lundi 21 janvier 2008

Ce serait des coups à s'y remettre

Ce matin, à huit heures juste, j'entends la voix de l'Irremplaçable sortant de la Case et s'exclamant : “Pauv' tite ! mais pourquoi tu es sous la pluie ?” Immédiatement, dans les brumes du sommeil dont je ne suis pas encore tout à fait extrait, ma première réaction est : “Merde ! je suis rentré bourré hier soir et j'ai laissé Bergotte dehors ! Je vais me faire engueuler…”

Or, naturellement, je ne suis pas sorti de toute la journée d'hier et n'ai bu rien d'autre que de l'eau (ainsi que du café). En fait, Catherine avait délivré la chienne (qui dort désormais avec elle pour éviter qu'elle ne chie systématiquement dans la maison en fin de nuit, ce qu'elle s'est remise à faire avec une belle constance depuis quelques mois) un quart d'heure plus tôt, pensant que, comme tous les jours, elle allait venir s'abriter sous l'auvent de la maison, à l'intérieur de laquelle l'attendent ses croquettes du matin.

J'ai raconté ma réaction instinctive à l'Irremplaçable, que ç'a beaucoup amusée. Moi un peu moins : ne plus avoir l'alcool tout en conservant la culpabilité, je trouve ça moyen…

1 commentaire:

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.