vendredi 8 mars 2013

Une pipe, un chat et deux ou trois poètes

Puisque Ferré s'est mis à chanter Baudelaire, je me suis bourré une pipe à tête de chat.

Et, par ailleurs, ce vers d'Apollinaire : « C'était son regard d'inhumaine », a quelque chose de baudelairien – ou bien je suis stupide et sourd, ce qui n'est pas à exclure.

Et ma pipe à tête de chat est vachement lourde entre les dents, mais je ne vois pas trop où la mettre ailleurs.

7 commentaires:

  1. C'est plus facile que de bourrer un chat à tête de pipe.
    Désolé

    Duga

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  2. " mais je ne vois pas trop où la mettre ailleurs " . On ne s'ennuie jamais à lire Didier Goux.

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  3. Je comprends enfin pourquoi ce jeune homme m'a donné sa pipe à tête de Beethoven !
    C'était pour s'en débarrasser.
    Je l'ai toujours mais moi, je n'ai pas la tentation de la fumer.

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  4. Essayez l' écume de mer, c' est plus léger mais plus fragile.

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  5. Comme le dit le proverbe: "c'est dans les meilleurs bois qu'on fait les meilleures pipes"!

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  6. Je suis un pauvre type
    J'aurai plus de joie
    J'ai jeté ma pipe
    Ma vieille pipe en bois
    Qu'avait fumé sans s'fâcher
    Sans jamais m'brûler la lippe
    L'tabac d'la vache enragée
    Dans sa bonne vieille tête de pipe
    J'ai des pipes d'écume
    Ornées de fleurons
    De ces pipes qu'on fume
    En levant le front
    Mais j'retrouv'rai plus ma foi
    Dans mon coeur ni sur ma lippe
    Le goût d'ma vieille pipe en bois
    Sacré nom d'une pipe

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    1. Et tout cela avec la voix un peu rocailleuse du fumeur de pipe qu'était le vieux Georges dont les textes se passent fort bien de musique.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.