dimanche 7 mars 2010

Je l'ai annoncé, on l'a fait !

Bon, l'excursion en pays d'Avre et d'Iton ne fut qu'à demi-satisfaisante, dans la mesure où le château de Condé (le village de l'Eure, pas le Grand) s'est obstinément dérobé à notre convoitise au moyen de grilles implacablement closes. Mais la maison de Pablo était bien là, une ancienne tannerie posée sur l'un des petits bras de l'Iton ; lesquels, juste en aval, se rejoignent et se rassemblent en une sorte d'étang oblong, qui s'appelle d'ailleurs l'étang – comme quoi.

Dans la mesure où, sur la photo choisie jeudi, le señor Neruda portait casquette, je ne pouvais faire moins, à mon tour, que de coiffer béret, pour l'aller visiter ; ce qui fut fait. L'écharpe et les gants n'étaient point de trop non plus, et pas davantage le poil dru de Bergotte et d'Elstir.

Au retour, après que nous l'eûmes sadiquement plantée exprès, Roselyne nous a fait découvrir une forêt que nous ignorions, traversée puis bordée par une route serpentine, à moins de dix kilomètres de la maison.

Et, ce soir, tout à l'heure, les spaghettis au thon, avec tomates, olives et huile d'icelles étaient précisément ce dont nous avions besoin : on a tout mangé.

5 commentaires:

  1. le mec sur la photo a une petit coté garde-barrières intransigeant. Le genre "faut pas me faire chier". Il fallait payer pour passer le pont ?

    "On l'a foutu à l'eau
    A la maison de Pablo
    C'est la faute à Rousseau la la la

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  2. misérable est mon commentaire !
    c'est la faute à Voltaire

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  3. Aspect bourru mais fière allure !

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  4. Oh merci !!!
    Wouah... Quel homme !!! et, euh... quels chiens...
    Je n'oublie pas la photographe qui joue avec la lumière et les ombres...
    le paysage et les hommes... le ruisseau et la vie qui coure...

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  5. Là, je vous envie, je ne connaissais pas cet endroit (et pourtant j'ai bcp aimé lire Neruda, l'ai étudié au lycée et à l'université avec des profs passionnés qui l'avaient rencontré).

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.