samedi 11 juillet 2009

Un samedi blanc et gris : j'annonce la couleur

Le samedi est très souvent un jour “blanc”, dans ma semaine ; celui où rien ne se passe, où je me remets gentiment des trois jours d'agitation (modérée, très modérée...) passés à Levallois-Plage, du trop-plein d'humains cotoyés, d'un excès de paroles dites et entendues.

Aujourd'hui, en plus d'être blanc, il est gris : c'est le retour du célèbre “été normand”, celui qui vous incite à mettre un petit coup de chauffage dans la salle de bain avant de passer sous la douche.

La douche, à midi moins dix, vous vous dites qu'il serait peut-être temps d'y aller, d'ailleurs, plutôt que de déambuler sans goût ni ressort d'un blog à l'autre, comme vous le faites depuis près de deux heures, après avoir mollement tourné les pages du Vieil-Observateur (comme Jean-Marie Domenach appelait ce cacochyme hebdomadaire). C'est exactement ceci, un samedi “blanc” : un jour durant lequel évoquer les choses que l'on devrait se mettre à faire suffit amplement à remplir les heures. Ça se remplit d'un rien, une heure, quand on y pense. La bonne sagesse est de ne point trop s'affoler de leur succession prévisible : vous en remplissez tranquillement une ; et, quand elle est à ras bord, vous passez à la suivante sans vous prendre le chou.

Normalement, on devrait arriver à ce soir sans trop d'encombre.

12 commentaires:

  1. Le travail de préparation, de mise en ordre, de mûrissement intérieur qui est effectué pendant ces moments d'inactivité, est considérable.

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  2. Moi, je me dis, un mec qui aime tant la 111 et les chiens ne peut pas être complètement mauvais !

    Mais que lui sert de montrer les crocs et lancer le coup de patte qui (peut) tuer ?

    L'énergie du désespoir ?

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. J'aime bien, Monsieur Goux, quand vous baissez la garde (héhéhé, je vous imagine déjà en train de relever le nez, piqué au vif "moi, baisser la garde, mais elle se prend pour qui cette péronnelle !? ") . Bon, moi aussi je sors vite fait là :-)

    (ah voui, on ne laisse pas de fautes d'orthographe, chez Mr Goux :-))

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  5. Appas : oui, on peut se rassurer comme ça...

    Pom : moi, j'ai montré les crocs ? quand ça ? (Demande-t-il avec son petit air de faux derche.)

    Hypos : vous en avez tout de même laissé (au moins) une : Mr est l'abréviation de Mister. Celle de Monsieur est : M.

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  6. et si c'est ça que je voulais dire hein ? ah ? alors ? :-))

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  7. 23h00, la pluie dense qui tombe ici en Finistère va débarquer en Normandie ! Dimanche pluvieux !

    (*) que peut-on faire d'autre en Normandie que de débarquer ?

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  8. PRR : nous avions la pluie au même moment que vous...

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  9. oui mais en Bretagne, la pluie ne mouille que les cons (proverbe connu d'ici)

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.