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mercredi 28 avril 2010

Rions un peu avec l'affaire Ben Zobi

Zobi. Ou Zebi. Ou zeb. Autant de variations du mot “bite”, lorsque je vivais en Algérie et que nul d'entre nous ne s'était encore servi de la sienne. Bon souvenir : on en riait bien. Quelques années plus tard, mais très peu, Victor Lanoux dans ce film, Dupont Lajoie, marquant le coup d'envoi de cette haine retournée contre soi-même qui devient notre marque de fabrique et le signe de notre mort prochaine : « C'est que je les connais, moi, les Ben Zobi ! » Préfiguration magnifique du monde. J'adopte le sobriquet, pour faire chier. Rien que pour faire chier.

J'ai vraiment et sincèrement bien ri, avec l'affaire du Ben Zobi nantais qui occupe presque tout le monde dans la blogosphère – c'est-à-dire personne dans la vie réelle. Ri de tout le monde. Ri à droite, ri à gauche, ri au centre, ri aux extrêmes, ri dans la casbah. Quand on était enfant, donc sadique et répugnant, on s'amusait à couper des vers de terre en trois, pour le plaisir de voir se tortiller chaque tronçon. Jouant le rôle du sécateur, Ben Zobi m'a rajeuni : ç'a tortillé tant que ç'a pu ! Mes amis de droite essaient de démontrer que. Mes copains de gauche tentent de faire passer leur à-plat-ventrisme péteux pour le n'aux z'armes citoyens ! habituel. Mes potes du centre se demandent ce que pense François Bayrou, qui ne pense rien. Et les zébulons trotskistes se concentrent sur les sacro-saints vrais problèmes – ceux que tout le monde cherche et que personne ne trouve.

Pendant ce temps, Mohammed Ben Zobi, tenant conférence entre ses merguez et ses côtes d'agneau, ses quatre zombis femelles maintenues dans les chambres froides, hors caméras, explique doctement la manière dont il nous pisse à la raie en zig-zag ; les journalistes enregistrent pieusement, le Canard enchaîné et Olivier Bonnet cancanant à sa suite cherchent des poux à Paul Bocuse, pour noyer le poisson dans la merde au shah.

Dans le même temps, Céleste rameute à coup de chanson de Sacha Distel ses affidés, afin de les prendre à témoin de ses tremblotements matriciels – elle, la mère de toutes les bontés bontifiantes – face à tant de haine. On était si joyeux et si purs, au temps de Sacha Distel ! Tellement assourdie par les bravos frénétiques de ses petites lèvres, elle en oublie que, d'après les raclures soixante-huitardes qui lui servent de modèle, les Français étaient censés s'emmerder comme des rats réactionnaires et crevés jusqu'en avril 1968. Contradiction ? Palinodie ? C'est sans importance : il faut sauver le soldat Ben Zobi, sa femme et ses trois maîtresses – cela seul importe.

Combien vous pariez que, d'ici trois jours, on va nous trouver un prêtre catholique polygame ? Laissez tomber, vous perdriez : on le trouvera. Et même que ses quatre femmes seront impubères, vous verrez. Au moins une ou deux, en tout cas.

samedi 24 avril 2010

Réponse à Hermès aux pieds lourds



« C'est étrange: Parfois vous parlez superbement pour dire des choses intelligentes. Et parfois votre texte sue l'écriture rance pour ne pas dire grand chose... sauf pour ressasser un monde perdu, qui sent le vieux,le confiné, le misanthrope.Je n'aime ni le politiquement correct ni son inversion systématique. Mais qu'importe ce que j'aime ou pas. Ne tombez pas dans le "toujours plus", retrouvez cette mesure critique qui vous sied et qui porte du sens. Une colère aigrie n'est rien. Oui, Céline, etc. Rien que du vieux. Ne vous rapprochez pas de l'hospice. »

Voilà ce que m'écrit Hermès, en commentaire de mon billet d'hier. Il perd évidemment son calme. D'une part je ne parle jamais "superbement" et je ne pense pas dire souvent des choses "intelligentes". Mais on aura bien compris qu'il s'agissait là d'un coup de brosse à reluire tactique et machinal destiné à amener la suite. La suite, c'est mon écriture rance. Qui, naturellement, ne dit rien. Ou qui ressasse. Elle ressasse quoi, mon écriture rance ? Un monde perdu, forcément. On suppose que le monde d'Hermès est gagné, lui. Et, bien entendu, lorsque le sien sent la rose, de monde gagné, le mien sent le vieux, le confiné, le misanthrope.

Naturellement, ce billet n'a pu être dicté que par une colère aigrie. Pour Hermès, à qui il arrive d'être intelligent, voir son pays recouvert par cette vague islamiste et tiers-mondiste, se méfier de cette violence animale et primaire qui gagne, refuser de tirer un trait de plume sur plus de mille ans de civilisation, ne pas accepter de retomber de Notre-Dame de Chartres à l'arbre à palabres, c'est forcément être mû par une colère aigrie.

Soit. Je suis en colère et je suis aigri – si cela vous fait plaisir. Voyez-vous, mon bon, je suis même prêt à prendre ce risque majeur de me fâcher avec mes meilleurs et mes plus vieux amis, s'ils n'acceptent pas ce que je dis – même si j'en serais le premier triste. Rester seul, passer pour ce que vous voudrez, même un monstre : mais ne jamais abandonner mon pays, ne pas tourner le dos à mes parents, grands-parents, et les autres avant eux que je n'ai jamais connus.

Et je vais le répéter, calmement mais fermement : je ne veux pas de tous ces gens chez moi, même si je comprends très bien pourquoi ils sont venus et si (ma vie passée l'a prouvé) je me suis entendu merveilleusement avec eux. Et je vomis absolument sur ces petits trous du cul modernants, les Céleste, les Oh ! Machin, les Rimbus de tous horizons, dont j'espère, le jour de notre défaite finale, inéluctable je le crains, être encore vivant pour assister à leur égorgement en direct.

Mais voyez-vous, je reste malgré tout optimiste, mon cher Hermès. Je connais des gens d'à peine trente ans qui ont bien compris dans quel monde ils vivaient. Et qui détestent encore plus que moi les vieillardes gauchistes dont nous espérons tous que le cancer va les emporter au plus vite. Et ils ont, au profond, quelque chose de combatif.

vendredi 23 avril 2010

La valise ou le cercueil : vous vous souvenez ?

Ah, il est très fort, notre petit Nicolas, pour occulter ces fameux “vrais problèmes” qui titillent tant et tant nos petits amis de gauche (ou de droite d'ailleurs) et qui nous amusent si fort, Suzanne et moi ! C'est pratique, les “vrais problèmes” : tout le monde a les siens, qui ne sont jamais les mêmes que ceux du voisin. Pour Maurice, c'est les retraites, pour Robert le chômage, pour Huguette son caddie chez Leader Price et pour Kevin la prochaine fête de la musique. Sans parler des “vrais problèmes” de Mohammed : le racisme et les Nike.

Bref, Nicolas nous a ressorti la burka. Il va faire une loi, Nicolas. Tout seul, avec ses petits doigts agiles. Dès demain matin, il va nous envoyer des escouades de chaussettes à clous dans nos enclaves musulmanes, lesquelles (les escouades) vont défringuer d'autorité toutes les aliénées dont ils croiseront la route : va y avoir du sport. Dans les faits, tout le monde a bien compris que la nouvelle loi restera lettre morte et que, avec la complicité active du même petit Nicolas, on continuera à faire entrer ici, chaque année, plusieurs centaines de milliers de crève-la-dalle inutiles afin de continuer à faire baisser les salaires pour la plus grande joie du patronat.

Mais enfin, on aura la loi anti-burka. Ça fera causer les petits Nimbus, Mademoiselle S nous régurgitera ses entrailles, et Houria Machin-Truc continuera à nous traiter de souchiens en toute quiétude. Et tout le monde s'interrogera gravement pour savoir au nom de quoi, grands dieux, on pourrait empêcher des gens de s'habiller comme ils le désirent. Et c'est vrai que, présenté comme ça...

Sauf qu'il faudrait peut-être songer à présenter les choses autrement. Oublier cinq minutes ces conneries de droits-de-l'homme et songer à une véritable démocratie. Juste ça : demander aux gens ce qu'ils veulent et ne veulent pas. Et se foutre du reste. C'est vilain, d'interdire la burka ? On s'en branle, on l'interdit quand même ! Vous n'êtes pas content ? On est des ignobles racistes ? Cassez-vous, puisqu'on ne vous aime pas et que vous ne nous aimez pas davantage ! Je suis désolé d'avoir à l'apprendre aux plus agréables d'entre vous, mais le fait est là, patent : en dehors de trois plumitifs appointés à Rue 89, personne n'a envie de supporter plus longtemps vos jérémiades ni vos exactions. En plus, on n'est même pas raciste, c'est vous dire ! Vous êtes aussi intelligents que nous (pas difficile), et nettement plus combatifs (encore moins dur). On vous accorde le droit de faire ce que vous voulez où vous voulez, mais pas ici, not in my backyard. Coupez des mains, lapidez des bonnes femmes un peu folles de cul, égorgez des relaps, amusez-vous, soyez festifs : on s'en tape. On vous accorde le droit de vous torcher la queue dans les rideaux, mais seulement dans VOS rideaux, capito ?

Ah, mais je vous entends : « On est né ici, on vit ici, on ne peut pas nous chasser ! » Ah oui ? Faites gaffe, quand même. Souvenez-vous d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon. Je sais bien que je vous parle d'une époque où les Européens étaient encore du genre Duas habet et bene pendentes. Mais rapprochons-nous dans le temps. 1962 : la valise ou le cercueil, vous vous souvenez ? Vos pères et grands-pères progressistes ont applaudi des deux mains lorsque le FLN a sorti ce merveilleux slogan de ses tiroirs. Et pourtant, ceux qu'on appelait les Pieds Noirs, ils étaient nés là, et leurs pères aussi. Ils ont tout de même fait leurs valises en 15 jours et retraversé la Méditerranée.

Et, la Méditerranée, ça se traverse dans les deux sens, vous savez.

jeudi 30 avril 2009

Lettre ouverte à mes amies femmes (engagées ou non)

Mes soeurs, j'aimerais que vous vous réveilliez. Avant qu'il ne soit trop tard. C'est très bien, d'être anti-raciste, c'est magnifique de comprendre les musulmans. Néanmoins, ces gens sont contre vous. Vous êtes des femmes, donc des chiennes, de sous-créatures juste bonnes à bâcher. C'est cela que vous voulez ? J'en doute. Mais alors, ouvrez les yeux.

Le féminisme a été quelque chose de droit et de fier, au temps de ma jeunesse – j'étais pour. Aujourd'hui, vous vous contentez de regarder de biais. "Plafond de verre" dit l'une : elle pense que le seul vrai combat est qu'une cadre gagne les mêmes sept mille euros que gagne un cadre. Elle a raison, mais tout le monde s'en fout.

Dans le même temps, au sein de ces kasbahs ignobles que sont certaines cités, des filles de 16, 18 ou 20 ans essaient de vivre. Contre ces petits barbares que sont leurs frères, oncles, cousins, pères, répugnants barbus surgis d'un autre âge, ou d'un autre continent. Peu d'entre elles y parviendront. Mais nos féministes s'en foutent ; en tout cas, elles ont peur. Les grands frères ne rigolent pas. Ils emmerdent les petites féministes en tailleurs coûteux qui se battent pour gagner cinq mille (ou dix mille) euros, comme leurs frères masculins.

Ces filles des cités hurlent. Elles ont besoin qu'on les délivre de ces gros cons de mâles arabes que sont leurs frères, ces abrutis incultes issus d'une soi-disant "culture" (lors qu'ils en sont dramatiquement dépourvus), dont le seul horizon est la pointe de leur couteau et le silence de leurs soeurs – très belles, disposées à vivre, baissant les yeux par la force de leur "culture" de merde, devant les regards abrutis des gorilles familiaux.

Mais nos féministes bourgeoises ne peuvent rien dire, évidemment. Elles ne peuvent pas dire ce qu'elles pensent (car elles le pensent, en fait, entre deux séances de shopping) de ces semi-gorilles qui traitent les femmes, et les filles, comme aucun de nous n'oserait traiter son chien. Parce qu'ils viennent d'Afrique, ils sont les rédempteurs absolus, on ne peut pas, n'est-ce pas ? les accabler. Ils ont déjà tant souffert... et à cause de nous, en plus... On peut bien comprendre qu'ils cognent à tour de bras sur leur épouse de 15 ans, à qui on n'a rien demandé. Il faut les comprendre, n'est-ce pas, Mesdames ? Le colonialisme... L'horreur d'être blanc... Sans parler du respect que nous devons à leurs coutumes de merde...

Au fond, tout cela est de notre faute, non ? C'est nous – vilains Européens – qui avons inventé cet esclavage sexuel dobt vous êtes encore victime... Tous ces gentils Arabes (mille ans d'esclavage africain, au minimum), ces doux Africains (qui parcourent les villages pour découper les mains ou les bras à la machette), lorsqu'ils nous aurons enfin éliminés, (nous, les blancs ignobles) ils vous donneront, tout naturellement, la possibilité de vous réaliser enfin pleinement, mes soeurs. Et, alors, vous aurez toutes nos féministes en tailleur-plafond-de-verre pour vous soutenir, soyez-en certaines, petites filles infibulées : elles seront là, nos belles blondes permanentées, elles vous expliqueront que vous ne devez pas en vouloir à vos semi-gorilles, que tout cela est culturel, n'est-ce pas ? Vous finirez par dire oui : elles sont tellement persuasives... Tellement certaines d'avoir raisons, ces grosses choutes...

C'est bientôt... Patientez...