samedi 24 avril 2010

Réponse à Hermès aux pieds lourds



« C'est étrange: Parfois vous parlez superbement pour dire des choses intelligentes. Et parfois votre texte sue l'écriture rance pour ne pas dire grand chose... sauf pour ressasser un monde perdu, qui sent le vieux,le confiné, le misanthrope.Je n'aime ni le politiquement correct ni son inversion systématique. Mais qu'importe ce que j'aime ou pas. Ne tombez pas dans le "toujours plus", retrouvez cette mesure critique qui vous sied et qui porte du sens. Une colère aigrie n'est rien. Oui, Céline, etc. Rien que du vieux. Ne vous rapprochez pas de l'hospice. »

Voilà ce que m'écrit Hermès, en commentaire de mon billet d'hier. Il perd évidemment son calme. D'une part je ne parle jamais "superbement" et je ne pense pas dire souvent des choses "intelligentes". Mais on aura bien compris qu'il s'agissait là d'un coup de brosse à reluire tactique et machinal destiné à amener la suite. La suite, c'est mon écriture rance. Qui, naturellement, ne dit rien. Ou qui ressasse. Elle ressasse quoi, mon écriture rance ? Un monde perdu, forcément. On suppose que le monde d'Hermès est gagné, lui. Et, bien entendu, lorsque le sien sent la rose, de monde gagné, le mien sent le vieux, le confiné, le misanthrope.

Naturellement, ce billet n'a pu être dicté que par une colère aigrie. Pour Hermès, à qui il arrive d'être intelligent, voir son pays recouvert par cette vague islamiste et tiers-mondiste, se méfier de cette violence animale et primaire qui gagne, refuser de tirer un trait de plume sur plus de mille ans de civilisation, ne pas accepter de retomber de Notre-Dame de Chartres à l'arbre à palabres, c'est forcément être mû par une colère aigrie.

Soit. Je suis en colère et je suis aigri – si cela vous fait plaisir. Voyez-vous, mon bon, je suis même prêt à prendre ce risque majeur de me fâcher avec mes meilleurs et mes plus vieux amis, s'ils n'acceptent pas ce que je dis – même si j'en serais le premier triste. Rester seul, passer pour ce que vous voudrez, même un monstre : mais ne jamais abandonner mon pays, ne pas tourner le dos à mes parents, grands-parents, et les autres avant eux que je n'ai jamais connus.

Et je vais le répéter, calmement mais fermement : je ne veux pas de tous ces gens chez moi, même si je comprends très bien pourquoi ils sont venus et si (ma vie passée l'a prouvé) je me suis entendu merveilleusement avec eux. Et je vomis absolument sur ces petits trous du cul modernants, les Céleste, les Oh ! Machin, les Rimbus de tous horizons, dont j'espère, le jour de notre défaite finale, inéluctable je le crains, être encore vivant pour assister à leur égorgement en direct.

Mais voyez-vous, je reste malgré tout optimiste, mon cher Hermès. Je connais des gens d'à peine trente ans qui ont bien compris dans quel monde ils vivaient. Et qui détestent encore plus que moi les vieillardes gauchistes dont nous espérons tous que le cancer va les emporter au plus vite. Et ils ont, au profond, quelque chose de combatif.

57 commentaires:

  1. « (…) ne pas tourner le dos à mes parents, grands-parents, et les autres avant eux que je n'ai jamais connus. »

    C'est exactement ça. La fidélité est une justice d'un poids supérieur à une justice ingrate.

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  2. Excellent cher Didier ! Oui, je connais plein d'optimistes, des jeunes médecins sortis des rangs banlieusards et "bronzés" à la force de leur intelligence , de leurs poings et de la "castagne" ( histoire de calmer leurs petits copains ), je bosse avec eux et croyez moi, ils lisent votre blog avec délectation... et Pluton n'émarge chez aucun politique au cas où un anonyme de mes couilles se le demanderait ! Sur ce, bon dimanche à vous...5 !

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  3. Il y a deux éléments que vous n'avez pas compris :
    1.la démocratie
    2.le droit de propriété

    1. ne vous permet pas de décider seul qui vous pouvez accueillir sur le territoire français
    2. ne s'exerce que sur vos biens immobiliers et pas sur le territoire français

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  4. @ Tzatza : C'est qu'il y en a, comme vous, pour qui la France n'est qu'un territoire, apparemment. Et leur façon d'être au monde une façon de consommer, ou de vivre dans la procédure.
    Tel n'est pas le cas de celui qui ressent son appartenance à un sol.

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  5. Georges : je crois qu'on retombe plus ou moins dans Camus, là. Pas Renaud, l'autre.

    Pluton : Tant mieux ! autant je hais les Céleste, autant j'aime ces gens dont vous parlez. qui, eux-mêmes, à mon avis, doivent se battre contre les connasses sus-nommées.

    Tzatza : je ne demande pas à décider SEUL. Je voudrais juste qu'on demande aux gens ce qu'ils en pensent...

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  6. Solko : appartenance à un sol ? Mais vous êtes FASCISTE ma parole !!!

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  7. En fait, vous souhaitez une réforme de la politique de gestion des flux migratoires sur le territoire français de métropole ?
    Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?
    Remplissez le formulaire 311, et adressez vous au bureau 153 de la 3° comission.

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  8. Pas du tout : je souhaite une interruption totale des flux migratoires ! Mais c'est sûrement parce que je suis raciste : on n'arrête pas de me le dire.

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  9. Eh Merdre Père UBU ! Si vous fermez complètement la porte, comment expulserez vous les vilains hors du Royaume de Rance !

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  10. Une porte à tambour : qui ne tourne que dans un sens !

    Bon, je vais me coucher...

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  11. @ tzatza

    la démocratie ?

    D'accord : votons

    Regroupement familial
    Droit du sol

    Vous êtes partant ?

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  12. Tomber de la cathédrale de Chartres à l'arbre à palabres ... c'est du grand n'importe quoi, Monsieur Goux ! Vous qui êtes un grand admirateur de croupes callypiges, bronzées et jeunes de préférence, où est votre esthétisme ? Et vous coucher si tôt, Sire Besson n'arrivera à rien avec des soudards comme vous.

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  13. Vous avez ce bonheur rare, appelons-le un privilège. Vous l'énoncez ainsi:
    "mais ne jamais abandonner mon pays, ne pas tourner le dos à mes parents, grands-parents, et les autres avant eux que je n'ai jamais connus."

    Heureux que vous êtes de ne pas être né du mauvais côté de la famille ou de la planète.
    Auriez-vous restitué cet amour impossible si on ne vous l'avait jamais accordé?
    Et votre colère, vraie et sensible, l'est-elle pour cette peur de perdre ce trop d'amour dont vous avez hérité dans un monde fini, totalement, irrémédiablement, fini?

    Oui, nous serons tous égorgés, mais ce ne sera pas par l'autre quel qu'il soit mais par le temps, tout simplement le temps, ce métronome qui se joue de nos idées et de nos passions et du grand H de l'histoire.

    De cela j'en suis sûr - et c'est une grande tristesse qui ne se soigne pas par l'amertume mais par plus d'humanité.
    Penser c'est dépasser l'espace et le temps. Faire ce pari stupide qui seul donne du sens à la vie:
    Etre confiant, croire, faire des gosses...
    Voyez-vous, j'estime que ce que j'appelle "intelligence" c'est le style. Ce qui coule souvent des blessures qu'on ne se dit pas toujours. L'histoire dont on dépend.
    Tiens... une dernière chose: Pourquoi cette haine démesurée , redondante, folle vis à vis de Celeste?

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  14. Vous vous faites une drôle de musique et vous vous la chantez. L'Action française, avant la guerre de 14/18, appelait les mêmes personnes, réputées apatrides, sans attache, différents de peau, de culture, de religion, (ceux que vous appelez les racailles aujourd'hui), "les métèques", elle les stigmatisait,les désignait à la vindicte populaire, entretenait des peurs, eh bien devinez ce qui s'est passé, ils sont allés se faire trouer la peau en même temps que vos grands-parents et pourtant avec moins d'intérêts à protéger qu'eux! Qui vous dit que les personnes que vous détestez, aujourd'hui, ne le feraient pas aussi? Quel procès d'intention leur faites-vous?

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  15. @ Hermès,
    1) Etes-vous sûr que tous ceux qui quittent leurs parents et leur pays y soient contraints ? Vous forcez le trait, d'ailleurs les plus pauvres restent mourir au pays. Il y a la guerre et la misère, et la violence islamique, et ceux qui fuient ces fléaux ne font guère parler d'eux. Mais ceux qui ici parlent et font parler, ceux qui hurlent et frappent, et mettent des quartiers à feu et à sang, ces combatifs-là sont justement nés ici, ce sont leurs jérémiades et leurs exactions, alliance ô combien typique et ô combien haïssable en effet, que rejette le billet que vous citez. Je n'y vois nulle aigreur. Saine colère plutôt. Pas vraiment combative, mais bon, Don Diègue abandonne son épée à Rodrigue.
    2) Ensuite, vos propos sont un peu obscurs : que l'homme soit mortel n'implique pas que le monde soit fini, qu'en savons-nous ? Et non, le temps n'égorge pas, c'est la violence des hommes qui égorge. C'est là qu'est la haine, chez ceux qui égorgent.
    3) Enfin comment avez-vous pu prendre pour de la haine envers Céleste la benoîte reconnaissance de son angélisme éthéré ? Céleste, elle flotte au-dessus du réel, dans un monde idéal de roses et d'amour où le pauvre n'est là que pour permettre à la Dame bienfaitrice de dispenser sa bonté sans limite et où le méchant est celui qui n'admire pas la source véritable de la justice célestienne. N'est-ce pas admirable qu'un vieux misanthrope ait si bien compris la joie célestienne de celle à qui le pauvre baise les doigts en baissant les yeux ?

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  16. Je 'ai pas connu mes ancètres, morts dans diverses contrées exotiques parce qu'ils étaient révolutionnaires. Mes enfants ne connaitront jamais les ancètres de leur père, eux ils étaient esclavagés. Je suis Lorraine, pays envahi moult et moult fois, maghrébine de coeur, socialiste par foi, je me ferai incinérer et j'irai sur tous les continents ... C'est pour cela votre racisme primaire me fait sourire, vous êtes encore curable, d'une certaine façon. Mais j'ai peur que la politique actuelle finisse par vous offrir aussi une valise en forme de cercueil, parce que dans le plan de vos amis, il y a l'éradication des improductifs et des vieux... nous prendrons le même wagon.

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  17. Je note que vous proférez publiquement une menace de mort à mon encontre. Je contacte mon avocat. Il y a des lois, monsieur, dans ce pays.

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  18. La Pecnaude : le réactionnaire se couche tôt, c'est dans sa nature !

    Hermès : pour ce qui concerne Céleste, je crois que Christine B vous répond mieux que je saurais le faire. Aucune haine chez moi, du reste. Je la prends, elle, comme personnage hautement symbolique de la mort du monde, c'est tout.

    Henri : je vais répéter ce que j'ai déjà dit vingt fois, apparemment en pure perte : je n'ai strictement rien contre les gens de tous pays qui viennent tenter leur chance eu Europe. et même je les comprends fort bien. Et même encore, il est possible que je ferais la même chose, placé dans leur situation. J'en veux énormément, en revanche, aux bien nourris de chez nous qui jouent les belles âmes sans tache et nous somment de nous coucher au nom de leurs fumeux principes.

    Christine B : un grand merci à vous...

    La Pecnaude (bis) : non, non, moi j'aurai le bon goût de mourir avant !

    Rimbus : contacte, p'tit clown, contacte : peut-être réussira-t-il, l'avocat, à t'expliquer la différence entre une menace de mort et une prédiction de mort – toute métaphorique qui plus est.

    En tout cas, quelle belle démonstration de ce que nous sommes devenus ! On joue les révolutionnaires, on veut abattre les tabous et mettre le vieux monde cul par-dessus tête, mais à la première petite nasarde, on se réfugie en chouinant dans les robes des gens de loi...

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  19. L'intervention de Rimbus ponctue gracieusement ce débat mal embouché. Il ne sait pas très bien lire. Souhaitons qu'il persiste, il fera bien marrer les juges.

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  20. Je trouve un peu injuste tout ce qu'on balance sur Céleste, injuste parce que ça fait beaucoup pour une blogueuse qui ne va pas embêter les autres blogueurs qui l'apostrophent, parce que c'est une petite personne qui fait des petites choses à sa petite échelle, pas quelqu'un qui essaie d'embobiner les autres, pas quelqu'un de crapuleux, fourbe, méchant. En dirait-on autant si elle était chrétienne et se référait aux valeurs de l'évangile, ou à la tradition catholique des petites soeurs des pauvres?

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  21. (ce n'est pas une amie ou copine à moi, je précise, et je ne suis pas en désaccord avec vos désaccords non plus, je trouve juste qu'elle n'en mérite pas tant)

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  22. Et, pour finir mes soliloques, d'accord avec le commentaire de Pluton. Le professeur de mathématiques arabe de mon enfant considère comme des pauvres crétins barbares les caillaisseurs de bus, pas comme des désesperados qu'il faut biberonner de plus de subventions.

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  23. Suzanne : vous avez probablement raison (concernant l'excès et, donc, l'injustice). Seulement, il y a aussi le plaisir de la castagne...

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  24. ...Et la tentation de répondre à un excès de gentillesse et de bonté bontifiante par un excès inverse de méchanceté et de mauvaise foi.

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  25. Oui bon, en ce qui me concerne vous répondez à côté, ce n'est pas grave, je le prends même pour une contrition!

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  26. Voyez-vous Didier, le plus gros problème dans tout ça, c'est que les jeunes de trente qui ont compris la situation dans laquelle nous sombrons sont, HELAS, en très faible minorité.Et malheureusement ce ne sont pas eux qui repeuplent la France.

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  27. Didier GOUX,
    ne changer rien .

    P.S.Rien de neuf chez le "NOUVEL HERMES"

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  28. Henri : je ne crois pas faire de procès d'intention à qui que ce soit. Pour savoir à quel point certaines catégorie de la population actuelle méprisent et détestent ce pays, il suffit d'écouter ce qu'ils disent ou chantent, de lire ce qu'ils écrivent sur les forums, etc.

    Tinou : je crains que vous n'ayez raison. Ce doit être mon côté "l'espoir malgré tout"...

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  29. Ce billet me ravit dans son écriture, son style mais me semble un brin exagéré sur le fond. Du didier goux, quoi !
    et il y en a pour y sauter les 2 pieds joints dans un bel élan d'offuscation sans doute mal placée

    bon dimanche

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  30. Didier, vous avez une conception si restrictive, si utilitaire, pour ne pas dire agressive du "chez vous", du "ma culture", du "mon art de vivre", que ne peuvent s'y reconnaître que ceux qui pensent comme vous,ce qui est à mon avis l'effet inverse d'une culture.
    Je me félicite qu'en revanche ni vos grands parents, ni vos ancêtres plus éloignés et les miens aussi par conséquent, n'aient eu la même interprétation, sans quoi la culture française, si riche, si complexe, si diverse, issue des antagonismes, comme des mimétismes, appréciée,( malgré ce que vous en dites en érigeant les faits divers en universaux), n'eut été qu'une sclérose apeurée et rébarbative.

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  31. Heu, je pense que Rimbus n'était pas sérieux, hein ?

    >Didier
    Concernant votre réponse à Henri, d'un côté vous dites la valise ou la cercueil, et ensuite vous nous expliquez que vous ne voulez de mal à personne...vous n'avez pas l'impression d'être parfaitement incohérent ?

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  32. Bon. On est égorgés quand ? On a le temps de reprendre une tournée ?

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  33. tzatza: qui ne souhaite pas son petit procès pour en appeler à la solidarité bloguesque contre la bête infâme?

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  34. Nicolas, toujours en quête d'un gorgeon...
    Je vais porter plainte contre Nicolas qui pousse à la consommation d'alcool. Il y a des lois, monsieur, dans ce pays.

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  35. Le professeur Rimbus, il me rappelle quelqu'un…

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  36. Henri : pour vos grands-parents et les miens, la question ne se posait même pas ! Parce qu'ils vivaient dans le monde réel, celui que nous acharnons à passer par pertes et profits. Et je crois que toute culture – et donc la française – est moins "diverse" que vous ne vous plaisez à le croire. Elle doit même se défendre contre les autre : voyez Lévi-Strauss à ce sujet.

    Corto : exagéré ? Oui, peut-être bien. Mais il faut faire la part du rire aussi.

    Tzatza : mais je n'ai pas préconisé la valise ou le cercueil, bon sang ! J'en ai évoqué la – triste – possibilité, comme le résultat d'une montée aux extrêmes que notre aveuglement volontaire facilite et encourage.

    Nicolas : on pourra même boire APRÈS l'égorgement, mais il faudra penser à mettre un bavoir.

    Suzanne : y avait longtemps que j'avais pas fait la bête immonde, moi ! Ça fait du bien, tiens...

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  37. Suzanne, on commence à avoir l'habitude. Pauvre gendarme, il va encore être effondré par tant de bêtises et de perte de temps.

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  38. Tzatza, moi aussi, j'ai pensé que c'était de l'humour.

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  39. Donc vous êtes deux à penser que le seigneur Rimbus faisait de l'humour. C'est ennuyeux car, si vous avez raison, c'est moi qui passe pour un crétin bas du front (et j'ai dit : du front, pas du Front, hein !). Bof... une fois de plus ou de moins...

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  40. "Je puis désormais tracer le trait fort qui marque lourdement le destin de la France: les Français ont sous leurs pieds le sol qui contient, proportionnellement aux vivants, le plus grand nombre de morts: 15 milliards de tombes pèsent plus lourd que 50 millions de vivants.
    ...
    En dehors de Maurice Barrès et des écrivains nationalistes de la fin du XIXe siècle que personne ne lit plus, qui se préoccupe, aujourd'hui, de ce trait de l'espace français?"

    http://ongong.canalblog.com/archives/2010/04/23/17663668.html

    Pierre Chaunu de l'institut (RIP)

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  41. Pas diverse la culture française,ah bon! Chez moi on bouffe des pâtisseries d'origine arabe, on parle français,catalan, on a une histoire espagnole puis française, on possède des églises romanes, des gothiques, des mozarabes, des châteaux cathares, les Grecs nous ont laissé des choses, les Romains aussi bien sûr, bref je ne vais pas tout citer, mais j'y baigne dedans, j'en suis fier et je suis fier lorsque d'autres que moi peuvent en profiter.

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  42. J'ose pas le dire, je veux pas avoir un procès moi aussi, j'ai déjà assez de problèmes comme ça.

    Je n'ai pas pensé non plus qu'il plaisantait, votre Rimbus.

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  43. Cet Henri, il a été fabriqué dans quelle usine ? Beau spécimen, très réussi.

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  44. On va être obligé d'aller demander à Rimbus lui-même : je vais avoir l'air fin, tiens !

    Sinon, pour ce qui concerne Henri, comme il produit et vend du vin, je me sens envers lui d'une mansuétude quasi infinie...

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  45. Peut-être, mais « Je me félicite qu'en revanche ni vos grands parents, ni vos ancêtres plus éloignés et les miens aussi par conséquent, n'aient eu la même interprétation, sans quoi la culture française, si riche, si complexe, si diverse, issue des antagonismes, comme des mimétismes, appréciée,( malgré ce que vous en dites en érigeant les faits divers en universaux), n'eut été qu'une sclérose apeurée et rébarbative » c'est quand-même un beau morceau de parlote moderne, quasiment chimiquement pure. D'ailleurs, c'est tellement beau que je vous l'emprunte, Henri. Si vous voulez me faire un procès, prévenez-moi avant, que j'en parle à mes cousins corses.

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  46. Rimbus a-t-il pété les plombs ?
    Hermès va-t-il réussir à prendre son envol ?
    Didier, ce suspens est insoutenable.

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  47. Ce n'est pas grave Georges, je n'ai besoin ni de la mansuétude de Denis, ni de votre distance ironique,je peux vivre sans ça. Et mon monde est suffisamment riche et complexe ( et aromatique) pour que je perde du temps pour vous faire un procès (je me demande bien pour quelle raison, et ce que vient faire cette idée de procès ici, je ne sais même pas qui vous êtes!).

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  48. Henri, faut arrêter de fumer la moquette, c'est pas bon pour les neurones du tout !

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  49. Geargies...hic...vous ne pouvez pas savoir, vous buveur de coca, ce que c'est bon!

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  50. "Je trouve un peu injuste tout ce qu'on balance sur Céleste, injuste parce que ça fait beaucoup pour une blogueuse qui ne va pas embêter les autres blogueurs qui l'apostrophent, parce que c'est une petite personne qui fait des petites choses à sa petite échelle, pas quelqu'un qui essaie d'embobiner les autres, pas quelqu'un de crapuleux, fourbe, méchant. En dirait-on autant si elle était chrétienne et se référait aux valeurs de l'évangile, ou à la tradition catholique des petites soeurs des pauvres? " (Suzanne)

    Oui, Céleste est une quelconque blogeuse "qui ne va pas embêter les autres ". Elle a une autre tactique, une autre technique, que pour ma part je pense avoir fort bien déchiffrée. Littéralement pétrie d'un narcissisme gluant, cette bonne-femme a fort bien su se monter un réseau moussant au nom de sa Bonté Bonne. ça ne coûte rien en terme d'investissement et ça rapporte en terme de popularité bloguesque, gratifiante pour un narcissisme hypertrophié comme le sien.

    Non, elle n'est pas chrétienne, et alors? Elle est bouddisante post-hippy ( elle a raté l'époque, dans ce temps là elle se faisait chier comme une rate morte devant les poncifs petits-bougeois qu'elle adulait comme elle adulait son prince-charmant-rutilant , avec sa marmaille, comme une bonne petite "square" qu'elle était alors et fière de l'être, comme elle est connement fière aujourd'hui d'être "altermusulmondialiste".

    Didier Goux? Bein il pédale dans la semoule depuis un bail, il picole sans doute un peu trop, mais pas plus que les Rimbus & Co, qui carburent à je ne sais quoi et je m'en fous.

    Maintenant ça va comme ça Suzeton, t'as les memes méthodes qu'elle et j'en ai plein le dos de tes minauderies. Je t'ai ôtée de ma blogroll et c'est la dernière fois que je t'adresse la parole.

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  51. Floréal: excellent commentaire qui 'a fait sourire.
    Suzeton... Je vais prendre ma faucille et aller faucher les joncs.

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  52. C'est quand ce que vous écrivez sent, selon certains "le vieux, le confiné, le misanthrope et l'aigri" que je préfère vous lire. Parce que c'est là que j'y vois la sincérité, l'intelligence, la lucidité, la combativité, l'espoir (si, si!), bref, tout ce qui normalement devrait être les atouts de la jeunesse.

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  53. Mézouédoncpassé mon commentaire?
    Je disais:
    c'est quand ce que vous écrivez sent, selon certains, "le vieux, le confiné, le misanthrope et la colère aigrie" que je trouve vos textes jeunes, lucides, sincères, généreux, philanthropes, combatifs, intelligents et justes. Alors ne prêtez pas l'oreille à nos semblants d'ennemis.
    Et ne changez rien!

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  54. Mortdelol, punaise, c'est qu'on rate des trucs, dites-donc, je vous demande d'arrêter de minauder tout de suite Suzanne !

    Mouhahahaha !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.