lundi 28 septembre 2009

Mère Teresa-Scigala se soucie (apparemment) de ma santé

Elle n'a pas forcément tort. Il est très possible que je boive trop. Néanmoins, il est également envisageable de se demander la chose suivante : qu'en a-t-elle réellement à faire ?

Non, parce que, c'est forcément très bien, même quand on picole soi-même, d'avertir les autres qu'il serait mieux de ralentir... d'arrêter... de n'y même plus penser.

Et donc, de se travestir en une sorte de mère Teresa, discrète, bien entendu, et de vous balancer ce genre de lien.

Là, vous êtes foutu. Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Reprendre une gorgée de bière ? Mouais... Recommander une bouteille de sancerre ? Aussi, pourquoi pas... Le verre de Mère Teresa est vide, donc...

Mère Teresa, dans la vraie vie, aime bien enchaîner une bouteille sur une autre. Il lui arrive d'être capable de se laisser aller (moi itou). Mais il lui arrive aussi d'être furieuse, parce qu'on a dit des choses qui lui déplaisaient – elle a parfaitement le droit.

Elle relance. Elle n'est pas si raisonnable que ce qu'elle croit être. Elle a un petit côté (que j'aime bien) petit soldat, David-contre-Goliath, etc.

Elle pense que tout ce que je dis et écris à un rapport étroit et obligatoire avec l'alcool que j'ingurgite. Elle n'a pas forcément tort. Elle n'a pas forcément raison non plus.

12 commentaires:

  1. Moi ce que je préfère chez vous c'est quand vous buvez du petit lait.

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  2. C'est nous qui le buvons le petit lait ! Et magnifique illustration... ;))

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  3. Est-ce dû à ma grande naïveté, toujours est-il que je n'ai pas vu malice dans le lien de la dame.

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  4. Qui a lu boira...
    Qu'importe la boisson, pourvu qu'on soit livresque ?

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  5. Ah oui, j'ai appris que le dernier lien laissé chez vous prêtait à confusion (plus exactement: que certains l'avaient interprété comme agressif).

    Eh bien non, j'avais trouvé ce lien sur fabula.org (tout ce qu'il y a de plus sérieux), les articles étaient accessibles en texte intégral, j'ai pensé qu'ils vous auraient intéressé, voire amusé (Verlaine, tout ça). Un clin d'oeil, en somme.

    Ce qui n'empêche que vous buvez trop, mais je m'en tape un peu tant que ce n'est pas moi qui vous supporte en fin de repas.

    (Merci Chieuvrou. Je vous relisais l'autre jour chez GC... *soupir*).

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  6. Valérie : je n'ai pas trouvé le lien agressif, mais je l'ai vu comme l'occasion d'un petit "coup de patte" à froid. Comme ceux que vous ne manquez jamais de m'infliger...

    Pour le reste, c'est vrai que je bois trop, mais seulement quand je bois. Je veux dire par là que j'ai très régulièrement des périodes "off". Sauf qu'en général je ne m'en vante pas sur le blog, où j'ai tout de même un personnage à respecter, quoi...

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  7. >agressif: non, je ne parlais pas de vous. Vous, je n'avais aucune idée de ce que vous en pensiez, mais je n'avais pas envisagé que vous puissiez le prendre mal, vu les habituelles plaisanteries auxquelles vous vous livrez sur le sujet.

    >d'un petit "coup de patte" à froid.
    Qui nécessite un billet entier en réponse. Mazette! vous devenez chatouilleux.

    >"vous ne manquez jamais"? Euh... Mes commentaires ici doivent s'élever à dix (vingt?), c'est peu pour une absence de manque.

    D'ailleurs, je retourne à mon silence.

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  8. C'est que je parlais aussi de vos réactions à certains commentaires laissés par moi chez vous !

    Enfin, vous avez raison : tout ça, c'est encore et toujours le bac à sable...

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  9. Je reconnais que chez moi étant chez moi, je vous y réponds comme je ne le ferais pas ici; et que je mets dans mes réponses toute la hargne et l'incompréhension que font naître chez moi vos billets attaquant la blogosphère bien-pensante : c'est si facile (trop facile) de se moquer des bons sentiments.

    D'un certain point de vue, le plus moralisateur de nous deux, ce n'est pas moi.
    Mais ce n'est pas grave, j'assume mon côté mère la morale comme vous assumez votre alcoolisme.

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  10. Ah zut, fichu blogger, ce n'est pas signé (mais reconnaissable).

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.