La tolérance n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants.
samedi 1 février 2014
François Cavanna et Paul Morand
Photo : Catherine G.
L'un (1923 – 2014) est mort, et ça ne date pas d'hier ; l'autre (1888 – 1976) est bien vivant : pour s'en convaincre, lire ou relire Venises. C'est très injuste, mais c'est ainsi.
Et à la réflexion encore, je ne trouve aucune raison de faire un rapprochement entre les deux. Si je devais choisir entre emmener sur une île déserte les œuvres complètes d'un dandy qui se la pète car héritier d'une bonne famille et d'une bonne tradition littéraire et les œuvres complètes de Cavanna (ses bouquins, ses dessins, ses BD), je n'hésiterais pas une seconde ! On rit et on est ému quand on lit Cavanna, c'est le monde des gens ordinaires. Et je ne peux pas le voir comme gauchiste, c'était quelqu'un qui aimait trop la logique et la cohérence intellectuelle. Paix à son âme, même s'il ne croyait pas à Dieu.
"Les canaux de Venise sont noirs comme de l'encre ; c'est l'encre de Jean-Jacques, de Chateaubriand, de Barrès, de Proust ; y tremper sa plume est plus qu'un devoir de français, un devoir tout court."
Tous mes compliments à Mme Goux pour cette belle photographie !
Le type (ou la typesse) qui habite au 147 aurai pu arranger son boitier électrique, quand-même !
RépondreSupprimerJe transmets.
SupprimerJe ne savais même pas qu'ils avaient été ensemble !
RépondreSupprimerForcément, vous vivez en province…
SupprimerEt vice-versa.
RépondreSupprimerMême en ce qui concerne l'injustice.
Non, non, pas vice-versa !
SupprimerQui se souvenait de Cavanna avant l annonce de sa mort ? Pas grand monde. Qui se souviendra de Cavanna dans dix ans ? personne.
RépondreSupprimerDeux ou trois gauchistes réactionnaires, peut-être ?
SupprimerJe dois être un gauchiste réactionnaire alors ! Vous avez lu ses livres, Corto, Didier ?
SupprimerEt à la réflexion encore, je ne trouve aucune raison de faire un rapprochement entre les deux.
SupprimerSi je devais choisir entre emmener sur une île déserte les œuvres complètes d'un dandy qui se la pète car héritier d'une bonne famille et d'une bonne tradition littéraire et les œuvres complètes de Cavanna (ses bouquins, ses dessins, ses BD), je n'hésiterais pas une seconde ! On rit et on est ému quand on lit Cavanna, c'est le monde des gens ordinaires. Et je ne peux pas le voir comme gauchiste, c'était quelqu'un qui aimait trop la logique et la cohérence intellectuelle. Paix à son âme, même s'il ne croyait pas à Dieu.
Quel curieux rapprochement... L'être et le néant?
RépondreSupprimerLes blogueurs parlent du premier alors que je fais mes délices du second : voilà pour le rapprochement.
SupprimerCatherine G. visite des coins chouettes.
RépondreSupprimer"Les canaux de Venise sont noirs comme de l'encre ; c'est l'encre de Jean-Jacques, de Chateaubriand, de Barrès, de Proust ; y tremper sa plume est plus qu'un devoir de français, un devoir tout court."
RépondreSupprimerTous mes compliments à Mme Goux pour cette belle photographie !
Un hasard pur. La gondole est passée au moment du déclic.
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