samedi 28 novembre 2009

On m'a fait un beau cadeau

J'étais dehors lorsque la factrice est passée et j'ai bien vu qu'elle glissait dans la boîte quelque chose qui ressemblait à un livre. J'en ai été surpris, n'ayant aucune commande en attente.
Ce n'était en effet pas une commande, mais un cadeau : Lenin Kino, superbe livre de peintures réalisé par Olivier Deprez, un Belgo-gardois d'élite. Je n'ai fait que le feuilleter rapidement, bien trop rapidement, et serais donc en peine de dire quoi que ce soit d'intelligent au sujet de ce livre, sinon que j'ai d'emblée été frappé par la profondeur de certains gris, par leur luminescence.
Merci à vous, précieux ami, merci.

18 commentaires:

  1. C bien beau mais on en a rien a cirez !!!!!!

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  2. Pire que gris, c'est triste... On dirait presque du Soulage un jour de bonne humeur:)

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  3. Un Lénine qui vous fait plaisir, je le note !
    :-))

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  4. Moi, ça me plaît ces grandes bandes grises avec un peu de jaune et des tâches de blanc, de toute façon pourquoi dire des choses désagréables quand un cadeau fait à un autre ne vous convient pas, dites-moi ?

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  5. Petula, c beau mais ce n'est pas une toile cirez... wouarf !

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  6. Il est parfois gamin Pluton!

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  7. Être gris, il me semble que le sujet a déjà fait polémique cette semaine.

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  8. Homme-oiseau piégé dans le brouillard-neige, ou nos idées noires laissant quelques écharpes de brume, quelques traces "grisaillantes" sur un fond de vie de novembre grisâtre?
    Me plaisent bien, à moi, ces gris. (le tableau de l’illustration me donne l’impression fugitive de plonger dans des morceaux de toiles de N. de Stael, que j’aime, mais c’est un avis bien sûr tout personnel :
    NdS1)

    (A., une passante)

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  9. @ Passante : oui j'avais pensé à N. de Staël, et par exemple le tableau du Fort Carré d'Antibes , a aussi des gris : les murailles de Vauban , le ciel d'hiver... J'ai passé mon adolescence dans cette ville, et en me promenant sur "les remparts" je regardais avec beaucoup de chagrin la maison où était son atelier,les remparts d'où il s'est jeté pour mourir en février 54 (j'espère que je ne me trompe pas dans l'année.)

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  10. Très beau ce cadeau et l'amitié encore plus précieuse.

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  11. Pour moi Soulage c'est comme Marguerite Duras: l'admirer est de bon ton chez les bobos.
    Olivier Deprez, c'est mieux que Soulage, il a encore des gris agréables à l'oeil mais il est sur la pente fatale lui aussi!

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  12. @Emma : oui, même choc plein de chagrin en passant près du fort, lors de mes quelques rares passages à Antibes (dans ma jeunesse). Et le tableau du Fort carré, 1er coup de cœur ressenti pour de Stael, et peut-être bien toujours encore mon préféré, est resté plus de 15 ans en immense reproduction veillant sur la pièce à vivre, chez moi. Jamais lassée par lui.
    Des gris, il en utilisa aussi pour nombre d’autres tableaux (l’Orchestre, la Cathédrale…), mais c’est le Fort carré qui m’émeut le plus dans ses réussites grises.
    C’est en 1955 qu’il est mort, j’ai dû vérifier, peu sûre de la date.

    Bien sûr, par ailleurs, même si réminiscences il y a (en impressions diffuses), cela n’enlève pas à Olivier Deprez son originalité.

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  13. Staël, bien sûr, pourquoi lui ai-je retiré son tréma?

    Une passante

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  14. À tout le monde : Olivier Deprez est un type que je souhaite à tous de rencontrer,et que je suis bien ravi de connaître (et sa femme aussi, tiens !)

    Pour avoir connu cet homme-là, je trouverais bien d'avoir plongé dans les fins fonds de la blogomachin.

    En plus, figurez-vous, au-dessus de la maison d'Olivier et Véronique Deprez, il y a de superbes vautours qui planent : je les ai vus.

    Je suis pleinement heureux de connaître ces gens.

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  15. Quelqu'un qui est pleinement heureux, ça fait du bien...

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  16. Quoi ? Didier Goux est encore gris ? Il est imbuvable, ce type !

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  17. Oui chère Orage, je cultive ce côté gamin voire irrévérencieux, parfois bas et pesant pour mes collègues mais qui me permet de ne pas sombrer en proie aux longs ennuis...et caetera !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.