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On sentait comme une ironie goguenarde de la stratosphère, à vouloir à toute force, en soulignant le trait, nous livrer un temps de Toussaint précisément aujourd'hui, et en tenant un compte scrupuleux des particularités régionales : cette pluie fine, serrée, régulière, grise, interminable ne peut être que de Normandie, à la rigueur ligérienne ou de Bretagne. Si par hasard nous avions de la neige à Noël, on pourrait alors se dire que l'administratif a définitivement pris le pas sur le caprice des vents, et remplacer nos baromètres par des calendriers.
On ne se lasse jamais de l'étonnante variété de ces paysages quelque soit les saisons!On a l'impression d'y être,j'y déposerais ma valise en Avril!Jolie Photo d'Automne!
RépondreSupprimerMais oui !
RépondreSupprimerQuoi de plus normal qu'un temps de Toussaint à la Toussaint !
Cette nuit coup de vent sur le Finistère. A 3 heures du matin, on frappait aux volets. Je me suis rendormi facilement, les coups de vent me calment. La fille dormait à poings fermés et l'Epouse ronflait comme un sonneur.
RépondreSupprimerCurieux comme dans cette famille, tout le monde dort mieux par grand temps.
En hiver même par très gros vilain temps, de gros hélicoptères (des maousses !) frôlent la maison ou tournicotent autour. Ils s'entrainent, les gars de la 24F je crois. On dort encore mieux. Les sentinelles sont là.
Ces coups de vent sont en retard cette année. Aucun n'est venu pendant les grandes marées d'Octobre.
Ce matin, mon marché du dimanche était un petit désert. Heureusement, mon poulet assurait le service ainsi que mon paysan aux patates, des Prince de Galles (ou œil de perdrix). On sous-estime la richesse des races de patates. Une Mona Lisa est très différente d'un ratte par exemple. Du fromage de chèvres au thym pour nourrir le Bordeaux.
Il fait doux, cette pluie doit être déjà chez vous maintenant.
Mouais, le marché de Daoulas était presque vide, un plaisir pour les Fidèles du dimanche matin.
Lundi, c'est Paris, pour la semaine, des semaines et semaines. Chier !
j'aimais ces rousseurs du dehors dans ma normandie natale où l'on commençait au dedans des chaumières à sentir le fumet du pot-au feu...
RépondreSupprimerNR : ah, pour une fois, l'Irremplaçable n'est pour rien dans la photo, récupérée bêtement par moi sur internet...
RépondreSupprimerSuzanne : certaines années, ça ne marche pas du tout !
ORR : je vous suis sur ce terrain : je ne dors jamais aussi bien que quand il pleut et vente. (Pour les hélicos, je suis moins sûr...)
Cécile : je crois que le bouillon préparé hier n'attend plus que ses petits légumes et quelques vermicelles, en ce qui nous concerne...
Cette météo sans surprise, aveugle à nos vies, insensible à nos espoirs solaires, quel ennui. Vivement le printemps de la mi- mars qu'on fasse sécher les vêtements au premiers soleils !
RépondreSupprimer:-))
J'en ai pourtant des pas pire, des photos d'automne !
RépondreSupprimerAnalysé d'un point de vue réactionnaire, ça donne quoi ?
RépondreSupprimerC'est passionnant.
RépondreSupprimerAu fait, qu'est-ce qu'on mange ??
Mais si, mais si, je lis et encore je relis.
RépondreSupprimerseulement mes coms s'enferment dans un silence obstiné...
pourtant, croyez-le ou pas, rien ne tombe dans l'oubli..
au regard de ces phrases si joliment tournées...
Ces mots qui entérinent l'automne roussi,
et qui ouvrent les portes d'un hiver au coeur glacé.
D'un point de vue pseudo réactionnaire, ça donne "salauds de fonctionnaires, va!" ;)
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