter sérieusement. (et en fait, je sens la grosse dépression chez vous, et étant moi-même parfaitement déprimé actuellement, j'avoue que ça m'angoisse - ne prenez pas ça pour une fin de non-recevoir, mais je ne saurais quoi vous dire, vraiment)

    Cordialement

    RépondreSupprimer
  35. Didier, j'ai votre surmoi, l'autre jour, qui se baladait du côté de la gare d'Angoulême, juste vêtu d'un string léopard, en plus, l'enfoiré. Mais il m'a échappé. Desolé.

    RépondreSupprimer
  36. Gil : Merci, mais il y a longtemps que j'ai passé l'âge de la déprime. J'ai la chance d'avoir encore un esprit enfantin (semi-débile, comme dirait l'Autre) et donc de posséder à la fois la lucidité et l'espérance.
    La lucidité vous signale que ÇA VA BIENTÔT SECOUER GRAVE — MAIS ALORS TRÈS GRAVE, mais l'espérance vous fait mettre un casque et attacher la ceinture.
    Et advienne que pourra...
    Moi aussi j'ai vu Didier en string léopard, na !

    RépondreSupprimer
  37. Vous n'avez aucun mérite ni l'un ni l'autre : je suis TOUJOURS en string léopard.

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.