Une des dernières chansons de Léo. Je n'aime pas les derniers disques de Ferré, sauf cette chanson, justement. Je ne mets pas de lien, je n'en cherche même pas : débrouillez-vous, mes drôles...
Les vieux copains... Vous êtes tous (pas tous, je sais...) trop jeunes encore pour savoir de quoi on cause. Les vieux copains, ce sont les vrais amis ; ceux dont on ne pouvait pas se passer plus de deux ou trois jours, quand on avait vingt-cinq ou trente ans.
Et le temps a passé. On s'aime toujours, et même il est possible qu'on s'aime encore plus – enfin, moi, je les aime au moins autant, ces quatre ou cinq connards que vous ne connaissez pas et qui sont mes amis depuis environ 30 ans.
Et puis, silence. On ne se parle plus. Aucun de nous ne sait pourquoi. Je suis absolument certain que Jef, Luc, André, deux ou trois autres, pensent à moi aussi souvent que je pense à eux. Dans ce cas, allez-vous penser, mes très jeunes amis, pourquoi ne pas les appeler ?
En effet, pourquoi ? Qui m'empêche d'appeler Jef, là, maintenant, tout de suite ? Rien. Personne. Sauf une chose : notre âge : je ne veux pas le déranger. Il y a 25 ans, je me foutais de le déranger, évidemment : aujourd'hui, je n'ose plus. Si vous pouvez éviter de vieillir, faites-le. Mais, franchement, j'en doute.
Les vieux copains... Vous êtes tous (pas tous, je sais...) trop jeunes encore pour savoir de quoi on cause. Les vieux copains, ce sont les vrais amis ; ceux dont on ne pouvait pas se passer plus de deux ou trois jours, quand on avait vingt-cinq ou trente ans.
Et le temps a passé. On s'aime toujours, et même il est possible qu'on s'aime encore plus – enfin, moi, je les aime au moins autant, ces quatre ou cinq connards que vous ne connaissez pas et qui sont mes amis depuis environ 30 ans.
Et puis, silence. On ne se parle plus. Aucun de nous ne sait pourquoi. Je suis absolument certain que Jef, Luc, André, deux ou trois autres, pensent à moi aussi souvent que je pense à eux. Dans ce cas, allez-vous penser, mes très jeunes amis, pourquoi ne pas les appeler ?
En effet, pourquoi ? Qui m'empêche d'appeler Jef, là, maintenant, tout de suite ? Rien. Personne. Sauf une chose : notre âge : je ne veux pas le déranger. Il y a 25 ans, je me foutais de le déranger, évidemment : aujourd'hui, je n'ose plus. Si vous pouvez éviter de vieillir, faites-le. Mais, franchement, j'en doute.
Salut gros lapin appelle moi !
RépondreSupprimerTa gueule, sale con !
RépondreSupprimerBen... cela dit, j'ai appelé le vrai Jef...
RépondreSupprimerLes vieux copains sur Facebook c'est ceux qu'on connait depuis plus d'un mois.
RépondreSupprimerEt alors, le vrai Jef ???
RépondreSupprimerVous l'avez dérangé ?
experience faite il y a 3 ans (grace à copainsdavant !)
RépondreSupprimermon conseil : apellez
C'est vrai qu'il est con ce Jef ! pourquoi il me pique toujours mes blagues?
RépondreSupprimerTa gueule sale con
RépondreSupprimerça va mieux !
RépondreSupprimer"Je n'aime pas les derniers disques de Ferré(...)". J'espère que "La violence et l'ennui" qui date de 86 échappe à votre courroux : FLB, la marge, words..., un jean's ou deux, les ascenseurs camarades... sont des titres formidables.
RépondreSupprimermais qui se réclame de Ferré aujourd'hui ? Lavilliers ? Murat ?...
Bonne soirée, camarade.
Evidemment...je me débrouille avec bertrand Cantat alors. Je suis pas obligée mais son interprétation de cette chanson "Des armes" est superbe. Poing final. (je vous épargne le lien)
RépondreSupprimer(Murat par contre??? ...)
"Des armes au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours'
La violence et l'ennui en écho
Art. l J'ai peur
Art. 2 J'ai peur
Art. 3 J'ai peur
Art. 4 Où sont les toilettes?
Des armes, comme une esthétique de la solitude
Quand on est seul et armé on n'est plus seul
Quand on est seul et désarmé on fait une demande pour être CRS(...)
Au quartier des terreurs des enfants se sont mis
A brouter des étoiles
La Voie Lactée s'amidonnait dedans leurs toiles
Et la carte du ciel dans ce quartier de France
Indiquait aux passants la route à ne pas suivre
II brumait dans le ciel des paroles de givre
C'était d'un cinéma nouveau et d'une danse
Qu'on ne dansait plus avant longtemps. Nanterre
Se prenait pour Paris et le tour de la terre
Se faisait sur lin signe, une pensée de fièvre
Un désir de troubler les fleurs et les manières
Une particulière oraison, un. sourire,
À mettre les pavés à hauteur d'un empire
Le sable des pavés n'a pas la mer à boire
Ça sent la marée calme dans les amphis troublés
Des portés de secours sont ouvertes là-bas
II suffit de pousser un peu plus, rien qu'un geste...
Didier, c'est la même chose pour moi.
RépondreSupprimerMais faut-il nous infliger la gueule de ce mec qu'en bonne logique vous devriez classer dans la catégorie des gauchistes infréquentables?
...Léo était anarchiste, pas gauchiste... Geargies
RépondreSupprimerJe suis moins vieux que vous tous, mais pareil... On arrête de se voir trois ou quatre mois pour une raison quelconque (géographique ou, plus souvent, incompatibilité d'humeur avec le conjoint) et ces trois ou quatre mois se transforment en année et on n'ose pas faire le premier pas...
RépondreSupprimerOuais et puis le conjoint se barre avec une jeunette ou un milliardaire et on se retrouve seul sur son trottoir... Geargies
RépondreSupprimerSans aller dans la larmoyance, il m'est arrivé la même chose avec un ami perdu de vue depuis. Cela a commencé il y a environ un an, quand j'ai commencé à me dire : il faut que je l'appelle. Je l'ai fait...
RépondreSupprimerIl y a des moments où nous ne devrions pas remettre au lendemain.
Malavita : on vit vraiment une belle époque !
RépondreSupprimerAudine : apparemment non : on déjeune ensemble vendredi...
Olympe : c'est fait.
Altec : La Violence et l'Ennui doit être le dernier Ferré que j'ai acheté, à l'époque. Mais je le trouve tout de même bien inférieur à Il n'y a plus rien ou aux deux volumes d'Amour Anarchie.
Jef Roy : oui, ç'a encore de la gueule, évidemment. Mais un peu trop de grandiloquence tout de même, non ?
Orage : mais je passe mon temps à fréquenter des gauchistes !
Geargies : ça évite le militantisme idiot...
Nicolas : finalement j'ai osé ! Déjeuner à Levallois vendredi, donc.
Lediazec : En fait, il y a comme une sorte d'apathie, de semi-léthargie qui s'installe...
Vendredi ? On sera plusieurs à penser à vous !
RépondreSupprimerEmma : merci ! En plus je viens de décider Catherine à se trouver des choses à faire ce même vendredi, à Paris. Comme ça, elle conduira au retour pendant que je cuverai...
RépondreSupprimerCe qui retient parfois d'appeler, c'est la conscience qu'on n'a pas été au bout des rêves d'avant... Ce qui rassure par contre, c'est que c'est pour tout le monde pareil... enfin, presque...
RépondreSupprimerI had a dream !
RépondreSupprimerAmour Anarchie n'a pas paru d'une abominable gauchardise soixante-huitolatre à un droitard comme vous, Dider Goux ? En ce qui me concerne j'ai toujours eu l'impression en visionnant ses dernières prestations télé ( lui qui détestait la télé ) et en écoutant ses ultimes transcriptions chansonnières de Rimbaud et Verlaine qu'il était devenu gâteux à la fin de son existance. Il chouinait pour un rien sur les plateaux de TV tandis que ses arrangements orchestraux étaient devenus singulièrement fades.
RépondreSupprimerFrançois BigBaudet
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa remarque de l'Autre Je est vraie, et celle de Nicolas aussi quand il parle d'incompatibilité d'humeur avec le conjoint. J'ajouterais les marmots. Les amis d'enfance et de jeunesse étaient par définition célibataires, libres, et ne le sont plus en général, pas plus que nous ne le sommes.
RépondreSupprimer(pourquoi ne peut-on pas vivre au moins trois vies en même temps ?)
Hummm. ... existEnce.
RépondreSupprimerGeargies.
Salut à tous et bonne année (hallo, passante...) je rigole, mais doucement.
RépondreSupprimerEn ce qui concerne ce poste et ma vie, c'est ce que j'aime chez l'auteur : cette translation..., les amis j'en ai ma définition personnelle : c'est des cons.
Mais des cons admirables, qui vous comprennent, vous insultent, vous écoutent, vous adorent même si vous sortez toujours le même jeu. Mais ça reste des cons. Et c'est génial. Je suis l'ami d'amis. Et je suis donc un con. Et eux, que j'aime, aussi. On s'appelle, rien que pour un, une fois l'an. On se dit qu'on est cons et que ce serait bien qu'on se voit. Mais rien n'y fait. Une fois l'an. Et c'est tout. Et tant pis. Et tant mieux. Et on s'aime. Qu'est-ce qu'on est con !
En plus il vit en Bretagne, tout au bout... Ah le c.. !
RépondreSupprimerDidier, la vie est trop courte pour laisser partir les copains dans le vent de l'oubli. Et je vous rappelle qu'on n'a pas de seconde chance... Appelez. Tous. On appelle ça le pari de Pascal (sourire).
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