Le chardonneret, c'est mon marronnier à moi, moins ombreux en été mais beaucoup plus gai en hiver : j'en fais un billet chaque année, sans désemparer ni mollir. Il y a bien quatre ou cinq ans que l'on a vu apparaître les deux premiers, vers la fin de la saison, venus casser une petite graine dans la mangeoire commune, afin d'établir la soudure avec le printemps qui s'annonçait. Depuis, ayant compris l'aubaine, ils rappliquent de plus en plus tôt, et chaque année plus nombreux. En 2009, l'Irremplaçable et moi en avions, un jour, compté jusqu'à sept (c'est difficile, de compter des chardonnerets : ces petits imbéciles bougent tout le temps).Eh bien, le record est largement battu puisque, voilà deux jours, ils étaient onze en même temps, qui dans la mangeoire, qui au pied de l'arbre à picorer ce que font tomber les autres. On a recompté pour être bien certain ; pas d'erreur : onze. À ce rythme-là, encore quelques années et on va pouvoir se confectionner des manteaux en poil de chardonneret, tellement plus chaud et souple que l'écaille de tortue ou l'écume de mer.
Une mutation génétique récente vient d'être trouvée chez les chardonnerets : le gros réactionnaire les attire.
RépondreSupprimerÉcharpe rouge, chemise blanche, veste brun clair, pantalon noir et chaussettes blanc cassé, vous aurez de l'allure. Mais je me demande si vous saurez garder les pieds nus...
RépondreSupprimerEt pourquoi vos commentaires n'arrivent-ils pas dans ma boîtamel ? En raison de la neige ?
RépondreSupprimerParce que ça manque de saindoux sur le rebord de la fenêtre.
RépondreSupprimerJ'ai tout récupéré le saindoux.
RépondreSupprimerOh, c'est ravissant....
RépondreSupprimerS'occuper à dénombrer les chardonnerets qui vous visitent c'est un peu cultiver son jardin.
RépondreSupprimerC'est le début de la sagesse.
Et peut-être du bohneur.
Dans cinq mois elles reviennent, guettez les, les hirondelles.
Enfin si rien ne vient inverser le cours des choses..
RépondreSupprimer"bonheur".
Ça se bouffe pas, ces volatiles ?
RépondreSupprimerNous aussi on a un restau pour les oiseaux. Un chardonneret, c'est beau comme tout. Quand on en a deux, on est content. Nous sommes bien modestes gens.
RépondreSupprimerEn italien, ces piafs s'appellent des Fellini.
RépondreSupprimerC'est une sitelle torchepot qui me fait l'honneur de visiter mon jardin.
RépondreSupprimerJe ne sais pas vous, mais voir une nuée de petits oiseaux s'affairent à vider avec ardeur la mangeoire me procure toujours un grand plaisir.
C'est un joli conte de Noël chez Didier et Catherine Goux...
RépondreSupprimer"Je ne sais pas vous, mais voir une nuée de petits oiseaux s'affairent à vider avec ardeur la mangeoire me procure toujours un grand plaisir."
RépondreSupprimerA nous aussi. Et si vous leur ajoutez un pain de margarine, vous êtes certains de faire des heureux.
Comme le dit Jacques Etienne, nous sommes de modestes gens. Heureux.
Le bonheur simple.
tu es sûr qu'il n'y a que des chardonnerets ??? j'ai commencé comme toi et j'en suis maintenant à une tonne de graines par hiver + les boules de graisses !
RépondreSupprimer(excuse le tutoiement... je ne sais plus trop où on en est, mais mon vieil âge ...)
J'envie vos chardonnerets ! Chez nous, ce sont surtout des mésanges qui viennent becqueter. Sympathiques, mais moins colorées.
RépondreSupprimerLà aussi, j'ai pris du retard ! En plus des chardonnerets, il y a évidemment beaucoup de mésanges (bleues, noires et charbonnières), des verdiers (dits "les cailleras"), quelques pinsons, un rouge-gorge et une sitelle. Une ou deux grives aussi. Et quelques autres que j'oublie.
RépondreSupprimerTout cela nous mange environ 100 kg de graines de tournesol par saison, ainsi qu'une centaine de boules de graisse.
En plus des chardonnerets, il y a évidemment beaucoup de mésanges (bleues, noires et charbonnières), des verdiers (dits "les cailleras"), quelques pinsons, un rouge-gorge et une sitelle. Une ou deux grives aussi. Et quelques autres que j'oublie.
RépondreSupprimerC'est beau la diversité !
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RépondreSupprimerOnze, c'est beaucoup, mais ça ne m'impressionne pas tant que ça. En effet, de passage à Paris le jour de la saint Nicolas, j'ai pour ma part entr'aperçu dans un bosquet un groupe de pas moins de vingt Chardonnet aux jolies couleurs blanche, noire, jaune et rouge.
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