mercredi 20 avril 2011

Enfin Lediazec vint, enfant béni des Muses et chéri des vaches laitières


La rumeur folle est partie de chez Suzanne et se répand depuis comme feu sur traînée de poudre : Celui Dont On Ne Saurait Prononcer Le Nom Sans Blasphème (Lediazec, en bas-breton collectiviste) aurait laissé tomber de son calame quelques fines gouttelettes d'or liquide – autrement dit nous aurait, pauvres esprits secs que nous sommes, gratifiés d'un billet.

À peine eut-il déposé l'enfançon dans l'étable qui là-bas sert de crèche, qu'aussitôt l'âne et le bœuf, se parant de la défroque des Mages, se mirent à chanter ses louanges, aussitôt reprises sur toute la surface de la terre par les moutons en troupeaux et en allégresse.


Illustration : Roumi Bédouin et Simplet Nebelwest lisant avidement l'épître tombée de la plume dionysiaque de Maître Lediazec (vers 1 255 pendant J.C.)

9 commentaires:

  1. "aurait laisser tomber " tant que vous écrirez comme ça, on ne chantera pas vos louanges.

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  2. Quelle belle mosaïque !

    Mon regret, c'est que la Pecnaude ne viendra pas vous engueuler. Elle n'a plus le droit. Les Ruminants que leurs ailes de géant empêchent de marcher lui ont vertement reproché d'aller trempé ses mots chez vous. Elle a baissé la tête et fait son autocritique devant le politburo, elle a admis "quelle allait mettre son grain de sel un peu partout". Oh, erreur... faute grave, même.
    C'est la plus extravertie et la plus ouverte de la bande, une blogueuse trottineuse que je perçois comme une bonne personne, un peu caméléon et versatile, moins figée que le reste de leur petit troupeau qui clame des louanges sur commande.

    (ils doivent se marrer, les mélanchonnistes qui arrivent de lien en lien sur Ruminances, quand ils lisent des trucs comme ça...)

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  3. d'aller tremper -ER, merdalors !

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  4. Tout le monde fait des fautes de participe passé, ici, et c'est moi qui me fait prendre à parti (ou à parties...) par Dxdiag.

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  5. Nicolas : oui, bon, ça va, je corrige ! Ah la la, qu'est-ce que c'est chiant, ces maniaques de la langue, alors !

    Suzanne : je serais moins indulgent avec La Pecnaude, à cause de cette façon de se faire toute gentille ici et, la seconde d'avant ou d'après, d'aller m'insulter chez les Rums (expulsons les Rums ! : mon nouveau slogan fédérateur…). Bref, soit elle est fausse, soit elle est folle.

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  6. Quel est ce quistre?

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  7. Il faudrait peut-être organiser un grand jeu-concours du plus bel éloge du billet de lediazec - sans le lire, cela va sans dire, on n'est pas taré à ce point quand même.

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  8. S'il s'agit de "pas lite" je vais gagner haut la main ;-) geargies.

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  9. Quand je fais une connerie, je le reconnais, honnètement et j'en paie les conséquences quelles qu'elles soient. Ce ne doit être le cas de tout le monde.
    Je ne suis inféodée qu'à moi-même et ne fais pas acte de courtoisie dès que le ... mâle émet un pet de lapin, quand Didier Goux dit quelque chose d'intéressant, j'apprécie, quand il déconne je sais que le lui dire n'avancera à rien, butor buté parfois, alors je laisse.
    Peut-être que le fait de croire que dans l'homme tout n'est pas bon, mais tout n'est pas mauvais (comme dans le cochon) peut me faire paraître versatile ... j'admets que les autres aient leurs opinions, que l'on peut en discuter.
    L'internet à cela de particulier, Didier Goux, il ne rend que ce que l'on lui a donné, si vous ne vous épanchiez pas si facilement vous ne prendriez pas la mouche à la moindre blague. Entre nous, je ne vous ai jamais insulté, ni chez les Ruminants, ni ailleurs, je vous plains.
    Quand à être folle, où cesse la raison et où commence la folie ?
    Et vous pouvez me croire Suzanne, quand j'engueule quelqu'un, cela fait du bruit.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.