La Poste commence vraiment à me les briser menu. Voilà deux jours que j'attends les livres que R. Camus a eu la gentillesse de m'envoyer lundi. Déjà, je trouve saumâtre de devoir payer 27 € pour une expédition aussi simple, ce qui représente tout de même le prix d'un volume supplémentaire, surtout sans que ne me soit plus désormais offerte la possibilité d'un tarif plus économique : ce sera Colissimo ou rien ; circulez, salauds de pauvres !
Encore, si le délai se maintenait à 24 heures, comme c'était le cas pour les envois ordinaires il y a encore une poignée d'années – mais non : le paquet n'aurait dû nous être livré qu'hier. Aurait dû. Car, en début d'après-midi, l'Irremplaçable a reçu un appel téléphonique de M. Colissimo (Achille de son prénom, si ma mémoire est bonne), lui expliquant qu'ils avaient eu un accident et que, de ce fait, notre paquet ne pourrait nous être apporté à domicile, ni ce jour ni plus tard : à nous de nous débrouiller pour aller le chercher au bureau de poste de Pacy. Chose rigoureusement impossible aujourd'hui puisque, ce matin, à mon réveil, il y avait vingt bons centimètres de neige dans le jardin (et je suppose également à l'extérieur du jardin) et il faisait - 11° : le réchauffement climatique continue ses ravages.
Ce qui fait que je me retrouve avec deux livres de Camus m'attendant à quatre kilomètres de chez moi mais demeurant tout à fait inaccessibles, et le volume des nouvelles complètes de Marcel Aymé que j'ai laissé à Levallois pensant le lire durant la pause du déjeuner.
Car c'est la bonne nouvelle du jour (bonne à titre strictement personnel) : pour cause d'enneigement déraisonnable, j'ai prévenu mes hautes instances patronales que je me livrerais aux joies casanières du télétravail, aujourd'hui et demain.
La nouvelle tragique est qu'il n'y a plus rien à boire dans la maison et qu'il ne saurait être question de descendre au ravitaillement. Subséquemment, comme dirait Brel, si vous voyez passer devant chez vous un gros chien poilu avec un tonnelet autour du cou, vous seriez bien aimable de lui fourrer un GPS dans le cul, après l'avoir programmé pour le Plessis-Hébert – d'avance merci.
(La photo d'illustration a été prise par Irrempe, à la sortie du village, il y a environ une heure.)
Encore, si le délai se maintenait à 24 heures, comme c'était le cas pour les envois ordinaires il y a encore une poignée d'années – mais non : le paquet n'aurait dû nous être livré qu'hier. Aurait dû. Car, en début d'après-midi, l'Irremplaçable a reçu un appel téléphonique de M. Colissimo (Achille de son prénom, si ma mémoire est bonne), lui expliquant qu'ils avaient eu un accident et que, de ce fait, notre paquet ne pourrait nous être apporté à domicile, ni ce jour ni plus tard : à nous de nous débrouiller pour aller le chercher au bureau de poste de Pacy. Chose rigoureusement impossible aujourd'hui puisque, ce matin, à mon réveil, il y avait vingt bons centimètres de neige dans le jardin (et je suppose également à l'extérieur du jardin) et il faisait - 11° : le réchauffement climatique continue ses ravages.
Ce qui fait que je me retrouve avec deux livres de Camus m'attendant à quatre kilomètres de chez moi mais demeurant tout à fait inaccessibles, et le volume des nouvelles complètes de Marcel Aymé que j'ai laissé à Levallois pensant le lire durant la pause du déjeuner.
Car c'est la bonne nouvelle du jour (bonne à titre strictement personnel) : pour cause d'enneigement déraisonnable, j'ai prévenu mes hautes instances patronales que je me livrerais aux joies casanières du télétravail, aujourd'hui et demain.
La nouvelle tragique est qu'il n'y a plus rien à boire dans la maison et qu'il ne saurait être question de descendre au ravitaillement. Subséquemment, comme dirait Brel, si vous voyez passer devant chez vous un gros chien poilu avec un tonnelet autour du cou, vous seriez bien aimable de lui fourrer un GPS dans le cul, après l'avoir programmé pour le Plessis-Hébert – d'avance merci.
(La photo d'illustration a été prise par Irrempe, à la sortie du village, il y a environ une heure.)
Mets tes raquettes mon lapin !
RépondreSupprimerSuperbe photo !
RépondreSupprimer4 km, ce n'est pas loin. Une bonne marche dans la neige vous fera le plus grand bien... En plus, il doit bien y avoir un bistro sur le chemin.
"il n'y a plus rien à boire" hé, hé, que tu crois...
RépondreSupprimerTout ça pour dire que le Grand Maître vous envoie des livres, Didier... ;-)
RépondreSupprimerJe ne vois qu'une solution : faites fondre de la neige.
RépondreSupprimerBon, Catherine, ne le laissez pas déprimer. Sortez une boutanche d'une cachette.
RépondreSupprimerJ'allais dire comme la mère Castor.
RépondreSupprimerquand les fils électriques seront rompus, que vous lirez un vieux reste de Cingria, emmitouflé dans trois plaids en patchwork, à la lueur d'une bougie agonisante, vous entendrez au loin les hurlements des grands loups venus de...(euh, d'où pourraient-ils venir, du Vercors ?)bon, j'arrête.
Mathieu : d'abord, c'est quatre kilomètres EN DESCENTE (qu'il faudra donc remonter ensuite). Deuxièmement, je ne suis même pas certain que la postière acceptera de me refiler le paquet, alors...
RépondreSupprimerCatherine : ah, s'il te plaît, pas de fausses espérances !
Criticus : non, non : ce sont des livres que lui ai, en quelque sorte, commandés et que je vais lui payer par retour de courrier... dès qu'il y aura de nouveau du courrier !
Mère Castor : à quoi bon faire fondre de la neige si on n'a pas de pastis à mettre dedans ?
RépondreSupprimerNicolas : je ne perds pas espoir...
Suzanne : tant que je ne vois pas votre ami Dominique venir sonner à mon portail, tout baigne !
Vous dites ça, mais vous passeriez des heures charmantes à explorer votre bibliothèque avec Dominique.
RépondreSupprimerJe crois que les hommes se fâchent beaucoup trop pour des bizarreries ou de petites choses sans importance en regard de ce qui les assemble, ou les réunit.
Suzanne : je disais ça pour faire mon taquin ! En fait, je n'ai absolument rien contre ce garçon, qu'il m'arrive de lire avec beaucoup d'intérêt.
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerOn peut rigoler non ?
Didier,
Ca vous dérange si on s'engueule avec Suzanne sur un sujet sans importance. Par exemple la coiffure du nain ?
Point du tout, mon bon, point du tout !
RépondreSupprimer(j'ai à moitié honte de mes commentaires moralogonflants, quand ce n'est pas pontichiants... vite vite, faut que j'engueule quelqu'un...)
RépondreSupprimerVous devriez avoir honte de vos commentaires, Suzanne.
RépondreSupprimerUn no-kremlinois day, je ne vois que ça.
RépondreSupprimerJe vais rassembler les blogueurs pour faire un communiqué disant qu'on n'est pas concerné.
RépondreSupprimerNous ne pouvons nous passer de vous et vous êtes obligés de faire sans Pacy.
RépondreSupprimerSi.
Didier, avez vous pensé au ski nordique, peaux de phoques, etc... Bon d'accord les quilles dans le sac à dos sont un peu lourdes mais rien ne vous empêche d'en vider une en chemin...
RépondreSupprimerP.S. : au "Plan de Dieu", la neige commence à dégringoler ! Chic, je n'ai jamais essayé le télé-travail, imaginez la gueule de celui sur qui ça va tomber... ouarf !
Mtislav : on va quand même tenter notre chance demain après-midi : sous le noble prétexte d'avoir besoin de bouffe pour les chiens, ça nous permettra de ravitailler en bières...
RépondreSupprimerPluton : vous ne savez pas soigner à distance ? Sur simple photographie du patient ? CHARLATAN !
Pluton, morte de lol !
RépondreSupprimerBricolez donc une luge pour descendre et emmenez vos chiens… pour remonter…
RépondreSupprimerOù est-ce qu'il faut livrer le paquet, au juste ?
RépondreSupprimerAh ! enfin la Fin du Monde ! On voit le Goux à l'ouvrage ! Ma-gni-fi-co ! Je vous envoie par retour du nuage de neige un romanée-conti du ciboire du saint-nom de Dieu. RV à la poste ! Hardi, flamboyant et floconneux compère ! Du nerf, du cheval, du caribou, nom de djeu ! Envoyez votre cocher ou un autre esti de tabarnak d'olibrius festif à lunettes de racoon ! Faites, et vous obtiendrez (simonac).
RépondreSupprimerDidier, tout d'abord bonne année, bonne santé et toussa, toussa.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne l'envoi des livres : je les envoie toujours au tarif Courrier (sous enveloppe à bulles pour les protéger). Il ne faut surtout pas croire ce que dit la Poste. Le tarif Lettre convient pour les envois jusqu'à 3 kilos.
Ygor : ça roule pour la Romanée...
RépondreSupprimerGeneviève : merci pour vos vœux, et veuillez agréer les miens en retour.
Pour le colis, je ne suis que le destinataire, donc...
Quelques centimètres de neige et le monde s'arrête de vivre, incapable d'affronter les intempéries naturelles. C'est quand même incroyable que nos facteurs ne soient pas équipés de moyens modernes leur permettant de franchir ces obstacles du froid !
RépondreSupprimer:-))