mardi 12 août 2008

Le thé au châtiau

Eh bien, laissez-moi vous dire que Louviers ne vaut pas un coup de cidre, comme on dit par ici. En grande partie détruite en 1940, il faut se battre les flancs - et s'équiper d'oeillères bien étroites - pour dénicher trois bouts de rue regardables (l'anacoluthe est offerte...). L'église Notre-Dame tombe en décrépitude et, de toute façon, je n'aime guère ces mélanges disparates entre le gothique classique et le flamboyant le plus extrême, au sein d'un même édifice. Quant au cloître des Pénitents, il est franchement en ruines, et inaccessibles aux visiteurs. Pour se consoler, on s'est arrêté au retour prendre un thé au château de Brécourt. La preuve :Quand je dis « un thé », c'est une façon de parler car, si c'est bien ce qu'ont bu L'Irremplaçable et Adrien, je me suis, moi, rabattu sur une boisson davantage houblonnée et belge. Délicieux petits chocolats élaborés à quelques dizaines de kilomètres d'ici, par un maître chocolatier. Moi, avec la bière, j'ai eu droit à des petites cochonneries salées, auxquelles j'ai à peine touché, car le solide a tendance à contrarier les effets bénéfiques des bulles et de la mousse. Mais Catherine a raflé tout le reste sans vergogne, pour l'apéritif de dans trois minutes trente (il faut que je conclue, là...).

Sur la photo prise par Catherine, Adrien et moi sommes installés dans la salle d'armes. Mais, d'armes, il n'y avait point. De toute façon, aucun ennemi n'était en vue. Au final (comme disent les cons), l'après-midi fut plutôt douce.

20 commentaires:

  1. Qu'est-ce qu'ils sont beaux ces châtelains !

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  2. Et moi pendant ce temps-là je suis allé faire des Patenostres au cimetière nouveau de Neuilly ... heureusement qu'il y en qui pensent au salut des âmes !

    iPidiblue priez pour eux pauvres pécheurs !

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  3. Au final c'est plutôt girly comme compte-rendu d'après-midi. Vous me faites soudainement penser à l'autre truffe-à-troller et son blog plein de salons de thés, de brunches, et de macarons Ladurex.
    Mouhahaha !

    (Pas tapeeeeeeeer !)

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  4. Catherine : belle photo avec un je ne sais quoi d'impérial non ?

    Didier : plutôt cossus les troquets du coin...

    Bénédicte : arrêtez j'ai la fringale !

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  5. C'était pas plutôt l'école d'Harry Potter que vous avez visité ?

    iPidiblue et les travaux appliqués de l'école des balais

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  6. Je suis ému, c'est la première fois qu'on m'offre un anacoluthe.

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  7. iPidiblue : je ne connais personne, au cimetière de Neuilly, désolé...

    Bénédicte : Et le lien, avec la truffe-à-troller ?

    Pluton : oui, celui-là n'est pas mal. Malheureusement, pour l'avoir testé une fois, il y a deux ans, la cuisine est loin d'être à la hauteur du décor.

    Franssoit : unE anacoluthe...

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  8. Vous auriez pu mettre une cravatte

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  9. J'en ai cherché une à chier : pas trouvé...

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  10. Didier : l'anacoluthe est offertE

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  11. Et tant qu'à faire, j'aurais écrit cravate, mais tout le monde n'est pas d'accord.

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  12. Franssoit : je me couvre la tête de cendres : en effet, le "e" d'offerte a sauté hors du clavier. Shame on me !

    Cravate ne prend évidemment qu'un seul "t" (décidément, ce n'est pas mon jour : je me mets à écrire le français comme un left-blogueur...).

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  13. au premier abord, j'ai cru que les boîtes de thé étaient des urnes funéraires...

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  14. Yibus : on n'a pas osé soulever les couvercles...

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  15. Remarquez que je n'ai rien dit sur les chaussettes "Burlington"...
    Dans un château, vous auriez dû opter pour des chaussettes cardinalices en fil d'Ecosse

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  16. Euh ... l'autre ! Il est vachement chic mon Luminaire Céleste ! : ))

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  17. Chic et impérial, c'est bien ce que je disais !

    P.S : je vois d'ici les accusations de flagornerie active... ; ))

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  18. @ Bénédicte : c'était vraiment "mushotoku" .

    Domo arigato gosai imashita quand même ; ))

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  19. Bon c'est vrai il y a longtemps que je ne suis pas venue vous visiter, Didier. Veuillez me pardonner par contre je visite votre irremplaçable et nous avons de petites conversations bien sympathiques ce dont vous vous foutez éperdument, je le conçois. je voulais vous dire quoi au fait ? Ah oui ! Vous faites bien dans un château, vous êtes assorti, cravate ou pas. mais j'avoue qu'Adrien, tout chimiste qu'il est, comment dire, je l'kiffe bien !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.